Les Jeunesses de la Broye fribourgeoise voient leur avenir en grand

FÊTES A quelques jours du coup d’envoi, Grégory Charmillot, président de la Fédération des Jeunesses de la Broye fribourgeoise (FJBF) depuis octobre 2012, se dit très enthousiaste: «Les organisateurs ont réussi à faire quelque chose de magnifique, malgré des proportions moins grandes que les fêtes de ces dernières années», se réjouit le charpentier de 24 ans, ancien membre de la Jeunesse de Font-Châbles-Châtillon. Selon lui, il s’agit d’un signal positif, qui pourrait encourager de nouvelles sociétés à se lancer dans de tels projets à l’avenir. «Un giron, c’est un investissement énorme. Les fêtes prennent toujours plus d’ampleur et cela peut freiner certaines Jeunesses, qui craignent de ne pas pouvoir assumer», constate-t-il.

Prochaine édition en 2015
Toutefois, lorsque «Gletterensicum» éteindra ses feux dimanche prochain, les girons broyards seront en pause jusqu’en 2015. En effet, l’année 2014 sera marquée par la première fête cantonale des Jeunesses fribourgeoises, organisée dans le district de la Sarine, à Farvagny. Cette manifestation, étalée sur deux semaines et demie, impliquera la participation des Jeunesses de tous les districts qui ont, à l’exception de la Gruyère, décidé de ne pas organiser leur giron régional.
«Au fond, cet arrêt d’un an est un bien. Tout d’abord, notre fête serait tombée durant la cantonale. Puis, nous n’avions pas encore de candidat pour l’édition 2014», indique Grégory Charmillot. Pour l’instant, aucune des 28 Jeunesses broyardes ne s’est officiellement annoncée pour prendre en main la manifestation en 2015. «Plusieurs rumeurs circulent, mais nous devrions sans problème avoir un organisateur d’ici au vote prévu cet automne», souffle le président de la FJBF, sans toutefois en dévoiler davantage.

Une cantonale broyarde?
Dans le canton de Fribourg, chaque district a sa fédération propre, à l’instar de la FJBF, née en l’an 2000. En 2010, pour lancer l’organisation du premier giron suprarégional, une Fédération cantonale des Jeunesses fribourgeoises (FCJF) a cependant vu le jour. C’est cet organisme, qui réunit actuellement 93 Jeunesses sur les 131 que compte le canton et dont le comité compte trois représentants de chaque district, qui a lancé un appel à candidatures pour l’organisation de la fête en 2014: Farvagny était seule candidate en lice.
Tout comme la Cantonale vaudoise, dont l’édition 2013 vient de s’achever à Colombier-sur-Morges, le grand raout fribourgeois devrait être organisé tous les cinq ans. Grégory Charmillot n’exclut d’ailleurs pas que la manifestation arrive un jour en terre broyarde si une ou plusieurs Jeunesses de la région étaient intéressées à s’en occuper. «Si tout se passe bien à Farvagny, la FCJF souhaite développer le concept, et la prochaine fête se déroulera en 2019… Tout reste ouvert! Mais personnellement je serais très motivé à y contribuer», confie le jeune homme.

Deux trains entrent en collision

Lundi 29 juillet 2013, à 18h45, deux trains des CFF se sont percutés à Granges-près-Marnand. De nombreux moyens de secours ont été mobilisés pour porter secours aux 46 passagers. Le bilan fait état de 25 blessés, dont cinq blessés graves. Le conducteur de l'un des deux convois est mort sur le coup.


Lundi 29 juillet 2013, à 18h46, le Centre d'Engagement et de Transmission de la Police cantonale a été avisé par un appel au 117 d'un accident entre deux trains, peu après la gare de Granges-près-Marnand/VD en direction de la localité d'Henniez. Le train régional Payerne - Lausanne est entré en collision avec le train accéléré Lausanne - Payerne.

Les opérations de désincarcération menées par les pompiers durant la nuit ont permis la découverte du corps sans vie du pilote de la locomotive. Les opérations se poursuivent afin de dégager complètement la voie. Les investigations techniques vont se poursuivre durant les jours à venir.
Mardi matin 30 juillet 2013, vers 01h30, les opérations de désincarcération menées par les pompiers du SIS Lausanne, du SDIS Broye-Vully et les pompiers des CFF ont permis de séparer les deux motrices et de dégager le cockpit de la locomotive. A l’intérieur, les secouristes ont découvert le corps sans vie du pilote. Le Procureur de service a ordonné une autopsie dans le but, notamment, de procéder à son identification formelle.
Les opérations de dégagement ont duré jusqu'à mardi, avec l’engagement de moyens lourds. La ligne entre Lucens et Payerne est restée fermée durant la journée de mardi.
Les investigations se poursuivent afin de déterminer avec précision les circonstances exactes de cet accident. Le procureur de service, présent sur place, a ouvert une enquête et confié les investigations aux enquêteurs du Service d’enquête suisse sur les accidents (SESA) ainsi que les gendarmes de l’unité circulation.
De nombreux moyens de secours ont été engagés, avec notamment le médecin-chef des secours, l'ambulancier-chef des secours, le détachement du poste médical avance (DPMA) avec deux véhicules de soutien sanitaire (VSS) de Payerne et de Lausanne, un hélicoptère de la REGA, le SMUR, plusieurs ambulances, les samaritains, les sapeurs-pompiers du SDIS Broye-Vully et de Lausanne, la Gendarmerie avec plusieurs patrouilles issues des différents Centres d'intervention régionaux.

Mercredi matin, seule une victime restait hospitalisée.

  • Plus d'infos dans notre édition du vendredi 2 août

Bry - 30.07.2013

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Toutes les galeries

Accident mortel à Ropraz

Lundi 22 juillet, peu après 8?heures, un grave accident de la circulation s’est produit sur la route de Berne, entre les villages de Montpreveyres et de Ropraz. Un train routier a percuté par l’arrière une épareuse du Service des routes qui effectuait des travaux d’entretien. D’importants moyens de secours ont été engagés. La route a été fermée toute la journée pour permettre les secours, puis combattre une pollution due au mazout et permettre l’enquête sur les circonstances de ce drame.
Le conducteur de l’épareuse, collaborateur du Service des routes de l’Etat de Vaud, est un homme âgé de 60?ans, domicilié dans la région. Ejecté de son engin, grièvement blessé, il a été pris en charge par une ambulance et conduit au CHUV. Le conducteur du train routier, un homme de 30?ans, domicilié dans le canton de Fribourg, a été éjecté. Grièvement blessé, il a été transporté au CHUV où il est décédé peu après son admission. Un enfant de 13?ans, domicilié dans le canton de Fribourg, accompagnait le conducteur du camion, il a également été éjecté de la cabine. Grièvement blessé, il a été héliporté au CHUV dans un état grave.
Cet accident a nécessité l’engagement de quatre patrouilles de la gendarmerie, de spécialistes de l’unité circulation, de trois ambulances de STAR Ambulances et du Groupe sanitaire de Lausanne, du SMUR, du médecin REMU, d’un hélicoptère de la REGA, du Service de secours et incendie de Lausanne avec 14 hommes, et 4 véhicules sont intervenus sur les lieux. Les sapeurs-pompiers ont traité une pollution liée à l’écoulement de diesel.
Le procureur de service s’est rendu sur les lieux, il a ouvert une enquête. Les investigations sont menées par les spécialistes de l’unité circulation de la gendarmerie. Afin d’établir précisément les circonstances de cet accident, la police cantonale recherche des témoins susceptibles de fournir tout renseignement. Ils sont priés de prendre contact avec les gendarmes de l’unité circulation au 021?644?44?44 ou avec le poste de police le plus proche.
Photo Florian Cella

Comme un goût de Jeux olympiques

UNIVERSIADE D'ETE Le titre national réalisé en mars dernier lors du championnat universitaire suisse à Fribourg lui avait ouvert les portes de l’Universiade 2013 à Kazan. En Russie, Aurore Verdon a réussi un autre coup d’éclat en se qualifiant pour la finale à la carabine à air comprimé à 10?mètres, une épreuve très relevée où figuraient notamment deux finalistes des derniers JO de Londres, sans oublier la 8e?place décrochée avec l’équipe de Suisse. La Vulliéraine de 25 ans, qui enchaîne actuellement les stages de juriste-greffière, après un master en droit obtenu à l’Université de Fribourg, revient sur cette excellente performance.

Deux diplômes remportés, en individuel et en équipe, à une Universiade au niveau élevé. Vous attendiez-vous à un tel résultat?
"Le diplôme, je l’avais quand même dans un coin de ma tête, mais je ne savais pas vraiment à quoi m’attendre, car l’Universiade est une compétition à part où l’approche des matches est différente. Il est dur de juger du niveau du concours quand on a peu de références sur les athlètes qui y sont présentes. Je n’avais donc pas d’objectifs précis. Ma seule certitude était que je me sentais en forme et pouvais espérer réaliser quelque chose de bien. Avec deux diplômes, je tire un bilan superpositif, même si j’aurais pu faire encore mieux en finale, où je n’ai pas trouvé le rythme.

Après de brillantes qualifications (4e avec 414,7?points), vous n’avez pas réussi à reproduire la même performance en finale, terminée à la 8e?place. Une explication?
En fait, ça s’est joué à pas grand-chose. Avec le nouveau système de comptabilisation des points, il suffit d’un mauvais coup pour sortir de la course à la médaille. Le mien est survenu au 6e coup, il était alors impossible de me rattraper. Sinon, j’ai plutôt bien géré la finale, même si j’étais un peu paralysée au début. J’avais beaucoup de pression avant les qualifications et j’ai pu transformer mon stress en stimulant durant la durée de la compétition.

Etiez-vous nerveuse de tirer juste à côté de filles comme la Chinoise Dan Yu, médaillée de bronze aux JO de Londres?
Oui un peu. Ce qui m’a déstabilisée, c’est la présentation de tous les tireurs avant la finale, avec l’énumération de leurs palmarès. Cela m’a ajouté une pression supplémentaire. En plus, côté public, il y avait du monde, ce qui était plutôt une bonne surprise.

Il s’agissait de votre 2e expérience à une Universiade, après celle de Bangkok en 2007. Quelles différences avec cette édition 2013?
Difficile de comparer, car je ne suis restée que très peu de temps à Kazan. A Bangkok, je débarquais dans l’inconnu alors que je savais à quoi m’attendre à Kazan. Sportivement parlant, le bilan de cette année est meilleur (Aurore s’était classée 17e en 2007). Je garde de très bons souvenirs des deux éditions. C’est génial de pouvoir rencontrer d’autres sportifs, suisses et internationaux, dans un campus. On y vit autant des expériences humaines que sportives.

Après une restructuration des cadres qui a réduit les effectifs, vous avez été évincée de l’équipe de Suisse en fin d’année passée. Est-ce que vos résultats brillants à Kazan vont changer la donne?
Je sais que mes performances ont été suivies et notées par les dirigeants, mais je ne sais pas si cela va influer sur ma réintégration. Je ne me pose plus autant de questions qu’avant, car je n’avais pas compris cette éviction à l’époque. Je préfère m’entraîner et on verra ce qui se passe à l’avenir.

Alors, quel est le programme d’Aurore Verdon durant cet été?
La saison est terminée. Après une petite pause, je vais recommencer les entraînements et faire un peu de tir au petit calibre, avec les championnats fribourgeois qui approchent. J’ai moins de temps pour m’entraîner que durant mes études, mais les deux sont toujours conciliables. Mon objectif principal est de participer au championnat d’Europe la saison prochaine.

Les baraques de pêcheurs réduites en tas de planches

DESTRUCTION Les cinq cabanons de pêcheurs ont été démolis. Ils devraient laisser place à la nouvelle pisciculture en attendant le mégaprojet hôtelier voisin.

«C’est un patrimoine qui disparaît, même dans cet état», s’indigne le député Louis Duc, présent sur la place Nova-Friburgo, mardi matin, alors que le chantier de démolition des cinq ancestrales cabanes de pêcheurs avait débuté à l’aube.
Un brin dépité, son fidèle bob sur la tête, l’homme s’en va alors en direction de la bonne dizaine de policiers qui encadrent le site. Suite à la décision du Conseil communal de démolir ces vestiges, les propriétaires savaient que depuis le 8 juillet tout pouvait se passer et, selon des rumeurs, certains étaient prêts à protester vivement. Il n’en fut rien.
«Les propriétaires avaient jusqu’au 28 février 2013 pour détruire ces cabanons. Ils ne l’ont pas fait, et dès lors nous avions donné une fourchette entre le 8 et le 20 juillet 2013 pour cette démolition. Les propriétaires devaient donc s’attendre à ce que nous entreprenions les travaux, précise le syndic Albert Bachmann. Ceux-là seront refacturés aux propriétaires.»
Quant au déploiement des forces de l’ordre, le syndic l’explique: «C’est le protocole normal lors de ce genre d’opération. La commune demande l’aide du préfet, qui prend alors ses dispositions.» Il en avait été de même pour la destruction du hangar de l’ancien syndic de Prévondavaux.
Mardi matin, une bonne dizaine de policiers étaient présents pour boucler et surveiller le site, ainsi qu’un bateau de la police de la navigation.
Pour rappel, la pisciculture qui se trouve sur la pointe de la place Nova-Friburgo doit être démolie. La nouvelle pisciculture cantonale doit justement être construite sur l’emplacement des défuntes baraques. Son coût est estimé à environ 2 millions de francs.
«Nous aurions souhaité que cela avance beaucoup plus vite. Nous n’avons pas encore de permis de construire pour la nouvelle pisciculture, car suite au dépôt du plan de modification de la zone il y a eu des oppositions. Ces dernières ont été levées en première instance par le Conseil communal staviacois. Mais il y a actuellement recours au Tribunal cantonal», explique Walter Schwab, chef du Service des forêts et de la faune. «Une fois que nous aurons le feu vert nous pourrons alors déposer le permis de construire. Je suis optimiste», ajoute-t-il.

«Je suis persuadé que l’on va gagner»
Les opposants à cette démolition ne se sont pas fait remarquer mardi sur le site. On se souvient que ces derniers avaient lancé une pétition pour s’opposer à la démolition. Celle-là avait recueilli plus de 1800 signatures. En février, les adversaires avaient organisé une manifestation qui avait réuni entre 200 et 300?personnes. Une résolution avait même été proposée par les figures de proue du mouvement d’opposition. Elle demandait au canton et à la commune de revenir sur leur décision de destruction des baraques.
«Je m’attendais à cette démolition. Le déplacement de la pisciculture n’est que le prélude au projet hôtelier pharaonique qui est prévu sur la place Nova-Friburgo. C’est pour ça que je me bats, explique Jean-Marc Mauroux, à la tête du mouvement de fronde.
«Maintenant, nous allons attendre les décisions du Conseil général concernant ce projet. S’il passe la rampe, nous lancerons alors un référendum, et je suis persuadé que l’on va gagner», argumente l’ancien conseiller communal.
Pour se faire une idée du dessein hôtelier et immobilier, baptisé Stavia 2012, les Staviacois ont rendez-vous à la rentrée, le 26 août, pour une présentation publique très attendue.

Le jour de gloire pour Michael Barbey et Solo

ATTELAGE Pour ceux qui doutaient de la capacité de Michael Barbey à enchaîner les bons résultats, sa victoire obtenue à fin juin lors du concours international d’attelage d’Altenfelden leur a apporté une réponse cinglante. Le meneur de Dompierre (FR) a remporté le concours autrichien en individuel, avec son cheval Solo et sous les yeux de son épouse Martine, grâce à une régularité exemplaire.
En retard de sept points sur Bartlomiej Kwiatek après la première épreuve de dressage, le Broyard commençait alors une course-poursuite derrière le Polonais. «J’ai été surpris par la 3e?place au dressage car ce n’est pas notre discipline favorite», s’étonne-t-il lui-même. Fort de cette belle entrée en matière, il confirmait avec une 2e?place au marathon où il ne prenait pas de risque, sur un sol rendu très glissant. Au 3e?rang provisoire, Michael Barbey réalisait alors un sans-faute plein de sang-froid dans l’épreuve de maniabilité, dans laquelle il était le seul cavalier à réaliser un parcours sans aucune pénalité. Le sacre était pour lui.
Un bel exploit pour Michael Barbey qui n’avait encore jamais remporté un tel concours international, qui rassemblait 110 atteleurs venus de 15 pays. En 2012, il s’était paré d’argent au Championnat du monde d’attelage à un cheval à Lezirias, au Portugal. «On prouve avec cette victoire à Altenfelden que la place de vice-champion du monde n’était pas un hasard», affirme-t-il, réjoui.

La première sortie de l’année pour Solo
La performance est d’autant plus remarquable qu’il s’agissait de la première sortie de l’année à l’étranger pour son fidèle cheval Solo, âgé de 14?ans, depuis le titre obtenu au Portugal. «On a profité de sortir des chevaux plus jeunes pour les concours du début de saison, comme il n’y a pas de championnat du monde cette année», explique Michael Barbey qui avait préparé de façon spécifique Solo avant de se rendre en Autriche, avec le dénouement heureux que l’on connaît.

 

Quand les toxicomanes laissent traîner leurs seringues

INSALUBRITÉ Une ruelle semble s’être muée en scène de la consommation de drogue dure. Le sol est jonché de seringues, au grand dam du voisinage.

«Qu’ils se droguent, c’est leur problème, mais de là à laisser traîner leurs seringues dans les rues et surtout à la vue et à la portée des enfants, c’est n’importe quoi. J’avais pourtant averti un policier, il y a environ deux semaines», s’insurge Raymond*. Ce Payernois qui habite dans les environs de l’impasse Mauborget est plutôt remonté et on le comprend à la vue de ce véritable cloaque situé entre deux maisons.
Contacté vendredi matin, le municipal de la voirie, André Jomini, n’était pas au parfum de ce sol jonché de matériel d’injection. «C’est sans doute parce que cet endroit n’est pas sur le domaine public et les balayeurs n’y passent pas. Je vais faire le nécessaire», a-t-il plaidé en précisant aussi qu’il n’avait pas eu vent par ces collaborateurs de faits similaires à d’autres endroits.


Police et gendarmerie pas au courant non plus
«Je n’étais pas au courant jusqu’à présent, signale Stéphane Savary, responsable de la police administrative de Payerne, ce mardi après-midi. Nous n’avons pas non plus connaissance de tels cas ailleurs. Par contre, si des gens aperçoivent des seringues, il faut appeler la commune ou la police administrative, que cela soit sur le domaine public ou chez des privés», précise le chef de la police administrative qui ne s’explique pas non plus la présence de ces seringues. «Peut-être ont-elles été jetées là?» avance-t-il.
Du côté de la police cantonale, on n’avait pas connaissance non plus de cette scène de «consommation ouverte». Elle surprend même le porte-parole Philippe Jaton. «C’est n’importe quoi de laisser des seringues comme ça», réagit-il en premier lieu.
Au-delà de l’aspect d’insalubrité publique, la police cantonale n’a rien de particulier à signaler quant à la consommation de drogue sur le secteur. «Payerne n’est pas comparable à Lausanne ou Yverdon-les-Bains. Nous n’avons pas connaissance de deal dans la rue. En principe, le trafic se passe dans les appartements. Nos services effectuent des contrôles et des appartements sont investis. La brigade des stupéfiants, en collaboration avec les gendarmes de Payerne, effectue des perquisitions sous la direction d’un procureur», signale Philippe Jaton.

«La situation se dégrade»
Une autre piste émane de la police cantonale fribourgeoise. Lors d’un point presse la semaine dernière, son commandant Pierre Schuwey a relevé qu’avec la pression mise par la police dans les villes quant aux dealers «le trafic se reporterait sur les zones plus rurales ou dans les villes de district, y compris chez nos voisins vaudois à Payerne», a-t-il signalé en aparté.
Quant à Raymond, il estime que la situation se dégrade à Payerne. «J’y habite depuis dix?ans et pour moi c’est de pis en pis. L’autre jour, dans le secteur de la gare, alors que j’étais sur une terrasse, on m’a proposé de la drogue, ce devait être de la cocaïne, dans de tout petits emballages, tempête-t-il. Une nuit, vers 2?heures du matin, j’ai vu derrière chez moi des gens qui se piquaient. C’est choquant.»
En attendant, ce qui est aussi stupéfiant pour Raymond, c’est qu’il a fallu attendre mardi pour que les seringues disparaissent de ce coin de la ville. Pour Raymond, le slogan «Payerne ville propre, ville agréable» a fait son temps.

* Nom connu de la rédaction.

Diplôme en main et plein de projets pour la vie

PROMOTIONS A l’issue de leurs études, près de 1200 élèves broyards ont décroché leur certificat de fin de scolarité obligatoire, leur maturité ou encore leur certificat fédéral de capacité, en fin de semaine dernière. Diplôme en main et plein de projets pour la vie, ces étudiants du Gymnase intercantonal de la Broye, de l’Ecole professionnelle de Payerne ou ces anciens écoliers profitent désormais de vacances bien méritées.
Retour en textes et images sur les cérémonies ayant couronné ces gybnasiens de talent, ces apprentis, ces anciens élèves du CO de la Broye à Domdidier, désormais à la porte du monde du travail, ces élèves payernois parés pour le changement, ces élèves avenchois et moudonnois avec un futur à construire.

  • Tous les résultats dans notre édition du 11 juillet 2013

L’adrénaline monte à Estavayer

FREE4STYLE Les rives d’Estavayer-le-Lac s’apprêtent à accueillir ce week-end la 21e?édition du Free4Style, accompagnée de son cortège de sports fun, tous plus spectaculaires les uns que les autres. Le motocross freestyle (FMX), le jet-ski et le wakeboard seront à nouveau à l’honneur.

Le flair de Mat Rebeaud
En FMX, la manche qualificative de ce samedi 6 juillet verra s’affronter dès 16?h?30 les meilleurs freestylers sur quatre rampes, dont le Néo-Zélandais Levi Sherwood, l’Australien Josh Sheehan et surtout Mat Rebeaud, le régional de l’étape. Le Staviacois présentera à cette occasion un flair, une rotation de 540?degrés qu’il produit depuis peu.
De son côté, Josh Sheehan tentera de réaliser avec sa moto une figure jusque-là inédite en Suisse, un double backflip, double saut périlleux arrière. Les pilotes prendront tous les risques pour se hisser en finale, qui se déroulera samedi dès 19?h, jugée par un jury de sportifs suisses présidé par Marc Ristori, 4e du Championnat du monde MX3 en 2006.
Il sera assisté de Fanny Smith, championne du monde de skicross, du motocycliste de moto 2 Thomas Lüthi, et de Michael N’Goy, joueur du HC Fribourg-Gottéron.

L’oval race en nouveauté
La compétition de jet-ski mettra aux prises 80 à 100 pilotes et désignera le vainqueur de la Coupe de Suisse, à la fin des manches de vitesse. Un nouveau format de course devrait rendre l’épreuve plus spectaculaire: «l’oval race», dans laquelle deux pilotes se défieront sur une boucle fermée, dans une course-poursuite.
Cette année, une entrée payante de 10?francs a été introduite les vendredi et samedi pour les plus de 15?ans, afin de pallier les frais de sécurité. L’accès reste gratuit le dimanche.

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