Bry - 01.05.2013

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Toutes les galeries
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Toutes les galeries

Cyclistes en boucle dans la région broyarde

TOUR DE ROMANDIE «Théoriquement, l’étape devrait se terminer par un sprint massif. Mais avec son profil casse-pattes avec les côtes entre Cheyres et Châbles, puis entre Granges-de-Vesin et Aumont que Bernard Bärtschi, concepteur du tracé du Tour de Romandie a placées dans les 10 derniers kilomètres, un baroudeur pourrait aussi s’imposer en solitaire. Autant dire que la liste des favoris est assez large.» Directeur du Tour de Romandie, Richard Chassot se réjouit de voir son épreuve, lancée mardi soir en Valais par un prologue en côte, faire étape dans sa région d’origine. Ce sera ce vendredi 26 avril pour une étape en trois boucles, serpentant la région broyarde et ses nombreux atouts, comme les lacs de Neuchâtel et de Morat, longue de 181?km et proposant quelque 1900?mètres de dénivelé.

A l’occasion de la présentation du tracé complet de la boucle romande 2013, vendredi 12 avril dernier aux Diablerets, le directeur a également rappelé que les coureurs signeront la liste de départ dès midi au sein du village du Tour. Les professionnels des 21?équipes en lice s’élanceront à 12?h?47, suite au coup de pistolet donné par le freestyler payernois Mat Rebeaud. Selon la moyenne horaire calculée la plus rapide, le vainqueur devrait franchir la ligne d’arrivée vers 17?h.

Village de fête sur la place de l’Hôtel-de-Ville
Départ et arrivée de l’étape étant prévus sur l’avenue Général-Jomini, la zone festive des organisateurs de l’épreuve, la cantine d’animation des responsables locaux ou le plateau des diverses émissions en direct sur RTS2 (Un P’tit Tour chez vous de 15?h?35 à 16?h?10; Après le Tour de 17?h?50 à 18?h?15) seront situés à deux pas de là, sur les places de l’Hôtel-de-Ville et Général-Guisan. «Avec le départ et l’arrivée de l’étape, ainsi que deux passages du peloton sur la ligne d’arrivée, nous souhaitons satisfaire tous les amateurs payernois et broyards de la petite reine, rappelle André Bersier, président du comité d’organisation local. Mais étant donné que nous aurons la chance d’accueillir cette étape en fin de semaine, notre objectif est également d’en faire une fête populaire. Divers concerts seront ainsi organisés en soirée sous la cantine de fête.»

Depuis plusieurs semaines, un comité d’organisation, formé de passionnés de la petite reine et de délégués de la commune, met tout en œuvre pour organiser cette journée avec le soutien des autorités. «Pour Payerne comme pour toutes les localités broyardes, recevoir une telle épreuve est une occasion unique de montrer le développement et le dynamisme de la région, s’enthousiasme le municipal Eric Küng, vice-président de l’organisation. Par la diffusion de la course en direct sur RTS2, avec les images reprises dans plus de 170 pays dont une trentaine en direct, par le suivi d’une centaine de journalistes accrédités pour l’occasion, le Tour de Romandie promet une couverture médiatique qui serait hors de prix en temps normal.»
Au niveau du budget, l’ensemble de l’organisation va tutoyer les 130?000?francs, dont 30?000 assurés par la commune de Payerne. Le comité a trouvé des soutiens auprès de sponsors privés et des autres localités régionales qui profiteront des retombées de la journée. Grâce à un repas de soutien, organisé en septembre 2012, les comptes devraient être équilibrés.

Plus d'infos dans notre édition de la semaine

Collision entre cinq véhicules à Sévaz

L'accident s'est produit vers 11 h 15, ce mercredi 24 avril, alors qu'un camion chargé de fers à béton effectuait une manœuvre dans la zone industrielle de la Guérite à Sévaz.

Alors qu'il reculait, sa remorque, chargée de fers à béton empiétait sur la route. Une voiture qui roulait d'Estavayer vers Payerne n'a pu l'éviter et s'est «fait scalper par les fers», décrit l'adjudant de la police fribourgeoise Léon Francey. La voiture a alors dévié de sa trajectoire suite au choc et a évité de justesse un tracteur qui arrivait en face. Elle a ensuite heurté latéralement le véhicule qui suivait le tracteur puis embouti frontalement une voiture d'après. Trois personnes sont blessées et ont été conduites en ambulance à l'hôpital de Payerne.

«C'est l'histoire d'une seconde: j'ai vu qu'il n'y avait pas la place sur la route, avec les fers, pour laisser passer la voiture, raconte le conducteur du tracteur, témoin de l'accident. J'ai planté sur les freins et me suis rabattu dans l'herbe.»

La route est fermée pour les besoins de l'enquête. (24 heures)

La réalisatrice payernoise Jacqueline Veuve est décédée

Le cinéma vaudois est en deuil. La réalisatrice Jacqueline Veuve est décédée jeudi des suites d'une longue maladie, selon le site de la RTS. Elle était née en 1930 à Payerne.

Elle avait reçu le 23 mars dernier le Prix d'honneur pour l'ensemble de sa carrière dans le cadre du Prix du cinéma suisse 2013. «Ses films comptent parmi les chroniques les plus significatives de notre époque», avait estimé l'Office fédéral de la culture.

Jacqueline Veuve avait commencé sa carrière par une formation de documentaliste à Genève. Dans les années 1950, elle avait travaillé au Musée de l'homme à Paris.

Dans les années 1970, elle avait réalisé des courts-métrages au «Massachussets Institute of Technology», sous la direction de Richard Leacock, le représentant du «Direct Cinema».

La cinéaste était une «chroniqueuse du quotidien», l'homme et son travail, les artisans et la vie à la campagne étant des thèmes récurrents dans sa filmographie. Les films «Jour de marché» (2002), «Chronique vigneronne» (1999), ou encore «Chronique paysanne en Gruyère» (1990) en sont de bons exemples.

Hommages de la profession

Née en 1930 à Payerne, Jacqueline Veuve a été la première réalisatrice de Suisse romande. «C’était l’une des documentaristes suisses et romandes importantes. C’était une femme et il n’y en avait pas beaucoup à l’époque. Elle a notamment travaillé avec le Français Jean Rouch. C’était une amie», a déclaré Freddy Buache, ancien directeur de la Cinémathèque suisse à Lausanne. Le réalisateur Lionel Baier, qui fut son assistant, souligne aussi le «courage» qu’il a fallu à Jacqueline Veuve «pour faire une telle carrière». Il salue «une grande réalisatrice», qui «a raconté pendant 30 ans le quotidien des artisans de ce pays». (24 h)

Le Tour de Romandie bientôt à Payerne

TOUR DE ROMANDIE L’épreuve du World Tour de l’Union cycliste internationale accueillera 168 coureurs, représentant 21?équipes. Ils feront notamment étape à Payerne, le vendredi 26 avril.

Leader de l’équipe Sky, Christopher Froome ralliait tous les suffrages, vendredi dernier lors de la conférence de presse du Tour de Romandie qui s’est tenue aux Diablerets, au moment de désigner un favori pour l’édition 2013. Respectivement président d’organisation de l’étape en boucle de Payerne, le vendredi 26 avril prochain, et directeur du Tour de Romandie, les Broyards André Bersier et Richard Chassot livraient en tous les cas le même pronostic. Chassot y ajoutant son coéquipier australien Richie Porte, le Canadien Ryder Hesjedal, vainqueur du Giro 2012, le Portugais Rui Costa, tenant du titre au Tour de Suisse ou les anciens vainqueurs de son épreuve, le Tchèque Roman Kreuziger et le Slovène Simon Spilak comme principaux contradicteurs.
Leader de l’équipe helvétique IAM, le Valaisan Johann Tschopp espère également tirer son épingle du jeu. Il sera la tête d’affiche d’une participation helvétique forte d’une dizaine de coureurs, dont le Broyard Danilo Wyss (voir encadré). «L’an dernier, il n’y avait que trois Suisses au départ. Là, c’est nettement mieux», s’est réjoui le directeur.

Passage à Moudon, le mercredi 24 avril
Forte de 168 coureurs représentant les 19 formations World Tour et deux équipes invitées, la 67e?édition de la boucle romande se déroulera du 23 au 28 avril prochains sur 762?km au total pour un dénivelé de 10?353 mètres. «Un parcours dessiné par le Lucensois Bernard Bärtschi, à même de satisfaire tous les goûts et d’entretenir le suspense jusqu’au bout. Mais les organisateurs proposent et les coureurs disposent», commentait Richard Chassot. Le Tour s’élancera ainsi du Valais par un long prologue en côte, avant de finir par un nouvel effort solitaire au plat, à Genève. Entre-deux, diverses étapes pourraient sourire aux sprinters comme aux baroudeurs, à l’image de celle de Payerne. L’étape du mercredi 24 avril entre Saint-Maurice et Renens passera également par Moudon, aux alentours de 15?h, avant que le peloton ne grimpe vers Martherenges. L’étape de montagne verra le franchissement de quatre cols de première catégorie, entre Marly et Les Diablerets.

Couverture télévisuelle élargie
Alors que Massimo Lorenzi, chef des sports à la RTS, a rappelé l’ensemble de la couverture de l’événement sur les différentes chaînes nationales et les prouesses techniques pour filmer, Richard Chassot s’est félicité de l’augmentation de la couverture télévisuelle de l’épreuve dans d’autres pays. Les images seront ainsi reprises dans quelque 170 pays, et plus d’une trentaine de diffuseurs retransmettront les étapes en direct.

Titre national dans sa catégorie de marathon pour Daniel Atienza

Déjà titré en semi-marathon en 2012 à Uster, Daniel Atienza vient d’empocher sa seconde médaille d’or nationale d’athlétisme à l’occasion du marathon de Zurich. Classé 17e au général de la compétition en 2?h?29’27, le Moudonnois ne veut toutefois pas s’enthousiasmer: «Je suis content de la médaille, mais je n’étais pas le plus rapide de cette catégorie des 30-39?ans. Je l’ai reçue parce que les meilleurs Suisses étaient classés parmi les élites.»

Pour le quatrième marathon de sa seconde carrière de coureur à pied, l’ancien cycliste professionnel a toutefois abaissé de plus de 6?minutes son meilleur temps, réalisé l’an passé à Genève. «En 2?h?35’, j’avais pris la première place officieuse des meilleurs chronos de marathon signés par d’anciens professionnels du peloton cycliste, comme Laurent Dufaux, Lance Armstrong, Laurent Brochard ou Laurent Jalabert. Là, je pense que j’ai pris une bonne marge», sourit celui qui officiera à nouveau comme consultant pour la RTS lors du prochain Tour de Romandie.

Parti rapidement, il a ralenti son rythme après quelques kilomètres pour l’adapter à celui de l’Yverdonnois Stéphane Heiniger, possédant un meilleur temps de 2?h?28’. «On a suivi une concurrente ukrainienne qui profitait du rythme très régulier de deux lièvres. Non seulement ce marathon est plus rapide que celui de Genève, où j’avais couru presque tout seul, mais ainsi j’ai aussi nettement mieux géré mes efforts pour finir en bonne forme.»

Malgré sa réussite actuelle, le Broyard n’entend toutefois pas se lancer dans une nouvelle carrière avec de prochains objectifs sportifs. «On m’a sollicité en souriant à l’arrivée de Zurich, mais je ne tiens absolument pas à prendre une licence. Ma carrière sportive est faite, conclut l’assureur. Désormais, je veux courir pour le plaisir, même si je prépare certains objectifs.» S’il s’alignera probablement lors de prochaines épreuves régionales, son prochain gros rendez-vous est fixé en novembre 2013. Après le renvoi du marathon de New York, auquel il était inscrit, l’an dernier, Atienza sera à nouveau sur la ligne de départ. Et cette fois-ci, parmi les coureurs élites ayant réussi un chrono de moins de 2?h?30’ durant l’année écoulée…

Un pas vers la création d’un centre médical à Avenches

UNIQUE Main dans la main, EMS et Municipalité souhaitent offrir une palette complète de prise en charge des personnes âgées en évitant, dans la mesure du possible, leur hospitalisation. De grandes économies pourraient ainsi être réalisées.

Avenches sera-t-elle la première ville où la prise en charge des personnes âgées pourra se faire de manière complète et coordonnée, grâce à des synergies mais aussi à des structures adéquates sous le même toit?
En tout cas, c’est la volonté et le but que poursuivent conjointement Cinzia Di Marino, directrice de l’EMS Marc-Aurèle, avec le soutien des autorités, par le biais de Gaetan Aeby, municipal délégué au comité de direction de Marc-Aurèle. Tous deux y croient, animés de la foi qui renverse les montagnes, avec la certitude que, au bout du compte, il y a deux gagnants, les personnes âgées et les finances publiques, tant le projet esquissé pourrait à terme générer de substantielles économies.

Plus d'informations dans notre édition du 11 avril 2013

Egalement dans l'édition de la semaine:

  • Une première pour Nathalie Brugger
  • Maison du tourisme à Payerne 
  • Portrait de Ian Logan, officier pilote
  • Programmation éclectique pour Rock Oz'Arènes
  • Appartement ravagé par les flammes à Moudon
  • Montet: trois squelettes millénaires mis au jour
  • Le nouveau magasin Landi se précise à Payerne
  • Daniel Atienza champion suisse de marathon
  • Martin Schäppi, 35e de Paris-Roubaix

Une remorque se retourne

Jeudi, peu avant 17 heures, un camion militaire, transportant de l'extrait de mousse d'extinction, a perdu sa remorque. Le convoi venait de prendre l'embranchement qui débouche sur la route de Grandcour, à la hauteur du pont autoroutier, vers la halle 5 de l'aérodrome. Pour une raison qui reste à déterminer, la remorque s'est retournée et a perdu son chargement sur la chaussée. Rapidement sur place, les sapeurs-pompiers de la Base aérienne ont procédé aux premières mesures. Il s'agissait de stopper l'écoulement du liquide que transportait la remorque. Les sapeurs-pompiers de Payerne ont ensuite rejoint leurs collègues pour éviter une pollution du terrain. L'intervention a duré 8 heures. Il a fallu dégrapper le terrain en bordure de route et aussi rincer, puis curer les canalisations qui finissent leur course du côté du bassin de décantation autoroutier d'Avenches.

Le baptême du feu pour un jeune Moudonnois lors de Paris-Roubaix

Martin Schäppi en avait rêvé devant sa télévision. Il avait regardé avec éblouissement les stars de la discipline, Fabian Cancellara en tête, rouler sur les pavés du Paris-Roubaix. Ce dimanche 7 avril, le jeune cycliste moudonnois va passer du rêve à la réalité. Il aura le redoutable honneur de participer, lui aussi, à la plus mythique des classiques, dans la course des juniors, en prélude à celle des professionnels. «Les 100 derniers kilomètres du parcours seront courus exactement sur le même tronçon que celui des grands, à peine trois heures avant», s’enthousiasme Martin qui devra braver un parcours de 128?kilomètres, dont 28 à effectuer sur des secteurs pavés.


La crainte des chutes
C’est avec une fascination mêlée de quelques craintes que Martin Schäppi abordera la course de dimanche. Il sait que seuls 50 coureurs sur les 120 inscrits étaient parvenus à rallier l’arrivée l’année dernière. «Je n’ai pas d’ambition particulière, j’aimerais déjà finir la course», avoue-t-il d’ailleurs en riant. «Je n’ai encore aucune expérience sur les pavés mais ça ne me fait pas vraiment peur. La pratique du cyclocross devrait m’aider. Je ressens plus de craintes concernant les éventuelles chutes, une météo exécrable ou la distance relativement longue de la course, assez conséquente pour ma catégorie d’âge», confesse-t-il. Le pensionnaire du VC Echallens devra également être capable de supporter le rythme infernal imposé par les meilleurs juniors du monde qui rouleront à bloc dès la ligne de départ franchie. L’année dernière, l’épreuve s’était terminée sur une moyenne impressionnante de 45?km/h. «Il faut pouvoir rouler sur le plat avec de la puissance, ce qui n’est pas forcément mon point fort. Je suis plutôt un grimpeur», précise Martin Schäppi

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Une sélection méritée
Le jeune cycliste doit sa sélection avec la délégation nationale à son excellent début de saison. Le camp d’entraînement à Majorque début mars a permis à l’entraîneur de l’équipe suisse, Daniel Gisiger, de constater sa grande forme. Le cycliste de 16?ans confirmait ensuite ses bonnes dispositions en brillant sur les routes du Grand Prix de la Courtine, le 24 mars dernier. Dans les Franches-Montagnes, le coureur de l’équipe Maca-Loca Scott prenait la 12e?place de la course des juniors, après s’être distingué en prenant part à une longue échappée de 60?kilomètres. Grâce à cette bonne performance, il obtenait la précieuse sélection pour Paris-Roubaix, en compagnie de cinq autres élus helvétiques. Martin Schäppi sera le seul représentant romand et le plus jeune des Suisses, «une autre fierté», ajoute-t-il.


Le Moudonnois considère cette sélection comme une juste récompense à ses efforts qu’il ne ménage pas depuis la saison dernière. «Je voyais mes amis participer régulièrement à des courses internationales, alors que je devais me contenter d’épreuves nationales, en m’entraînant pourtant de manière aussi assidue que les autres», explique le Broyard qui s’entraîne huit à quatorze?heures par semaine. Sa sélection pour Paris-Roubaix dans la poche, c’était à son tour de faire des jaloux dans son entourage. «C’est quand même une sacrée chance de pouvoir faire cette course dès ma première année chez les juniors», reconnaît-il.

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