Aimée Rapin, éternelle depuis 150 ans

«Qu’on ne parle surtout pas de mes bras. On doit juger mes toiles comme celles des autres», disait l’artiste peintre Aimée Rapin. Dotée d’un talent incroyable, malgré le fait d’être née sans bras, l’enfant de Payerne a laissé une trace incomparable, avec peut-être 3000 œuvres à son actif de par le monde, réalisées avec les pieds. Le 14 décembre dernier, quelques connaisseurs ont peut-être pensé à elle pour les 150 ans de sa naissance. Nous lui rendons ce petit hommage un mois après, pour ne pas oublier le talent qui fut le sien.
Sa nièce, Simone Rapin, lui a rendu un vibrant hommage dans un ouvrage paru en 1996, aux Editions du Musée de Payerne. Celle qui tendait le pied vers la toile, exigeait de toute sa jambe jusqu’à la hanche, l’obéissance et la souplesse d’un organe reposé. Elle s’en expliquait: «Pour manger, c’est mon pied gauche qui me sert; pour peindre, le pied droit… Mais pour marcher, c’est encore les deux mêmes pieds qui doivent me soutenir.» (...)

  • Suite et plus d'infos en images dans notre édition de ce jeudi 17 janvier 2019.

Epilogue heureux pour les Cherpillod

Le nouveau rural destiné en priorité au gros bétail est impressionnant. Une centaine de bovins y sont déjà installés, mais seule une trentaine de vaches laitières l’ont rejointe. «La salle de traite n’est pas terminée et pour le moment nous utilisons une traite mobile. Les bêtes y accèdent par une rampe et quand c’est gelé c’est terrible, elles glissent», explique Eddy, responsable du bétail laitier et de la traite. «Nous avons même licolé les vaches qui n’apprécient pas cette grimpette pour les aider».
Avec la mise en service du nouveau rural, le jeune agriculteur retrouve des conditions de travail presque normales. «Juste après l’incendie, et alors que le bétail laitier était disséminé dans plusieurs écuries libres, donc vieilles et inadaptées, j’ai trait à la main. Puis, à la boille et finalement j’avais à nouveau la traite directe», raconte Eddy. C’est lui le passionné de gros bétail et comme le reste de sa famille il n’imaginait pas poursuivre dans le métier sans couler du lait. (...)

  • Suite et plus d'infos dans notre édition de la semaine.

Le CO en pleine réalité augmentée

«Le parfum des pierres, dans l’herbe de l’été…» Le jeune Adam ne récite pas ce haïku en pleine nature, dans la quiétude d’un jardin japonais, mais devant un simple rideau de tissu vert, installé dans le hall du Cycle d’orientation de Domdidier. Ce lundi, l’élève de 9e HarmoS répétait avec ses camarades Emma et Gabriel, sous l’œil et l’oreille attentifs de Julie Trisconi, enseignante de français. Avec environ 150 élèves de l’école, ils animeront un arteplage dans le cadre du Festival des lumières. L’événement illumine la vieille ville et le Musée de Morat du mercredi 16 au dimanche 27 janvier. (...)

  • Suite et plus d'infos dans notre édition de ce jeudi 17 janvier.

Pour les ambulanciers, l’urgence, c’est la vie

Le Centre de secours du Nord vaudois et de la Broye nous a ouvert ses ambulances, le temps d’une dense journée entre urgences et transferts.
Les ambulanciers ne sont pas là pour se substituer au corps médical. Leur rôle consiste à intervenir, évaluer la situation et prendre des décisions
rapides qui orienteront le patient vers une prise en charge optimale. Une course contre la montre que nous avons suivie lors d’un reportage.
L’occasion aussi de faire un petit bilan de santé avec cette nouvelle structure subventionnée par le canton de Vaud et les communes de la Broye fribourgeoise. Désormais, elle doit faire face à la concurrence d’entreprises privées, du moins pour les transferts interhospitaliers.

  • Reportage illustré dans notre édition de la semaine.

Lift et lifting pour le Café du Marché

«On ne peut pas refaire le centre historique de notre ville sans proposer un établissement public digne des investissements consentis. Il en va de l’attractivité du centre-ville qui doit rester vivant», a lancé, lundi matin, la syndique Christelle Luisier Brodard, lors de la présentation du projet d’extension du Café du Marché. Comme convenu un ascenseur public reliant la rue de Lausanne à la place du Marché.
Ce café a été acquis en 2009 par la commune, pour le prix de 960 000 francs. Il a été rénové en 2014 pour une somme de 660 000 francs, afin de permettre l’accueil de l’Office du tourisme et l’exploitation du café par l’Association des amis de la maison de l’abbatiale. Le bâtiment comporte aussi deux appartements loués.
Lors des réflexions menées dans le cadre du développement du projet de valorisation du site, le Café du Marché, par sa situation et son cachet, est apparu comme une opportunité à la valorisation touristique du site. Le nouveau concept muséographique, ambitieux, estime une fréquentation de 30 000 à 40 000 visiteurs par an. Pour la Municipalité, il est apparu très rapidement que ce café, dans sa forme et son modèle d’exploitation actuels, ne constitue pas une offre d’accueil suffisante. «La paroisse de Pacore a fait un travail fantastique, mais ce n’est pas viable avec 24 places intérieures», a déclaré le municipal André Bersier. Le bail avec l’association tenancière, ainsi que la convention passée avec l’Eglise évangélique réformée du canton de Vaud, pour la mise à disposition d’un espace de rencontre, matérialisée par le Café du Marché, seront dénoncés. (...)

  • Suite et article complet dans notre édition de la semaine.

Réactions aux vols de nuit supplémentaires

Des vols d’entraînement de nuit les mercredis soir en plus des lundis soir, voilà qui fait bondir l’Association pour la sauvegarde des intérêts des communes broyardes touchées par l’aérodrome de Payerne (ASIC). «Nous sommes mis de côté, nous sommes surpris de l’apprendre par communiqué de presse. Nous allons intervenir auprès du DDPS (ndlr: Département fédéral de la défense, de la protection de la population et des sports)», s’énerve Cédric Péclard, syndic de la commune des Montets et président de l’ASIC.
De fait, l’armée a informé, le 27 décembre dernier, d’une nouvelle étape dans le projet de service de police aérienne 24 (PA24). Dès 2019, elle élargit ses horaires de 6 h à 22 h, 365 jours par an, week-ends et jours fériés compris. Depuis 2016, c’était deux avions armés prêts à intervenir en semaine de 8 h à 18 h pendant 50 semaines, puis une disponibilité étendue à 365 jours par an depuis janvier 2017. Fin 2020, l’armée suisse assurera une couverture 24 h sur 24, 365 jours par an.
Pour l’ASIC, ces vols d’entraînement supplémentaires de nuit sortent du règlement d’exploitation de l’aérodrome militaire de Payerne. «Il stipule que les vols de nuit et crépusculaires avec des avions de combat à réaction ont lieu d’octobre à mars le lundi soir, avec réserve pour le mardi, de 18 h à 22 h. Il prévoit des exceptions pour des interventions de la police aérienne ou des vols de démonstration, mais pas pour des vols d’entraînement supplémentaires», relève Cédric Péclard. «Nous ne sommes pas contre l’aérodrome mais le règlement d’exploitation doit être respecté.» (...)

  • Suite et plus d'infos dans notre édition de ce jeudi 10 janvier.

Joyeuses Fêtes

Dernière parution 2018: ce jeudi 20 décembre.

Première parution en 2019: 10 janvier.

Toute l'équipe de La Broye Hebdo vous souhaite de belles fêtes et d'ores et déjà une excellente année 2019 en notre compagnie.

Des mesures pour renforcer la sécurité

Lutter contre le sentiment d’insécurité à Payerne, oui, mais lequel? La question a occupé le Conseil communal, réuni pour sa dernière séance de l’année le jeudi 13 décembre dernier. Les 57 conseillers présents avaient à se prononcer sur le nouveau concept sécuritaire que propose la Municipalité. Pour lutter contre le sentiment d’insécurité, cette dernière entend renforcer la présence sur le terrain par la répression et la prévention.
Concrètement, cela passera par l’engagement de deux assistants en sécurité publique (ASP), en plus des cinq collaborateurs que compte actuellement le service, ainsi que la mise en place d’un groupe de médiateurs. Le tout pour une enveloppe de 240 000 francs mis au budget 2019. Alors que les médiateurs auront pour mission de désamorcer les conflits et de favoriser le lien communautaire, les ASP poursuivront leurs tâches actuelles: lutte contre le littering et autres incivilités, intervention suite aux problèmes survenant à la tombée du jour, notamment sur les places de jeux, ou encore la surveillance des établissements publics. (...)

  • Suite et plus d'infos dans notre édition de la semaine.

Un budget déficitaire qui en annonce d’autres plus inquiétants

«Pour l’Etat, les communes sont des vaches à lait!» Les paroles du conseiller communal en charge des finances Philippe Aegerter résument bien l’ambiance de la séance du Conseil général de jeudi soir à Estavayer-le-Lac. Certes, le législatif a approuvé à l’unanimité des 54 membres présents et au pas de charge le budget 2019; mais avec de l’inquiétude. Pour l’an prochain, il table sur un déficit «pas encore astronimique» de 242 705 francs pour un total de charges de 47 676 490 francs. Mais les prévisions de la planification financière jusqu’en 2013 — premier exercice du genre pour la nouvelle commune — font peur avec des déficits de plus d’un million dès 2021. «Comment ose-t-on présenter une telle planification», s’est insurgé Steve Pillonel (Groupe indépendant).
La faute aux charges liées (les participations à des collectivités publiques). La faute à l’Etat qui charge le bateau des communes, a répondu Philippe Aegerter. Et c’est sans compter les effets de la future réforme fiscale fédérale (en votation au printemps prochain) qui risquent de mettre les communes encore plus en difficulté. (...)

  • Suite et plus d'infos dans notre édition de la semaine.

 

Automobiliste retrouvé blessé à Cheyres – appel à témoins

Vendredi 14 décembre 2018, vers 22 h 10, une ambulance était sollicitée dans les Crottes-de-Cheyres, car des tierces personnes avaient découvert un homme blessé dans son véhicule immobilisé au milieu de la chaussée. Il a été pris en charge et conduit dans un hôpital. Ses jours ne sont pas en danger.
Dépêché sur les lieux dans une deuxième phase, la Police cantonale a constaté que la voiture, un utilitaire de couleur grise, ne comportait aucun dommage. Selon les premiers éléments recueillis, le conducteur, âgé de 50 ans et domicilié dans la région, était légèrement blessé au niveau de la tête.
Pour l’heure, les circonstances exactes de cette événement ne sont pas établis. Une enquête est en cours.
Appel à témoins: Les témoins éventuels, notamment les tierces personnes qui ont fait appel aux secours, sont priés de prendre contact avec la Police cantonale Fribourg au 026 304 17 17.

(réd. Photo prétexte)

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