Le Tour de Romandie bientôt à Payerne

TOUR DE ROMANDIE L’épreuve du World Tour de l’Union cycliste internationale accueillera 168 coureurs, représentant 21?équipes. Ils feront notamment étape à Payerne, le vendredi 26 avril.

Leader de l’équipe Sky, Christopher Froome ralliait tous les suffrages, vendredi dernier lors de la conférence de presse du Tour de Romandie qui s’est tenue aux Diablerets, au moment de désigner un favori pour l’édition 2013. Respectivement président d’organisation de l’étape en boucle de Payerne, le vendredi 26 avril prochain, et directeur du Tour de Romandie, les Broyards André Bersier et Richard Chassot livraient en tous les cas le même pronostic. Chassot y ajoutant son coéquipier australien Richie Porte, le Canadien Ryder Hesjedal, vainqueur du Giro 2012, le Portugais Rui Costa, tenant du titre au Tour de Suisse ou les anciens vainqueurs de son épreuve, le Tchèque Roman Kreuziger et le Slovène Simon Spilak comme principaux contradicteurs.
Leader de l’équipe helvétique IAM, le Valaisan Johann Tschopp espère également tirer son épingle du jeu. Il sera la tête d’affiche d’une participation helvétique forte d’une dizaine de coureurs, dont le Broyard Danilo Wyss (voir encadré). «L’an dernier, il n’y avait que trois Suisses au départ. Là, c’est nettement mieux», s’est réjoui le directeur.

Passage à Moudon, le mercredi 24 avril
Forte de 168 coureurs représentant les 19 formations World Tour et deux équipes invitées, la 67e?édition de la boucle romande se déroulera du 23 au 28 avril prochains sur 762?km au total pour un dénivelé de 10?353 mètres. «Un parcours dessiné par le Lucensois Bernard Bärtschi, à même de satisfaire tous les goûts et d’entretenir le suspense jusqu’au bout. Mais les organisateurs proposent et les coureurs disposent», commentait Richard Chassot. Le Tour s’élancera ainsi du Valais par un long prologue en côte, avant de finir par un nouvel effort solitaire au plat, à Genève. Entre-deux, diverses étapes pourraient sourire aux sprinters comme aux baroudeurs, à l’image de celle de Payerne. L’étape du mercredi 24 avril entre Saint-Maurice et Renens passera également par Moudon, aux alentours de 15?h, avant que le peloton ne grimpe vers Martherenges. L’étape de montagne verra le franchissement de quatre cols de première catégorie, entre Marly et Les Diablerets.

Couverture télévisuelle élargie
Alors que Massimo Lorenzi, chef des sports à la RTS, a rappelé l’ensemble de la couverture de l’événement sur les différentes chaînes nationales et les prouesses techniques pour filmer, Richard Chassot s’est félicité de l’augmentation de la couverture télévisuelle de l’épreuve dans d’autres pays. Les images seront ainsi reprises dans quelque 170 pays, et plus d’une trentaine de diffuseurs retransmettront les étapes en direct.

Un pas vers la création d’un centre médical à Avenches

UNIQUE Main dans la main, EMS et Municipalité souhaitent offrir une palette complète de prise en charge des personnes âgées en évitant, dans la mesure du possible, leur hospitalisation. De grandes économies pourraient ainsi être réalisées.

Avenches sera-t-elle la première ville où la prise en charge des personnes âgées pourra se faire de manière complète et coordonnée, grâce à des synergies mais aussi à des structures adéquates sous le même toit?
En tout cas, c’est la volonté et le but que poursuivent conjointement Cinzia Di Marino, directrice de l’EMS Marc-Aurèle, avec le soutien des autorités, par le biais de Gaetan Aeby, municipal délégué au comité de direction de Marc-Aurèle. Tous deux y croient, animés de la foi qui renverse les montagnes, avec la certitude que, au bout du compte, il y a deux gagnants, les personnes âgées et les finances publiques, tant le projet esquissé pourrait à terme générer de substantielles économies.

Plus d'informations dans notre édition du 11 avril 2013

Egalement dans l'édition de la semaine:

  • Une première pour Nathalie Brugger
  • Maison du tourisme à Payerne 
  • Portrait de Ian Logan, officier pilote
  • Programmation éclectique pour Rock Oz'Arènes
  • Appartement ravagé par les flammes à Moudon
  • Montet: trois squelettes millénaires mis au jour
  • Le nouveau magasin Landi se précise à Payerne
  • Daniel Atienza champion suisse de marathon
  • Martin Schäppi, 35e de Paris-Roubaix

Une remorque se retourne

Jeudi, peu avant 17 heures, un camion militaire, transportant de l'extrait de mousse d'extinction, a perdu sa remorque. Le convoi venait de prendre l'embranchement qui débouche sur la route de Grandcour, à la hauteur du pont autoroutier, vers la halle 5 de l'aérodrome. Pour une raison qui reste à déterminer, la remorque s'est retournée et a perdu son chargement sur la chaussée. Rapidement sur place, les sapeurs-pompiers de la Base aérienne ont procédé aux premières mesures. Il s'agissait de stopper l'écoulement du liquide que transportait la remorque. Les sapeurs-pompiers de Payerne ont ensuite rejoint leurs collègues pour éviter une pollution du terrain. L'intervention a duré 8 heures. Il a fallu dégrapper le terrain en bordure de route et aussi rincer, puis curer les canalisations qui finissent leur course du côté du bassin de décantation autoroutier d'Avenches.

Pascal Mancini prépare son retour

RENAISSANCE Malgré une suspension de deux ans pour dopage reçue en janvier 2012, le sprinter staviacois ne veut pas entendre d’une retraite sportive anticipée. Il compte revenir en force en 2014.

Le 11 juillet 2012, le ciel s’effondrait sur le monde de Pascal Mancini, convaincu de dopage à la nandrolone et condamné à une suspension de deux ans par la Chambre disciplinaire de Swiss Olympic, prenant effet le 30 janvier 2012 (lire l’encadré ci-contre). Pilier du relais suisse 4 x 100?mètres, le sprinter fribourgeois de 24?ans perdait tout. Aujourd’hui étudiant en psychologie à l’Université de Fribourg, Pascal Mancini a pour but un master en psychologie du sport. En attendant, l’athlétisme reste plus que jamais sa priorité.
- Pascal Mancini, le 30 janvier 2013, vous fêtiez un triste anniversaire, celui de la première année de votre suspension pour dopage. Comment l’avez-vous vécu?
- Je ne l’ai pas vécu de façon si négative que ça. J’ai plutôt le sentiment que ça fait déjà plus d’une année, ça passe vite finalement. J’essaie de ne pas trop regarder le passé, mais plutôt de me tourner vers l’avenir. J’avoue toutefois que la compétition me manque et voir mes amis courir me démange.


- L’athlétisme a été votre but pendant de nombreuses années. Aujourd’hui qu’est-ce qui vous fait avancer?
- J’ai évolué de Pascal l’athlète à celui de Pascal l’étudiant, un gars normal quoi (rires). Ça me ressource beaucoup. Avant, je ne pouvais jamais sortir, j’évitais d’avoir des amis qui fassent la fête. J’ai pu m’ouvrir aux autres socialement, m’amuser un peu. La vie d’un gars normal est plutôt facile (rires). Ça m’a permis de grandir, de prendre du recul par rapport à la compétition que je me sens prêt à reprendre désormais.


- N’avez-vous jamais envisagé d’arrêter la compétition de haut niveau suite à cette suspension qui a bouleversé votre vie?
- Non, je ne l’ai jamais envisagé. Ce n’est pas comme si je m’étais blessé gravement. Certains athlètes connaissent des années blanches à cause de blessures, ce n’est pas mon cas. En 2007, j’avais été affecté par les blessures, accumulant tendinites et inflammations aux articulations, causées par la croissance. Je me suis rendu compte que le fait d’être épargné par les blessures était la chose la plus importante. Aujourd’hui, je me vois bien encore courir jusqu’à… je n’ose presque pas le dire… 35?ans (rires).


- Où en est la procédure de la plainte déposée contre le Dr Gontran Blanc qui vous a administré de la nandrolone par erreur?
- Le médecin a tout assumé devant le tribunal. Je n’ai donc pas déposé une plainte comme me le recommandait la fédération; mon avocat me l’a déconseillé. Le Dr Blanc a payé les frais d’avocat et la facture d’Antidoping, soit environ 20?000?francs. En plus, je devrais recevoir un dédommagement personnel, une somme entre 50?000 et 80?000 francs.

- En voulez-vous à Antidoping Suisse?
- Je ne fais pas de reproches à Antidoping Suisse qui ne voulait pas me suspendre à la base. Ils ont mandé un expert pour savoir combien de temps la nandrolone restait détectable dans l’organisme. L’expert a répondu qu’elle restait une semaine active, sans préciser que cette substance peut rester détectable jusqu’à une année et demie car elle n’est métabolisée par l’organisme qu’après plusieurs mois.


- Où en êtes-vous avec l’athlétisme. Avez-vous pu remettre vos pointes?
- J’ai fait une pause de 5?mois, tout en continuant à courir et à pratiquer un peu de boxe. J’ai repris le fitness il y a peu de temps et m’entraîne tout seul pour le moment.

- Sans entraîneur, n’est-ce pas un problème?
- J’ai toujours des contacts avec Laurent Meuwly, mon ancien entraîneur, et mon préparateur mental. J’ai planifié deux préparations pour 2013 afin de revenir au plus haut niveau, comme si je devais effectuer des compétitions en juillet prochain. Travailler la résistance sera ma priorité, puis la vitesse, avant de reprendre la compétition en 2014.

- Avec quels objectifs?
- Le championnat d’Europe à Zurich en juillet 2014 constitue mon grand objectif, avec l’ambition de gagner le titre européen avec le relais suisse sur les 4 x 100?mètres (La Suisse s’était classée 4e en 2010). Devenir champion à Zurich devant notre public serait fabuleux!

Plus d'informations et rappel des faits dans notre édition du 4 avril 2013.

La gendarmerie veut occuper le terrain

SECURITÉ PUBLIQUE Dans la Broye vaudoise, la police cantonale se réorganise. Les effectifs des postes de Payerne, Moudon et Lucens sont entièrement dédiés à la police de proximité et à terme trois patrouilles mobiles seront à pied d’œuvre sept jours sur sept.

Lundi dernier, au centre de la Blécherette, la conférence de presse annuelle dédiée aux statistiques en matière de criminalité a vu pas moins de onze personnes prendre la parole. Dans ce flux d’informations, la contribution du commandant de la gendarmerie, Olivier Botteron, a pu passer inaperçue. Or, pour la population, c’est bien ses hommes qui symbolisent la sécurité publique. Ses paroles n’ont donc rien d’anecdotique et, qui plus est, elles étaient extrêmement claires. «Nous voulons occuper le terrain» a scandé le commandant.

Evolution nécessaire
Dans les faits, la gendarmerie est en plein redéploiement de ses forces. «Notre organisation actuelle date de 1999 et les besoins ont évolué» a expliqué Olivier Botteron avant de dégager les deux axes prioritaires qu’il allait mettre en œuvre d’ici l’été.

Coller aux spécificités locales
Le premier verra les gendarmes attribués aux postes existants se vouer à la proximité. Que ce soit en uniforme ou en civil, ils seront dans le terrain et proche de sa, de ses réalités devrait-on dire, puisqu’en travaillant dans des régions précises, ses hommes ne manqueront pas de saisir les spécificités du territoire qui leur est attribué.
De plus, cette volonté sera aussi marquée par une modulation des horaires toujours en fonction des nécessités locales ou régionales.
En résumé, la gendarmerie entend coller aux besoins en étant présente où et quand il le faut grâce à sa connaissance des nécessités locales. Notons encore que les hommes en fonction dans les postes locaux ne feront plus d’intervention de police secours afin de leur permettre d’être sur le terrain.
Pour la Broye vaudoise, dix-huit hommes seront affectés à cette police de proximité entre les postes de Moudon, Payerne et Avenches.

Présence accrue
Le second axe doit permettre la présence de plus de patrouilles mobiles sur le terrain aux heures délicates. Dans les faits, pour la Broye, ce redéploiement voit onze hommes du poste de Payerne rejoindre la centrale d’engagement d’Yverdon. C’est de là que la patrouille, qui sillonne déjà la Broye aujourd’hui, 24?h sur 24 et sept jours sur sept, continuera à veiller sur les Broyards.
Mais ce regroupement des patrouilles mobiles sur Yverdon n’est pas innocent. En effet, en permettant une meilleure gestion des effectifs, cette patrouille «broyarde» sera rejointe par une deuxième juste après Pâques, puis, durant l’été, par une troisième qui sera plus particulièrement en fonction aux heures délicates. De cette manière la présence policière mobile sera juste triplée… et qui plus est quand la situation l’exige, soit en fin de journée et durant la nuit.

Des effectifs d’appui
Relevons encore que la réorganisation de la gendarmerie prévoit aussi la création d’une force, baptisée unité d’appui opérationnel, formée dans un premier temps de 15 hommes, qui viendra apporter du soutien partout dans le canton selon les besoins. Typiquement, si une vague de cambriolages commence, ici ou là, cette unité pourra être engagée pour exercer une pression visible sur les délinquants.
Pour terminer, rappelons que les forces de police vaudoises et fribourgeoises collaborent déjà efficacement sur le territoire broyard, dont une des spécificités est l’entrelacement des territoires, et que cette collaboration va se poursuivre. Elle prendra certainement à nouveau des formes conjointes lors d’opérations de contrôle coordonnées comme ce fut le cas cet hiver.

Encore plus d'infos dans notre édition du 28 mars 2013

Albert Bachmann va quitter la syndicature

Coup de joran sur la cité lacustre mercredi matin. Le syndic d’Estavayer-le-Lac Albert Bachmann a été nommé au poste de directeur de la Saidef.
L’usine de valorisation thermique des déchets est située à Posieux. Il entrera en fonction le 1er septembre prochain.
«Président du conseil d’administration depuis 2009, il connaît parfaitement l’entreprise et les défis qui l’attendent. En outre, il dispose d’un vaste réseau politique dans les cantons de Fribourg et Vaud», précise la Saidef dans un communiqué, en faisant état de son expérience de conduite d’une commune de 6200 habitants, avec la responsabilité de plus de 80 collaborateurs.
Albert Bachmann quittera donc la syndicature et aussi la présidence de l’Association des communes fribourgeoises.

Plus d'infos et interview dans notre édition de ce jeudi 21 mars 2013

Nouvelle politique de stationnement à Payerne

La nouvelle politique de stationnement devrait entrer en vigueur dès le mois de juillet. Pendulaires et résidants exclus du centre.
Avec sa nouvelle politique de stationnement, la Municipalité espère que des places seront libérées dans tout le centre-ville, notamment ici sur les places Général-Guisan et de l’Hôtel-de-Ville.

Plus aucune voiture de pendulaires au centre-ville, moins de macarons résidants tolérés, une heure et demie gratuite maintenue, des horodateurs sur la place des Tireurs à la cible, ainsi qu’à la route de Morens et des places payantes pour les enseignants. Tels sont les principaux enseignements de la nouvelle politique de stationnement de Payerne, qui devrait entrer en vigueur dès le mois de juillet, si le prochain Conseil communal donne son accord au préavis proposé par la Municipalité. «Cette politique faisait partie de notre programme de législature», rappelle la syndique, Christelle Luisier Brodard. Présentation en quelques mots-clés.

Les places
Plus de 1100?places avec horodateurs, disques ou macarons sont disponibles dans le centre-ville de Payerne. Près de 500?places supplémentaires sont accessibles à moins de dix?minutes à pied. «Les durées de stationnement seront uniformisées en maintenant une heure et demie gratuite. C’est la carte de visite du commerce payernois», précise André Jomini, municipal responsable.


Les secteurs en ville
La Municipalité a divisé la ville en trois secteurs. Seuls des stationnements de courte durée seront autorisés dans le centre-ville commercial, mais plus les détenteurs de macarons. Parfois, les disques resteront nécessaires. «Pour qu’une ville reste vivante, elle doit être commerçante, mais surtout accessible», glisse Christian Friedli, municipal de l’urbanisme. La couronne du centre-ville sera ensuite uniquement accessible aux titulaires de macarons pour résidants. Enfin, les pendulaires se retrouveront à l’extérieur du centre.

Les macarons revus
Sur quelque 380 macarons pendulaires attribués, plus de 200 voitures ventouses restent stationnées chaque jour sur leur place. Ils ne pourront désormais le faire qu’en périphérie (place des Tireurs à la cible, route de Morens, Beaulieu, Centre sportif des Rammes). Les deux places des Tireurs à la cible et de la route de Morens deviendront payantes du lundi au vendredi de 8?heures à 18?heures.

Les enseignants
Les 64?places des parcs des collèges Derrière-la-Tour et des Rammes seront à disposition de tous les enseignants en poste dans les écoles, qui devront acquérir des macarons pour s’y garer. Un règlement sera établi par le comité de direction de l’Asipe. «Bien sûr, ils ne sont pas très contents de devoir aussi passer à la caisse, explique Jacques Henchoz, municipal des écoles et président du comité de direction. Mais ils auront l’avantage d’avoir des places réservées pour eux et à proximité immédiate de leur lieu de travail».

Les finances
La mise en fonction de cette nouvelle politique avec marquage des places ou installation d’horodateurs est devisée à 120?000?francs. Au niveau des rentrées, la commune estime à 72?000?francs l’augmentation annuelle des revenus, grâce notamment à davantage de rentrées aux horodateurs, ainsi qu’à des tarifs légèrement augmentés pour les macarons. Pour les pendulaires, il coûtera ainsi 30?fr. Pour un jour, le montant prévu est de 5?fr. Il sera aussi possible de laisser sa voiture une semaine pour un montant de 20?francs et deux semaines pour 35?francs.

Les contrôles
L’engagement d’un nouveau collaborateur à la police administrative portera l’effectif à 5?temps plein, contre 4,3 actuellement. Les contrôles seront ainsi intensifiés, «pour décourager les tourneurs de disques».
$ La mobilité douce
L’ensemble de ces changements s’accompagne d’un concept de mobilité douce, actuellement à l’étude dans le cadre du plan directeur communal. «Le but est de rendre le centre-ville plus calme en renforçant la bretelle Guisan-Guillermaux», détaille Christian Friedli. Des pistes cyclables seront dessinées sur certains axes, tandis qu’une ou deux lignes de bus pourraient voir le jour dès 2016.

Carnavals et brandons ont tiré leur révérence

AVENCHES Le Carnaval avenchois a écrit, ce week-end, la dernière page du grand livre des carnavals et brandons broyards, ouvert début février. Le nouveau comité tire un bilan positif de sa première édition, avec une fréquentation estimée à 10?000 personnes, dont 2500 au grand cortège de dimanche, qui a vu défiler un nombre record de chars et 8 Guggenmusik.

Retrouvez nos deux pages richement illustrées dans l'édition de ce jeudi 21 mars.

 

Quatre villages de retour à l'école

ÉCOLE Oublié l’échec de la votation populaire sur le projet de complexe scolaire en 2011. Lundi soir, Bussy, Sévaz, Morens et Rueyres-les-Prés ont opté à l’unanimité pour une nouvelle construction, préfabriquée et modulable.
«C’est une assemblée ordinaire, mais tout de même un peu extraordinaire», lance d’entrée de jeu Eric Chassot. Ce dernier présidait l’assemblée des délégués du comité de l’Association pour la construction et la gestion du complexe scolaire des communes de Bussy, Morens, Sévaz et Rueyres-les-Prés. Après l’échec devant le peuple du précédent projet et face au manque de classes d’école, les quatre communes ont remis l’ouvrage sur le métier, lundi soir à Rueyres-les-Prés.
«Je salue cette volonté, même si ça n’est pas simple et je souhaite que vous trouviez une solution équilibrée», a dit le préfet Christophe Chardonnens, invité ce soir-là.

Préfabriqué et modulable
Après une période de latence, les délégués sont allés du côté d’Etoy et de Chavannes-de-Bogis, sur La Côte, pour voir de plus près deux écoles construites récemment. Ces structures bois-béton préfabriquées et modulables ont séduit les Broyards et ils sont prêts à se relancer dans un nouveau projet à moindres frais.
Les besoins sont connus: 6?classes primaires, 2?classes enfantines, 2?classes d’appui, une bibliothèque et un espace pour le corps enseignant et peut-être un accueil extrascolaire souhaité par Bussy. Les délégués ont pris la décision de principe, à l’unanimité, de se lancer dans une nouvelle étude. Pour développer ce projet, ils ont donné un blanc-seing au comité de direction, qui sera présidé par Denis Chassot (Bussy). Ce dernier devra trouver un architecte qui veut bien travailler avec du préfabriqué. Un crédit de 150?000?francs a été décidé pour cette première partie.


Construction rapide, mais
A Etoy, en huit mois le bâtiment scolaire a vu le jour. «On pourrait imaginer une inauguration pour la rentrée 2014, si on ne s’encouble pas», lance Eric Chassot. Le président des délégués donnera sa démission lors de la prochaine assemblée, afin d’éviter un monopole de Bussy dans le dossier.
«Je crois qu’il est important de prendre les bonnes décisions», ajoute Carole Raetzo, vice-présidente du comité de direction et syndique de Rueyres-les-Prés.
Après une discussion franche et constructive, les délégués des communes et le comité de direction se sont mis d’accord pour la suite du travail à accomplir, en axant notamment sur la communication interne «afin d’éviter les frustrations», ajoute Carole Raetzo.
Face à la situation tendue de la prochaine rentrée scolaire, la commune de Rueyres-les-Prés a décidé de céder provisoirement sa salle du Conseil et une annexe. Cela permettra d’accueillir des classes enfantines. «Cette solution est meilleure qu’un container. C’est une adaptation dans l’urgence», appuie Carole Raetzo.
«J’aimerais une garantie pour que le projet aille jusqu’au bout cette fois», a souhaité Sylvie Noth, conseillère communale à Sévaz et déléguée. «On n’en est pas encore là. Faisons un bout du parcours. Pour l’instant on est positif» a rassuré le syndic de Bussy.

Swiss Space Systems offrira l'espace depuis Payerne

AÉROSPATIALE La société Swiss Space Systems (S3) a fêté sa naissance officielle et l’inauguration de ses premiers locaux le mercredi 13 mars. Elle a pour objectif de permettre la mise sur orbite de petits satellites, à moindre coût, en réutilisant le lanceur.

Installée depuis le début de l’année à la Palaz 3, la société Swiss Space Systems dirigée par Pascal Jaussi, de Murist, a inauguré ses premiers locaux payernois, hier après-midi. Le parterre d’invités, de représentants des autorités fédérales, cantonales et communales, mais aussi de représentants diplomatiques de huit pays et de représentants de sociétés actives dans l’aérospatiale dont l’expertise est reconnue était à la mesure de l’importance et de l’audace du projet, soit impressionnant. C'est l'astronaute Claude Nicollier qui a débuté cette conférence en se disant impressionné par l'esprit rassembleur et enthousiaste de S3. D'innombrables sommités de l'astronautique et de la physique ont pris la parole lors de cet après-midi exceptionnel, dans les murs de l'ancien commerce de meubles Gillet à la Palaz.

Un potentiel incroyable
A l’heure actuelle, S3 compte 25 collaborateurs, essentiellement des ingénieurs, et d’ici à la fin de l’année, ce chiffre devrait au minimum doubler. Ces personnes assurent le développement du concept de navette drone, puis, dans une seconde phase, S3 souhaite aussi s’installer sur le site de l’Aéropôle 1. Si tout se passe bien et que l’implantation sur l’Aéropôle se révèle réalisable techniquement, elle y bâtira d’impressionnants locaux afin d’assurer, à Payerne, la construction de ses navettes, leur maintenance, ainsi que les lancements de satellites pour la clientèle européenne. Ce projet de spaceport est d’ores et déjà devisé à une cinquantaine de millions de francs et il devrait voir le jour d’ici 2015 pour autant que tous les processus légaux se passent sans anicroche.
A ce propos, Christelle Luisier Brodard, syndique de Payerne, a relevé que la commune souhaitait accompagner S3 dans le processus d’implantation sur l’Aéropôle 1. Elle a aussi, évidemment, salué l’arrivée de S3 à Payerne, se réjouissant particulièrement que la région puisse être porteuse d’innovation et à la pointe sur le plan technologique.

Premiers vols en 2017
Le calendrier de S3 est vraiment ambitieux puisque les premiers lancements tests sont prévus en 2017. Pour réussir ce pari, S3 peut s’appuyer sur l’apport de technologies d’ores et déjà certifiées au travers de partenariats inédits conclus avec des acteurs majeurs dans le domaine de l’aérospatiale que sont l’Agence spatiale européenne (ESA), Dassault Aviation, le Von Karman Institute, Sonaca.

Economies
Outre le fait de permettre de gagner du temps dans le développement de la technique que souhaite mettre en œuvre S3, ces apports sont aussi positifs au bilan chiffré de l’opération. En effet, les coûts prévus de réalisation de la navette jusqu’aux premiers lancements tests sont de 250 millions de francs, alors qu’il aurait fallu compter plusieurs milliards de francs s’il avait fallu partir de zéro, a souligné Pascal Jaussi, fondateur et CEO de S3.

Réutilisable
La technique que S3 entend développer a encore un autre aspect très intéressant, lui aussi synonyme d’économies. En effet, le porteur de base, l’Airbus A300, tout comme la navette drone sont réutilisables et ils sont tous deux nettement moins gourmands en carburant que les lanceurs existants. Le prix du lancement de satellites devrait donc passer d’environ 40 millions de francs à 10 millions de francs grâce à S3. De plus, les infrastructures nécessaires au lancement ne sont pas particulières. Il faut «seulement» disposer d’une piste et d’un tarmac capables d’accueillir un Airbus A300. Cette nécessité impliquera d’ailleurs certainement quelques aménagements du côté de la piste de Payerne et ses bandes de roulements, mais l’essentiel sera fait, notamment la capacité en charge pondérale au mètre carré, sur la parcelle que S3 occupera à l’Aéropôle 1.
D’ailleurs, à ce titre, on peut relever que la parcelle choisie est celle qui devait accueillir Speedwings et qu’un accord est intervenu entre les parties pour un échange de surfaces si le projet de spaceport se concrétise.

Plus d'infos dans notre édition de la semaine

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