Deux trains entrent en collision

Lundi 29 juillet 2013, à 18h45, deux trains des CFF se sont percutés à Granges-près-Marnand. De nombreux moyens de secours ont été mobilisés pour porter secours aux 46 passagers. Le bilan fait état de 25 blessés, dont cinq blessés graves. Le conducteur de l'un des deux convois est mort sur le coup.


Lundi 29 juillet 2013, à 18h46, le Centre d'Engagement et de Transmission de la Police cantonale a été avisé par un appel au 117 d'un accident entre deux trains, peu après la gare de Granges-près-Marnand/VD en direction de la localité d'Henniez. Le train régional Payerne - Lausanne est entré en collision avec le train accéléré Lausanne - Payerne.

Les opérations de désincarcération menées par les pompiers durant la nuit ont permis la découverte du corps sans vie du pilote de la locomotive. Les opérations se poursuivent afin de dégager complètement la voie. Les investigations techniques vont se poursuivre durant les jours à venir.
Mardi matin 30 juillet 2013, vers 01h30, les opérations de désincarcération menées par les pompiers du SIS Lausanne, du SDIS Broye-Vully et les pompiers des CFF ont permis de séparer les deux motrices et de dégager le cockpit de la locomotive. A l’intérieur, les secouristes ont découvert le corps sans vie du pilote. Le Procureur de service a ordonné une autopsie dans le but, notamment, de procéder à son identification formelle.
Les opérations de dégagement ont duré jusqu'à mardi, avec l’engagement de moyens lourds. La ligne entre Lucens et Payerne est restée fermée durant la journée de mardi.
Les investigations se poursuivent afin de déterminer avec précision les circonstances exactes de cet accident. Le procureur de service, présent sur place, a ouvert une enquête et confié les investigations aux enquêteurs du Service d’enquête suisse sur les accidents (SESA) ainsi que les gendarmes de l’unité circulation.
De nombreux moyens de secours ont été engagés, avec notamment le médecin-chef des secours, l'ambulancier-chef des secours, le détachement du poste médical avance (DPMA) avec deux véhicules de soutien sanitaire (VSS) de Payerne et de Lausanne, un hélicoptère de la REGA, le SMUR, plusieurs ambulances, les samaritains, les sapeurs-pompiers du SDIS Broye-Vully et de Lausanne, la Gendarmerie avec plusieurs patrouilles issues des différents Centres d'intervention régionaux.

Mercredi matin, seule une victime restait hospitalisée.

  • Plus d'infos dans notre édition du vendredi 2 août

Accident mortel à Ropraz

Lundi 22 juillet, peu après 8?heures, un grave accident de la circulation s’est produit sur la route de Berne, entre les villages de Montpreveyres et de Ropraz. Un train routier a percuté par l’arrière une épareuse du Service des routes qui effectuait des travaux d’entretien. D’importants moyens de secours ont été engagés. La route a été fermée toute la journée pour permettre les secours, puis combattre une pollution due au mazout et permettre l’enquête sur les circonstances de ce drame.
Le conducteur de l’épareuse, collaborateur du Service des routes de l’Etat de Vaud, est un homme âgé de 60?ans, domicilié dans la région. Ejecté de son engin, grièvement blessé, il a été pris en charge par une ambulance et conduit au CHUV. Le conducteur du train routier, un homme de 30?ans, domicilié dans le canton de Fribourg, a été éjecté. Grièvement blessé, il a été transporté au CHUV où il est décédé peu après son admission. Un enfant de 13?ans, domicilié dans le canton de Fribourg, accompagnait le conducteur du camion, il a également été éjecté de la cabine. Grièvement blessé, il a été héliporté au CHUV dans un état grave.
Cet accident a nécessité l’engagement de quatre patrouilles de la gendarmerie, de spécialistes de l’unité circulation, de trois ambulances de STAR Ambulances et du Groupe sanitaire de Lausanne, du SMUR, du médecin REMU, d’un hélicoptère de la REGA, du Service de secours et incendie de Lausanne avec 14 hommes, et 4 véhicules sont intervenus sur les lieux. Les sapeurs-pompiers ont traité une pollution liée à l’écoulement de diesel.
Le procureur de service s’est rendu sur les lieux, il a ouvert une enquête. Les investigations sont menées par les spécialistes de l’unité circulation de la gendarmerie. Afin d’établir précisément les circonstances de cet accident, la police cantonale recherche des témoins susceptibles de fournir tout renseignement. Ils sont priés de prendre contact avec les gendarmes de l’unité circulation au 021?644?44?44 ou avec le poste de police le plus proche.
Photo Florian Cella

Les baraques de pêcheurs réduites en tas de planches

DESTRUCTION Les cinq cabanons de pêcheurs ont été démolis. Ils devraient laisser place à la nouvelle pisciculture en attendant le mégaprojet hôtelier voisin.

«C’est un patrimoine qui disparaît, même dans cet état», s’indigne le député Louis Duc, présent sur la place Nova-Friburgo, mardi matin, alors que le chantier de démolition des cinq ancestrales cabanes de pêcheurs avait débuté à l’aube.
Un brin dépité, son fidèle bob sur la tête, l’homme s’en va alors en direction de la bonne dizaine de policiers qui encadrent le site. Suite à la décision du Conseil communal de démolir ces vestiges, les propriétaires savaient que depuis le 8 juillet tout pouvait se passer et, selon des rumeurs, certains étaient prêts à protester vivement. Il n’en fut rien.
«Les propriétaires avaient jusqu’au 28 février 2013 pour détruire ces cabanons. Ils ne l’ont pas fait, et dès lors nous avions donné une fourchette entre le 8 et le 20 juillet 2013 pour cette démolition. Les propriétaires devaient donc s’attendre à ce que nous entreprenions les travaux, précise le syndic Albert Bachmann. Ceux-là seront refacturés aux propriétaires.»
Quant au déploiement des forces de l’ordre, le syndic l’explique: «C’est le protocole normal lors de ce genre d’opération. La commune demande l’aide du préfet, qui prend alors ses dispositions.» Il en avait été de même pour la destruction du hangar de l’ancien syndic de Prévondavaux.
Mardi matin, une bonne dizaine de policiers étaient présents pour boucler et surveiller le site, ainsi qu’un bateau de la police de la navigation.
Pour rappel, la pisciculture qui se trouve sur la pointe de la place Nova-Friburgo doit être démolie. La nouvelle pisciculture cantonale doit justement être construite sur l’emplacement des défuntes baraques. Son coût est estimé à environ 2 millions de francs.
«Nous aurions souhaité que cela avance beaucoup plus vite. Nous n’avons pas encore de permis de construire pour la nouvelle pisciculture, car suite au dépôt du plan de modification de la zone il y a eu des oppositions. Ces dernières ont été levées en première instance par le Conseil communal staviacois. Mais il y a actuellement recours au Tribunal cantonal», explique Walter Schwab, chef du Service des forêts et de la faune. «Une fois que nous aurons le feu vert nous pourrons alors déposer le permis de construire. Je suis optimiste», ajoute-t-il.

«Je suis persuadé que l’on va gagner»
Les opposants à cette démolition ne se sont pas fait remarquer mardi sur le site. On se souvient que ces derniers avaient lancé une pétition pour s’opposer à la démolition. Celle-là avait recueilli plus de 1800 signatures. En février, les adversaires avaient organisé une manifestation qui avait réuni entre 200 et 300?personnes. Une résolution avait même été proposée par les figures de proue du mouvement d’opposition. Elle demandait au canton et à la commune de revenir sur leur décision de destruction des baraques.
«Je m’attendais à cette démolition. Le déplacement de la pisciculture n’est que le prélude au projet hôtelier pharaonique qui est prévu sur la place Nova-Friburgo. C’est pour ça que je me bats, explique Jean-Marc Mauroux, à la tête du mouvement de fronde.
«Maintenant, nous allons attendre les décisions du Conseil général concernant ce projet. S’il passe la rampe, nous lancerons alors un référendum, et je suis persuadé que l’on va gagner», argumente l’ancien conseiller communal.
Pour se faire une idée du dessein hôtelier et immobilier, baptisé Stavia 2012, les Staviacois ont rendez-vous à la rentrée, le 26 août, pour une présentation publique très attendue.

Quand les toxicomanes laissent traîner leurs seringues

INSALUBRITÉ Une ruelle semble s’être muée en scène de la consommation de drogue dure. Le sol est jonché de seringues, au grand dam du voisinage.

«Qu’ils se droguent, c’est leur problème, mais de là à laisser traîner leurs seringues dans les rues et surtout à la vue et à la portée des enfants, c’est n’importe quoi. J’avais pourtant averti un policier, il y a environ deux semaines», s’insurge Raymond*. Ce Payernois qui habite dans les environs de l’impasse Mauborget est plutôt remonté et on le comprend à la vue de ce véritable cloaque situé entre deux maisons.
Contacté vendredi matin, le municipal de la voirie, André Jomini, n’était pas au parfum de ce sol jonché de matériel d’injection. «C’est sans doute parce que cet endroit n’est pas sur le domaine public et les balayeurs n’y passent pas. Je vais faire le nécessaire», a-t-il plaidé en précisant aussi qu’il n’avait pas eu vent par ces collaborateurs de faits similaires à d’autres endroits.


Police et gendarmerie pas au courant non plus
«Je n’étais pas au courant jusqu’à présent, signale Stéphane Savary, responsable de la police administrative de Payerne, ce mardi après-midi. Nous n’avons pas non plus connaissance de tels cas ailleurs. Par contre, si des gens aperçoivent des seringues, il faut appeler la commune ou la police administrative, que cela soit sur le domaine public ou chez des privés», précise le chef de la police administrative qui ne s’explique pas non plus la présence de ces seringues. «Peut-être ont-elles été jetées là?» avance-t-il.
Du côté de la police cantonale, on n’avait pas connaissance non plus de cette scène de «consommation ouverte». Elle surprend même le porte-parole Philippe Jaton. «C’est n’importe quoi de laisser des seringues comme ça», réagit-il en premier lieu.
Au-delà de l’aspect d’insalubrité publique, la police cantonale n’a rien de particulier à signaler quant à la consommation de drogue sur le secteur. «Payerne n’est pas comparable à Lausanne ou Yverdon-les-Bains. Nous n’avons pas connaissance de deal dans la rue. En principe, le trafic se passe dans les appartements. Nos services effectuent des contrôles et des appartements sont investis. La brigade des stupéfiants, en collaboration avec les gendarmes de Payerne, effectue des perquisitions sous la direction d’un procureur», signale Philippe Jaton.

«La situation se dégrade»
Une autre piste émane de la police cantonale fribourgeoise. Lors d’un point presse la semaine dernière, son commandant Pierre Schuwey a relevé qu’avec la pression mise par la police dans les villes quant aux dealers «le trafic se reporterait sur les zones plus rurales ou dans les villes de district, y compris chez nos voisins vaudois à Payerne», a-t-il signalé en aparté.
Quant à Raymond, il estime que la situation se dégrade à Payerne. «J’y habite depuis dix?ans et pour moi c’est de pis en pis. L’autre jour, dans le secteur de la gare, alors que j’étais sur une terrasse, on m’a proposé de la drogue, ce devait être de la cocaïne, dans de tout petits emballages, tempête-t-il. Une nuit, vers 2?heures du matin, j’ai vu derrière chez moi des gens qui se piquaient. C’est choquant.»
En attendant, ce qui est aussi stupéfiant pour Raymond, c’est qu’il a fallu attendre mardi pour que les seringues disparaissent de ce coin de la ville. Pour Raymond, le slogan «Payerne ville propre, ville agréable» a fait son temps.

* Nom connu de la rédaction.

Diplôme en main et plein de projets pour la vie

PROMOTIONS A l’issue de leurs études, près de 1200 élèves broyards ont décroché leur certificat de fin de scolarité obligatoire, leur maturité ou encore leur certificat fédéral de capacité, en fin de semaine dernière. Diplôme en main et plein de projets pour la vie, ces étudiants du Gymnase intercantonal de la Broye, de l’Ecole professionnelle de Payerne ou ces anciens écoliers profitent désormais de vacances bien méritées.
Retour en textes et images sur les cérémonies ayant couronné ces gybnasiens de talent, ces apprentis, ces anciens élèves du CO de la Broye à Domdidier, désormais à la porte du monde du travail, ces élèves payernois parés pour le changement, ces élèves avenchois et moudonnois avec un futur à construire.

  • Tous les résultats dans notre édition du 11 juillet 2013

L’Hôtel du Château de la Corbière est paré

TOURISME Un hôtel, un restaurant, un immense parc, une chapelle et une plage, le rêve de la famille Glardon a abouti. Le Château de la Corbière ouvre ses portes ce week-end pour une nouvelle ère.
La comtesse de Pourtalès n’en croirait pas ses yeux. Celle qui a résidé dans le château de la Corbière de 1880 à 1901 aurait-elle imaginé que l’endroit, un siècle et des poussières plus tard, soit transformé en un magnifique hôtel de charme.
Le rêve d’Anne Lise et Philippe Glardon s’est réalisé, grâce à une foi de charbonnier. En mai 2011, lors de notre dernière visite, nous les avions laissés au milieu d’un monstrueux et titanesque chantier. Deux ans plus tard, le château, construit en 1830, est méconnaissable. Les Glardon escomptaient onze chambres d’hôtel, ils en ont ajouté quatre. Sept chambres jouent entre modernité et beauté historique, sept autres allient élégance et esprit contemporain et portent toute un nom: chapelle, séquoia, grand large, joran ou comtesse. Quant à la dernière, cerise sur le… château, c’est la chambre panoramique lovée dans la tour, avec un lit restauré qui date de 1530. «Nous avons beaucoup chiné avec mon épouse et chaque chambre est pourvue d’un mobilier exclusif», note Philippe Glardon, les yeux cernés par deux ans et demi d’un travail inlassable.
«Nous sommes fatigués mais heureux. Nous avons dû pratiquement repartir sur un squelette», explique le futur hôtelier.
Pour concrétiser son rêve, la famille a vendu sa maison d’Autavaux, laquelle accueillait déjà des visiteurs avec ses chambres d’hôte. «Nous avons la confiance de partenaires qui ont cru en notre projet, comme la Coreb, la commune d’Estavayer-le-Lac ou l’Union fribourgeoise du tourisme», ajoute Philippe Glardon.

Plus de 2 millions investis
Grosso modo, plus de 2 millions de francs ont été injectés dans le château. En plus des chambres, dont le prix pour une double va de 160 à 380?francs, un restaurant tout public a été aménagé. Le chef broyard Serge Weinberg y reprendra du service. Un grand bar, deux salles au parquet d’époque, dont une de lecture ou réservée aux réunions d’entreprise ont été aménagés, ainsi qu’une terrasse avec une vue imprenable sur le lac.
La semaine dernière, le plancher grinçait encore sous les pas des petites mains qui mettaient la touche finale. «Tout sera prêt pour l’inauguration. Les travaux, c’est bien joli, mais maintenant nous souhaitons enfin accueillir notre clientèle», se réjouit Anne Lise Glardon.
Pour l’ouverture, l’hôtel affiche presque complet et le carnet de réservations a bonne allure. De quoi donner des ailes aux châtelains encore plein d’idées derrière la tête. Dans ses entrailles, le château recèle une immense cave voûtée qui pourrait être valorisée. Quant à la plage en contrebas, elle pourrait être reliée un jour par un télésiège, pourquoi pas. «Il y en avait un à l’époque», rappelle Philippe Glardon.
Dans un premier temps, le Château de la Corbière emploiera 7 ou 8 collaborateurs qui auront fort à faire entre les étages, les chambres, la cuisine, les salles ou la petite chapelle. Cette dernière, érigée par la comtesse, a aussi été rafraîchie. Les premiers mariages sont attendus pour cet été.

  • Ouvert au public dès le 5 juillet. Un après-midi portes ouvertes est prévu le dimanche 21 juillet, www.chateaudelacorbiere.ch

Le destin immobilier staviacois sera spectaculaire

«Les autorités staviacoises ont des responsabilités dans la préparation de l’avenir de la commune et de la région. Elles souhaitent éviter que le désordre immobilier ne s’installe ici» a lancé d’emblée André Losey, vice-syndic de la Cité à la Rose.
Jeudi 27 juin, il a présenté, en compagnie des promoteurs de Gefiswiss et des architectes d’Archicam, l’immense projet qui a pour patronyme L’Habitat de la Prillaz. Dans ce quartier, situé près de la salle éponyme, tous ces partenaires entendent développer par étapes, sur les 100?000?m2 de terrain à disposition, un potentiel de 640 logements en propriété par étage et en location. Un parc public de 18?000?m2 et un parking public d’environ 100?places de parc sont aussi englobés dans ce pantagruélique concept immobilier et urbanistique.
Mais quelle idée a donc piqué la commune pour développer un tel projet? «A titre indicatif, la population du canton a crû de 28% depuis 2000, celle de notre district de 31% et celle de notre commune de 28%, explique André Losey. Pour Estavayer-le-Lac, avec ses 6060 habitants, cela correspond à un besoin régulier moyen de 100 nouveaux appartements par an».
Face à ce manque général de logements, propriétaire de la presque totalité des parcelles, la commune a donc pris les devants. Elle a mis au concours le développement de la zone de la Prillaz et le choix s’est porté sur Gefiswiss et Architram, pour fonder L’Habitat de la Prillaz SA.

Plus grand plan d’aménagement du canton
Pour ce plus grand plan d’aménagement de détail du canton de Fribourg, la commune détient 10% du capital de cette société. En juillet 2012, la participation financière de 1,7 million de francs de la commune a été validée par le Conseil général.
Les 10 hectares ont été divisés en 8 secteurs. Ils seront construits successivement, l’un après l’autre, sur une quinzaine d’années. «Chaque étape fera l’objet d’une décision spécifique aussitôt que les appartements ou les immeubles de l’étape précédente auront été vendus», précise le vice-syndic.
Le plan d’aménagement de détail est sous toit, après six mois de travail pour les ingénieurs, paysagistes, architectes, urbanistes, spécialistes de la mobilité et de l’environnement, entre autres. Le PAD est actuellement déposé au canton pour examen préalable. Dès la réponse attendue avec confiance par les promoteurs, le projet sera ensuite mis à l’enquête. L’Habitat de la Prillaz déposera ensuite une demande de permis de construire pour les deux premiers secteurs C1 et C2 d’abord. Cela représente la construction de 13 bâtiments pour environ 200 appartements. Les travaux pourraient alors débuter au printemps 2014 et les premiers logements mis à disposition à fin 2015.

Des places de travail
En attendant, pour éviter qu’Estavayer-le-Lac ne devienne une cité-dortoir, les autorités ont pris les devants en mandatant une société pour développer notamment la zone industrielle des Marais. «Notre souci c’est aussi de trouver des places de travail pour les habitants, grâce à des entreprises génératrices d’emplois», conclut André Losey.
Et puis un autre projet devrait aussi voir le jour dans le même quartier, avec le déplacement des terrains de sport à la route de Tousvents.

Près de 640 logements à Estavayer

Au moins 45 immeubles sont projetés à l'entrée nord de la ville d'Estavayer-le-le-Lac. De quoi créer près de 640 logements sur une quinzaine d'années et faire croîte la population de 30%.

Présentation complète du projet Habitat de la Prillaz, dévoilé le jeudi 27 juin dernier, dans notre prochaine édition.

L’accueil parascolaire est relancé

Le soulagement était palpable, mercredi 19 juin dernier à Moudon, à l’heure de l’apéro, après la séance du Conseil intercommunal de l’Association du réseau d’accueil de jour Broye-Vully (ARAJ Broye-Vully). Tout sourire, le président de l’association, le municipal payernois Jacques Henchoz savourait le premier pas tangible vers la création de structures d’accueil parascolaire obtenu à l’unanimité des délégués présents.

Bien préparé
Cette fois, rien n’avait été laissé au hasard et le comité directeur de l’ARAJ n’avait pas ménagé sa peine pour préparer le terrain. Une séance d’information, organisée en mars dernier, avait permis de poser les enjeux et les responsabilités des collectivités publiques en la matière.
Mais elle avait aussi permis de bien relever la latitude laissée à chaque commune de créer ou non une structure en fonction des besoins de sa population en passant par le groupement scolaire dont elle fait partie. Puis, les délégués des communes auprès de l’ARAJ Broye-Vully avaient disposé d’assez de temps pour répercuter l’information et permettre aux communes de les mandater clairement. Dans ces conditions, le résultat clair et net obtenu à Moudon est un grand pas en avant.

Forte demande
Durant cette période transitoire, certaines communes ou groupements scolaires ont ainsi pu mesurer la demande en s’adressant directement aux parents des enfants scolarisés dans leurs établissements.
C’est ainsi que, sans surprise, du côté de Lucens et de Moudon, qui connaissent un important développement démographique essentiellement constitué de pendulaires travaillant sur la région lausannoise, il appert que la mise sur pied d’un accueil parascolaire est plébiscitée. 90% des nouveaux arrivants, l’appellent de leurs vœux, alors que du côté des «anciens» habitants de la région ou encore des habitants des petites communes, la demande est nettement moins forte. Du côté de Lucens, on s’est donc fixé le but d’offrir une structure dès la rentrée 2014, alors que la plupart des autres projets arriveront à maturation pour la rentrée 2015.
Quoi qu’il en soit, le OK du Conseil intercommunal va permettre au comité directeur de l’ARAJ d’aller de l’avant dans ce dossier. Jacques Henchoz a souligné que le groupe de travail, qui avait été mis en veilleuse après un premier refus des délégués, va être réactivé. Chaque association scolaire y sera représentée par un délégué dès le départ des travaux. Il s’agit d’impliquer toutes les parties et de leur permettre de bénéficier des idées, des solutions, des uns et des autres, pour parvenir aux meilleures solutions pour chacun.
Les principes approuvés en adoptant les modifications des statuts de l’ARAJ Broye-Vully, donnent les clés aux communes qui choisissent d’offrir et de financer l’accueil parascolaire dans le périmètre et par le biais de l’Association scolaire dont elles font partie, à savoir AISMLE (Moudon-Lucens et environs), ASIEGE (Granges et environs), ASIPE (Payerne et environs) et ASIA (Avenches et environs). Ce sont ces associations qui déterminent les besoins, l’implantation, la capacité et comment la couverture du déficit de la structure sera répartie entre les communes membres.
De son côté, l’ARAJ établit la politique tarifaire conformément aux exigences de la loi. Elle calcule le revenu déterminant des parents, établit les contrats, facture les frais aux parents. Elle encaisse les subventions cantonales et les participations des associations scolaires et finance le fonctionnement des structures. C’est aussi l’ARAJ qui contrôle le fonctionnement financier des structures, soit la tenue du budget et leurs comptes.
On peut noter que l’ARAJ propose une facturation par tranche d’accueil (matin, midi, après-midi) qui doit permettre une transparence des coûts. Les repas seront facturés aux parents sans subvention. Le but est d’arriver à une participation des parents à hauteur de 50% des coûts engendrés.
Aujourd’hui, la balle est dans le camp des communes et des groupements scolaires qui sont habilités à lancer des projets avec le soutien de l’ARAJ.

  • Plus d'infos dans notre édition de la semaine

Barre des 5000 atteinte au Red Pigs

FESTIVAL Quelque 5000 festivaliers ont rejoint la place du Marché de Payerne pour les trois jours de Fête de la musique.
Si la soirée payante du jeudi a été arrosée, la météo s’est heureusement améliorée lors des deux soirées suivantes.

«Cela faisait longtemps que nous n’avions pas joué devant des parapluies. Ça fait plaisir de voir un peu de pluie dans un festival.» Lancée jeudi soir par Gaétan Réchin, chanteur et guitariste du groupe français Pony Pony Run Run, révélation musicale de l’année 2010, cette petite phrase n’a guère fait sourire les spectateurs présents jeudi soir à l’ouverture du Red Pigs Festival ni les organisateurs.
En effet, si la manifestation n’a pas été mise à mal par les bourrasques de vent et l’orage de grêle survenu en fin de journée, la malédiction semblait devoir à nouveau toucher le feu d’artifice musical payernois. Heureusement, la pluie n’allait pas durer, au grand soulagement de Christian Friedli, municipal et président d’organisation: «A priori, je dirai qu’il y a au moins 1000?personnes pour le concert d’Uriah Heep. C’est moins que nous espérions, mais mieux que ce que nous craignions vu la météo peu engageante vers 21?h.»


Structures de bar repensées
Finalement, quelque 1200 spectateurs ont été comptabilisés lors de cette soirée payante, conclue par les légendaires et impressionnants rockeurs. Avec 1700 visiteurs le vendredi et 2100 le samedi, les deux fois sous un magnifique soleil, les efforts consentis au niveau de l’infrastructure ont finalement été mis en valeur. Ce sont ainsi 5000 spectateurs qui ont fréquenté la manifestation broyarde. «Nos structures de bar repensées et déplacées offraient un plan pluie identique, tout en améliorant radicalement l’aspect sonore et l’écoute pour le public. Et la plus grande scène que l’on ait jamais montée sur la place du Marché était cette fois dans l’axe exact des entrées du festival. L’ensemble donne au Red Pigs de vraies allures de festival», se réjouit Sara Tappy, chargée de communication.
Avant le feu d’artifice final du samedi avec les stars de Sinsemilia, venus proposer Tout le bonheur du monde au public payernois, la chaîne de la RTS Option Musique avait choisi la scène de la place du Marché pour sa Fête de la musique. Conclu par le chanteur avenchois Christian Tschanz, ce début de soirée a permis le vernissage du second volume de la compilation Les artistes suisses ont du talent, produit en collaboration avec la Fondation romande pour la chanson et les musiques actuelles (FCMA).

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