Record de fêtards pulvérisé et esprit intact

CARNAVAL La 118e?édition des Brandons de Payerne a vécu le week-end dernier. L’état d’esprit a été excellent et aucun pépin n’est à signaler. De plus, le record de spectateurs a été battu dimanche, avec près de 18?000 entrées comptabilisées. Miss Suisse et Clara Morgane ont créé l’événement, entre autres.

Coup de bluff réussi pour le Comité des masqués. Les 118es Brandons s’annonçaient sulfureux et pleins de surprises. Les promesses ont été tenues du début à la fin des festivités. «C’est vrai, on a joué la carte de la provoc, avec la venue de Clara Morgane. Certains croyaient que c’était un canular. Eh bien non» rigole le président Sylvain Hostettler. «Je précise aussi que sa venue a été entièrement sponsorisée et, disons-le, équivaut au prix d’un char», rassure Vin-Vin. La Française était aux côtés de Miss Suisse Alina Buchschacher. Ça, c’était pour le «buzz» du dimanche et l’effet médiatique a été retentissant. Du jamais vu, tout comme la fréquentation du cortège, avec 17?913 entrées comptabilisées. Le record de l’an dernier est ainsi pulvérisé.
Un cortège de haute qualité, véritable carte de visite des Brandons, avec une météo des plus idéales. Autre moment fort, le cortège des enfants, le samedi après-midi, avec 11?500 personnes recensées. «Pour nous, c’est la relève et quelque part le salaire des Brandons», se réjouit-il.
Côté esprit, les Brandons ont aussi connu leurs moments d’apogée avec les railleries sur les vitrines, le journal des Brandons qui porte cette année le titre La Déguillée, eu égard à l’abbatiale en mauvais état. On a aussi vu trois compères réquisitionner la pinte communale pour en faire leur commissariat et tant d’autres anecdotes à faire sourire, entre les grands rendez-vous de cette édition d’anthologie qui s’est terminée lundi soir avec la Nuit des chineuses, très courue elle aussi.
Côté sécurité, aucun incident n’est à signaler et les festivités se sont déroulées dans un excellent état d’esprit, ce qui réjouit bien entendu les organisateurs. Car réunir des dizaines de milliers de visiteurs et fêtards sans pépin, c’est aussi un sacré défi qui met du baume au cœur des Payernois.
Côté finances, il est encore trop tôt pour tirer un bilan. Mais selon le président, cela ne devrait pas trop poser de problème. Le comité, à peine remis de toutes ces émotions, remettra alors la compresse, avec un laps de temps supplémentaire, car la 119e?édition aura lieu du 7 au 10 mars 2014.

  • Retrouvez nos 3 pages couleurs dans l'édition du jeudi 21 février 2013 et notre galerie internet ci-contre.

Bry - 20.02.2013

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Toutes les galeries

Un sacré vent de braises s'invite pour les Brandons

CARNAVAL - Le Comité des masqués de Payerne, comme à son habitude, fait monter la mayonnaise la semaine avant les Brandons. 118e?édition oblige, le charivari payernois était annoncé comme «sulfureux», par l’équipe du président Sylvain Hostettler. Ainsi, mardi, on a appris que c’est Clara Morgane, ex-star du porno et chanteuse française qui lancera la parade colorée. Un sacré «buzz». Puis, hier, tandis que l’abbatiale avait revêtu son clin d’œil carnavalesque, une nouvelle fresque était déroulée sur l’Hôtel de Ville. On y voit notamment la syndique sur une moto, partant en campagne pour sauver l’abbatiale. Mais d’autres surprises attendent les visiteurs. Décidément, les Cochons rouges ne sont plus à une facétie près.

 

Toutes les infos dans notre édition de ce jeudi 14 février 2013.

Des flammes, des miss, plein de bisous

AGITATION La 118e?édition des Brandons s’apprête à enflammer Payerne du 15 au 18 février. En plus d’un programme
bien ancré, le CDM annonce les nouveautés avec un grand câlin à la gare, le jour de la Saint-Valentin et tant d’autres farces.
Vendredi dernier, le Comité des masqués a distribué des confettis aux petits écoliers payernois, qui participeront au cortège des enfants le samedi après-midi.

Les Brandons 2013 s’annoncent colorés et pleins de surprises, comme sait les concocter le Comité des masqués (CDM). 118e?édition oblige, couleurs de feu pour les fêtards, du rose pour les amoureux et du rouge à lèvres plein le visage pour le président Sylvain Hostettler, entouré par des miss, connues ou encore secrètes.
Des bisous à la gare
Essayons d’y voir plus clair. Juste avant le loto en faveur des écoles du jeudi 14 février, le rose sera à l’honneur avec un «free hug» à la gare de Payerne, dès 17?h?13. Entendez par là un grand câlin gratuit pour tous les amoureux, histoire d’allumer le brasier carnavalesque.
Le lendemain, vendredi, pendant que les 997 convives se rassasieront à la Halle des fêtes pour une soirée masquée qui affiche complet, le village de fête sera ouvert dans la cour du Château.
Samedi, tandis que les vitrines des commerces seront marquées de blanc, le Journal des Brandons annonce d’ores et déjà une édition avec des pages illustrées en couleurs. C’est une première.
Une miss et un tsunami
Les enfants défileront le samedi, dès 15?h?03, avec un parcours rallongé, pour les 1200 participants, avec 20?classes et 12 Guggen. Les mêmes cliques emmèneront la parade dominicale, clou des Brandons, qui s’ébranlera à 14?h?23. Le départ du sulfureux cortège sera donné, notamment par Alina Buschacher, Miss Suisse 2012. Une autre surprise de taille, selon le président, attend les spectateurs: «Un vrai tsunami à talons aiguilles, charme et élégance, conjugués d’une certaine innocence», prédit le facétieux président, des flammes plein les yeux. Nous n’en saurons pas plus. D’ailleurs le CDM prévoit d’autres farces dès mercredi prochain, de concert avec les mours du Journal des Brandons. Il faudra donc ouvrir les mirettes.
Tant le président que le responsable de la communication, Sébastien Galliker, annoncent un budget de 350?000?francs, dont 120?000?francs pour les deux cortèges. Le CDM attend 15?000 spectateurs pour le dimanche et, pourquoi pas, battre le record de 2012, avec 17?012 entrées.
Les festivités prendront fin le lundi, avec les Tumulus qui feront hurler les enfants pour la 115e?année. Une fois les bambins au lit, les chineuses se lanceront dans une nuit qui leur est dédiée depuis des lustres.

Léchelles tout en contrôle

SKATER HOCKEY Dans la série de la peur contre la relégation, les Léchelles Coyotes ont remporté de manière convaincante leurs deux premières rencontres, face à Murist. Le premier match, capital pour donner un ascendant psychologique à son vainqueur, a pris une direction totalement inattendue. Léchelles marquait deux fois après 6 et 14?secondes de jeu, par Lorry Michel et Ludovic Koller; ce qui doit constituer un record dans les annales de la 1re division. Léchelles Coyotes continuait d’enfoncer le clou et inscrivait encore trois buts pour mener largement 6 à 0. Murist/Montet Black Tigers reprenait leurs esprits lors du 2e tiers-temps pour revenir à 8-3. N’ayant plus rien à perdre, les hommes de Jérôme Currat lançaient toutes leurs forces dans la bataille et revenaient même à deux longueurs à 5?minutes et 40?secondes de la fin. Laurent Ding avait une chance énorme de ramener le score à 8-7 à la 57e mais le gardien Yann Frossard effectuait une parade décisive. «Ce fut, de loin, notre meilleur premier tiers-temps de la saison. On s’est fait peur à la fin mais, avec cette première victoire dans la série, l’essentiel est acquis», commentait, rayonnant, le coach léchellois Florent Christan.
Lors du 2e match, son équipe confirmait son succès initial en gagnant facilement 14 à 4 (5-2, 3-2, 6-0), vendredi dernier. Les Coyotes sont parvenus à clore la série en s'imposant 7 à 4 à domicile, mercredi 6 février dernier et se maintiennent en première division broyarde.
Léchelles - Murist 8-6 (6-0, 2-3, 0-3)
Buts: 1re Michel 1-0, 1re Koller 2-0, 3e Hayoz 3-0, 13e Page 4-0, 13e Michel 5-0, 15e Michel 6-0, 23e Ding 6-1, 26e Koller 7-1, 28e Ding 7-2, 34e Page 8-2, 35e Berger 8-3, 49e Ding 8-4, 51e Ding 8-5, 55e Ding 8-6.

Plus de terre que de sucre dans les betteraves en 2012

SUCRE Réunis en assemblée la semaine dernière, les planteurs de betteraves de la Broye vaudoise, à Corcelles/Payerne, et du canton de Fribourg, à Saint-Aubin, ont tiré le bilan de la campagne 2012.

Même constat chez les uns et les autres, cette année-là sera vite à oublier. Les conditions météorologiques ne sont pas étrangères à cette situation, tant pour le développement de maladies que pour les conditions de livraison. La campagne de chargement, entre le 21 septembre et le 22 décembre, s’est faite sous la pluie, le froid, la neige et le gel. Pour les membres de la société d’exploitation de la nouvelle rampe de Domdidier-Avenches se sont ajoutés des problèmes techniques à répétition qui ont entravé le bon déroulement des opérations de chargement.

Dossier complet dans notre édition du 7 février 2013

Bry - 06.02.2013

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Cambriolés pendant un enterrement

CRAPULEUX Les deux maisons des fils d’une défunte ont été cambriolées durant son enterrement. La famille a choisi de témoigner pour éviter à d’autres une telle mésaventure, même si le lien n’est pas confirmé par la police cantonale vaudoise.
«On m’a dit qu’il y a une cinquantaine d’années, à chaque enterrement dans un village, les familles faisaient en sorte de faire surveiller leur ferme. Je me demande s’il ne faudrait pas revenir à une telle manière de faire.» Pour Christophe et Pascal, ainsi que leur famille, la vie n’a pas été tendre, la semaine dernière. Non seulement, les deux frères ont dû dire adieu à leur maman, décédée dans sa 63e?année, mais ils ont en plus constaté le cambriolage de leurs deux maisons, pendant les obsèques. Si le phénomène n’est pas nouveau, Pascal tient aujourd’hui à mettre en garde les familles touchées par un deuil de penser à la possibilité d’un cambriolage durant la cérémonie funèbre, même si le lien n’est pas confirmé par la police cantonale vaudoise (voir encadré).
«Le cambriolage en lui-même, nous a presque paru anodin, ou du moins futile, par rapport à la douleur que nous vivions, poursuit l’enseignant. Finalement, ce sont des vitres cassées, des armoires ou tiroirs vidés et un peu d’argent ou des bijoux volés. Soit peu d’émotion à comparer avec la peine de perdre sa maman. Mais d’un autre côté, ce sont des gouttes d’eau supplémentaires dans un vase de la douleur déjà bien plein.» Alors que la cérémonie venait de se terminer, c’est Christophe qui a été prévenu qu’une vitre de sa maison était cassée, par sa belle-mère, alors qu’elle ramenait ses enfants de l’école. Il contacte alors la police, avant d’appeler son frère, voisin immédiat, en train d’accueillir famille et amis à la réception d’après cérémonie, pour savoir si le portail d’entrée de sa maison était resté ouvert.
La police constatera alors qu’une vitre est également cassée chez le cadet. «D’après les traces de pas dans la neige, il semble que deux malfrats ont opéré de concert, un seul pénétrant dans les maisons pendant que le second faisait le guet. Ils ont finalement commis beaucoup de dégâts par rapport à la futilité de ce qu’ils ont pu emporter», commente encore le lésé. Pascal espère désormais que les analyses ADN, collectées sur place par le sang d’un cambrioleur qui s’est blessé en brisant la vitre, permettront d’appréhender les coupables.
Responsable du service pour les Pompes funèbres générales, Martine Perrin est, pour la première fois, confrontée à un tel cas, même si elle connaissait déjà le phénomène. «Depuis qu’un cambrioleur avait été pincé il y a quelques mois, je n’avais pas entendu parler de nouveaux cas et j’avais arrêté de prévenir mes clients de cette possibilité de cambriolage, explique-t-elle, confirmant les dires de la police cantonale vaudoise. Par contre, depuis quelques années, il faut vider les urnes destinées aux cartes de condoléances le plus souvent possible, car cela arrive régulièrement que des voleurs s’en chargent, espérant y récolter un peu d’argent».

Le train Lausanne-Payerne déraille

Samedi, à 8 h 55, un éboulement a provoqué le déraillement d’une rame de la S21 Lausanne–Payerne entre Châtillens et Ecublens-Rue. Il n’y a pas de blessés,
mais la rame a été endommagée. Les travaux de remise sur rails du train et de dégagement de la voie dureront plusieurs jours. Un service de bus de
substitution a été mis en place entre Moudon et Châtillens.

Une rame de la ligne S21 Lausanne-Payerne a heurté les débris d’un éboulement survenu entre Châtillens et Ecublens-Rue. Une quinzaine de voyageurs se trouvaient dans le train. Il n’y a pas eu de blessés, mais le train a été fortement endommagé et les deux premiers éléments de la rame ont déraillé.
Les travaux de remise sur rails du train et de dégagement de la voie ont débuté. Ils dureront plusieurs jours, selon les premières estimations. Durant cette interruption,
un service de bus de substitution a été mis en place sur la ligne: les trains de la ligne S21 du RER Vaud sont remplacés par des bus entre Châtillens et Moudon.

En novembre dernier, trois coulées de boue successives ont bloqué cette ligne, un peu plus bas, avant Moudon. La plus longue interruption a duré deux semaines.

Elles ne se cherchent pas des crosses

On entend parfois dire que le sport est rassembleur et générateur de paix. La maxime est souvent loin de se vérifier. Un sport peut se targuer de remplir ces critères: l’unihockey. «Cette discipline interdit les contacts et respire le fair-play», comme le confirme Jérôme Durussel, organisateur d’un tournoi comptant pour le championnat de 2e?ligue féminine, dimanche dernier à Moudon.
Deux équipes broyardes ont pris part à cette compétition. Constituée de jeunes joueuses, l’équipe féminine de l’Unihockey Club Payerne effectue seulement sa 2e?saison et profite de chaque match pour engranger de l’expérience. Les Payernoises s’inclinaient par deux fois, respectivement 8 à 3 face à Bevaix II et 8 à 2 contre Les Rouge et Or du Locle. Quant aux filles de Moudon, elles connaissaient également l’amertume de la défaite, face à Corcelles-Cormondrèche (1-6) et Sâles (4-9).
Les effectifs des Broyardes
Payerne: Justine Schorpp (gardienne), Séverine Kloug (gardienne); Océane Colleu, Amélie De Oliveira, Iwana Ducry, Laura Jan du Chêne, Raïssa Lambert, Roxane Lambert, Julie Queloz, Aurélie Rosset, Lina Stauffer, Camille Thiébaud, Ludivine Weber. Orane Jan du Chêne. Entraîneur: Matthieu Oberti.
Moudon: Marlène Aguet, Laetitia Cornu, Stéphanie Gilliard, Magali Grandgirard, Corinne Monney, Lucile Morard, Lucie Nicolier, Carmen Pochon, Zoé Vulliens, Chloé Zosso, Samantha Durussel, Christine Jöhr, Raphaëlle Murit. Entraîneur: Loïc Emery.

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