Trois Gripen engagés à Payerne
«Pierre-André n’avait plus de vocabulaire pour ne pas utiliser l’expression «à bout touchant». Désormais, il pourra la rayer de son vocabulaire.» Président de la Coreb, le préfet Olivier Piccard avait un large sourire aux lèvres, lundi dernier, au moment d’annoncer l’adoption du règlement d’exploitation civil de l’aérodrome de Payerne par l’Office fédéral de l’aviation civile (OFAC). Entouré de son directeur Pierre-André Arm et de Christelle Luisier Brodard, syndique de la cité de la Reine Berthe, il a relevé que cet accord fait de la Coreb l’exploitant civil des 8400 mouvements autorisés par ce règlement.
Journée historique
«C’est une journée historique pour la région broyarde et la commune de Payerne en particulier», s’est enthousiasmée la syndique. «L’adoption de ce règlement, c’est la pierre angulaire qui manquait à l’édifice de l’Aéropôle. Grâce au travail de tous, le rêve des Broyards devient ainsi réalité, car cela assure la légitimité de cette zone.» A l’époque, le projet avait été lancé en janvier 1999 suite aux états généraux de l’économie broyarde. Un quota de 800 mouvements (décollage et atterrissage) civils sur l’aérodrome de Payerne était accordé en 2000, avant la légalisation des zones Aéropôle, puis les travaux d’équipement. Au total, la Commune de Payerne a déjà investi plus de 12 millions de francs dans la démarche, ont rappelé les intervenants.
Un investissement qui n’a pas encore pu être rentabilisé. En effet, sans l’assurance de pouvoir bénéficier de vols, diverses sociétés n’ont pas voulu confirmer leur achat de terrains. La première mouture du règlement sera donc déposée en 2007. Suite aux négociations avec les opposants (voir encadré), la dernière mouture accorde 8400 mouvements annuels à la Coreb, qui devient l’exploitant civil officiel de l’aérodrome.
Mandat de surveillance
Pour faire face à ce mandat, la Coreb débloquera plus de 150?000?francs pour créer un poste de chef de projet, chargé de la mise en vigueur de ce règlement de 150 pages concernant le trafic «vol à vue». «Il s’agira de fixer les montants des taxes d’atterrissage qui seront demandés aux privés, en fonction des tarifs pratiqués par la Confédération», précise Pierre-André Arm. «Le but est que le règlement puisse entrer en vigueur en 2015, pour l’arrivée de la société Boschung, première à s’installer sur Aéropôle 1, zone exclusivement dédiée à l’aéronautique.»
Horaires limités
Dans les grandes lignes, les vols civils bénéficieront d’horaires allant de 7?h?30 à 20?h, avec une pause de 12?h à 13?h?15. Le samedi, ils débuteront à 9?h pour se terminer à 17?h. Dans les exceptions, un maximum de 8 mouvements par mois seront possibles jusqu’à 22?heures, de même que 4 mouvements par jour férié, au plus tard jusqu’à 20?h.
Située au bord de la piste de l’aérodrome, l’Aéropôle est une zone de 40 hectares, dont 15 prévus pour accueillir des sociétés technologiques et industrielles en lien avec l’aéronautique. Outre Boschung, les sociétés Swiss Space Systems (3S) et Speedwings ont montré leur intérêt à s’y installer en cas d’acceptation du règlement. «Et d’autres pourraient suivre», espère Pierre-André Arm.
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«Entrez dans l’histoire!» c’est sous ce slogan que les organisateurs d’Estavayer 1470 annoncent cette grande fête médiévale qui aura lieu aux abords du Château de Chenaux, du 27 au 29 septembre.
L’association Estavayer 1470, présidée par Laurent Mollard, co-organise avec Mandragore animations et la Compagnie de la Rose ce grand plongeon dans l’histoire.
L’association a été créée cette année afin de pérenniser les fêtes médiévales organisées auparavant à Estavayer-le-Lac. Ce nouveau rendez-vous sera rythmé aux sons des instruments d’antan et aux pas de danses courtoises ou paillardes. Des instants poétiques dans un monde de brutes, car les batailles seront aussi de circonstance dans les douves du vénérable château.
L’artisanat tiendra aussi une part prépondérante dans ces festivités médiévales. Une dizaine d’anciens métiers seront présentés au public. Un patrimoine culturel et artisanal qui méritera à lui seul le détour.
Forcément, dans cet artisanat, on retrouvera aussi un boulanger, une forge médiévale, l’art héraldique et calligraphique. Sans oublier la fabrication de papier, la vannerie et le travail de l’osier, le tissage, le filage, la poterie et le travail du bois seront aussi présentés au public attendu en nombre.
Moins poétiques peut-être, mais tout aussi spectaculaires, des lancers de haches, des tirs au canon et de nombreuses reconstitutions sont aussi au programme de ce fructueux week-end.
Pour réconcilier tout ce petit monde, une messe en latin est même prévue à la collégiale dimanche matin.
Une taverne au milieu de la bataille
La taverne montée tout exprès dans la cour du château sera le lieu central et on y servira des spécialités culinaires d’un autre temps et des rafraîchissements de circonstance.
Pour créer cette ambiance médiévale, Alain Ducrest, président de la Compagnie de la Rose, dirigera les 49 membres de sa compagnie et 20 invités. Ils camperont sur le site durant tout le week-end et auront la lourde tâche de reconstituer des scènes de vie quotidienne du Moyen Age, dont une bataille au milieu des spectateurs lors d’un assaut du château d’Humbert le Bâtard, seigneur le plus illustre d’Estavayer. D’ailleurs, les visiteurs auront la possibilité de voir une maquette du château tel qu’il aurait dû être s’il n’avait pas été incendié lors des guerres de Bourgogne.
Pour ces festivités, les organisateurs comptent sur un modeste budget de 24?000?francs. Si l’entrée à la taverne est gratuite, l’accès aux animations est par contre payant.
Mercredi matin, 25 septembre 2013, à 7 h 53, une conduite de transport d’eau potable de 300 mm en fonte s’est rompue pour des raisons encore inconnues provoquant l’affaissement de la route et des inondations chez des privés.
Le trou provoqué par cette importante rupture a piégé un camion de livraison qui passait à ce moment-là. Aucun blessé n’est à déplorer.
La gendarmerie ainsi que les services communaux sont intervenus immédiatement pour sécuriser la zone et dévier le trafic. La fuite était si importante que la pression de tout le réseau de la ville était proche de zéro, privant d’eau ses habitants et ses industries, toutefois sans dommage notable. L’alimentation en eau potable a été rétablie en moins d’une heure.
La station de pompage et de traitement de l’eau potable a dû être arrêtée au profit de la mise en route du réseau de secours permettant de maintenir un niveau d’eau satisfaisant dans le réservoir de la crête de Châtillon.
Pour l’heure, les travaux de remise en état sont en cours mais l’accès au bas de la ville par la route du Port ne sera pas possible pendant au moins quelques jours. En principe, l’accès devrait être réouvert ce week-end provisoirement. La circulation sera toutefois perturbée pendant quelques semaines pour la remise en état du réseau d’eau et de la chaussée, de nouvelles fermetures de l’accès sont donc indispensables. Des déviations et une signalisation sont en place pour le trafic automobile léger et les services d’urgence.
com/rg
Il se dit déçu de son score, Alfons Gratwohl. Le candidat indépendant à l'élection complémentaire au Conseil d'Etat a décroché 6385 voix dimanche dernier. Ce n'est pas suffisant pour rivaliser avec le PDC Jean-Pierre Siggen (46,11%) et le socialiste Jean-François Steiert (45,48%). Néanmoins le trublion de Surpierre a joué le trouble-fête. Reste à savoir à qui iront ses voix au second tour du 13 octobre 2013. Réponse dans notre édition de jeudi.
Le premier match du championnat a été tout sauf une réussite pour le Club Olympic de Domdidier. Les protégés de Roland Ruch se sont inclinés sur le score sec de 33-6 face à l’équipe de la Singine.
Défaite courue d’avance
Quand la malchance s’allie à la maladresse, cela ne pardonne pas. Surtout contre l’équipe annoncée comme celle qui dominera la saison. Avec trois blessés, quelques lutteurs pas encore au niveau et d’autres luttant en LNA, il était déjà clair avant le match que Domdidier allait passer une soirée difficile. Un tel naufrage collectif n’était toutefois pas attendu. La seule victoire du club broyard a été l’œuvre de l’entraîneur-lutteur Roland Ruch, 45?ans (!), qui a montré la voie à suivre à ses coéquipiers pour la suite de la saison. «A cause de toutes les absences, certains lutteurs ont dû combattre dans une discipline qui ne leur était pas du tout favorable, c’est le cas par exemple de Florian Nydegger, explique Roland Ruch. Il était déjà clair avant le match que nous allions perdre, cela nous a donc permis de faire quelques expériences à ce niveau. Nous avons maintenant deux semaines de pause et je peux vous promettre que l’équipe sera totalement métamorphosée pour le prochain match», assure ensuite le mentor diderain.
LNB-W: CO Domdider - RS Singine 6-33
55?kg libre: P. Rölli (S) bat A. Mavlaev par tombé (0-4); 120?kg gréco: U. Felber (S) bat F. Oulevey aux points (0-3); 60?kg gréco: R. Ruch (D) bat O. Schmid par supériorité (4-0); 96?kg libre: D. Decorvet (S) bat S. Syarov par abandon (0-4); 66?kg libre: P. Jungo (S) bat D. Ismajili par supériorité (0-4); 84?kg gréco: M. Käser (S) bat F. Parvex par disqualification (0-4); 66?kg gréco: R. Ramirez (S) bat X. Eggertswyler aux points (1-3); 84?kg libre: C. Feyer (S) bat S. Bajrami par abandon (0-4); 74?kg libre: D. Schneuwly (S) bat J. Eggertswyler aux points (1-3); 74?kg gréco: I. Ismajili (S) bat F. Nydegger par tombé (0-4).
Résultat de l’autre match: TV Ufhusen - SC Martigny 23-17.
«Pour l’instant, le bilan n’est pas fameux, aucun sanglier n’ayant été abattu. Mais, sur la durée, je suis persuadé que l’opération peut porter ses fruits. Notamment en dehors des périodes officielles de chasse.» Depuis début septembre, Pierre Henrioux, garde-faune vaudois de la circonscription 6, allant d’Yverdon-les-Bains à Cudrefin, supervise la chasse nocturne au sanglier. Face aux réactions indignées suscitées par les battues et à l’augmentation constante de la population de cochons sauvages, le canton de Vaud a imaginé une nouvelle façon de réguler le cheptel en prolongeant les horaires de la chasse.
Jusqu’à 2?h du matin
Normalement, à cette période de l’année, la chasse doit se terminer à 20?h?30. Un horaire avancé par la suite, quand la nuit tombe plus vite. Désormais, un chasseur peut rester à l’affût de 21?h à 2?h du matin. «Il est possible d’intervenir uniquement sur une parcelle où le sanglier a commis des dégâts sur les secteurs de Chevroux et Cudrefin, qui ont été choisis pour cette campagne d’essai, valable une année. Pour l’instant, je n’ai pas encore eu vent de parcelles touchées à Chevroux et, comme les contraintes sont importantes, je n’ai pu organiser que quatre nuits de chasse à Cudrefin», poursuit le garde-faune.
Parmi les nombreuses normes fixées, le viseur nocturne ou la lampe infrarouge sont notamment interdits. Depuis son mirador, le chasseur doit identifier le sanglier en l’éclairant avec une puissante lampe de poche et le tirer à la carabine. «Je lui rappelle également qu’il est interdit de viser une laie avec ses petits et qu’on ne peut pas faire feu dans une zone de 200?mètres près des habitations, commente encore le garde-faune. Une fois que le chasseur a signé les documents stipulant qu’il a pris connaissance des règles, je préviens encore la police cantonale qu’il est possible que des coups de feu retentissent dans la région durant la nuit.»
Conditions difficiles pour les chasseurs
Des conditions qui n’ont pas découragé Vincent Hubert, chasseur chevronné, en position vendredi dernier. Parmi les quelque 35 candidats à cette chasse, annoncés auprès de Pierre Henrioux sur plus de 800 nemrods vaudois, il a été tiré au sort. Sans succès. «Pour tirer un sanglier avec toutes les conditions mises en place, il faudra beaucoup de chance. Ce d’autant plus que la chasse au sanglier de jour est ouverte, si bien que les bêtes ne vont pas revenir le soir après avoir déjà été traquées pendant la journée. Mais je trouve que c’est une bonne chose pour les chasseurs d’être associés à cette régulation.»
Des chasseurs qui doivent également apprendre un nouveau type de chasse. «On peut fermer l’œil un moment, mais l’oreille reste toujours attentive, détaille Vincent Hubert. Dans les bois ou dans le maïs, on entend le moindre bruit. Mais le souci est ensuite d’identifier formellement le sanglier.»
Une espèce dont la population explose dans la région. Les chiffres parlent ainsi d’eux-mêmes. L’an dernier, 203 sangliers ont été tués sur la rive sud vaudoise du lac de Neuchâtel, soit sous les balles des fusils, soit sur la route. En 2011, ils étaient 140 et à peine une centaine au début des années 2000. Les dégâts en francs causés sur les cultures agricoles suivent la même tendance, alors que les comptages effectués ce printemps par les surveillants de la faune prouvent que les colonies sont toujours plus nombreuses.
A revoir au printemps ou en été 2014
«Il faut absolument réguler cette espèce qui crée de nombreux dégâts et je pense que cette nouvelle mesure du canton permettra d’y arriver», conclut Pierre Henrioux. Si elle débute au cours d’un mois de septembre guère propice pour cela, elle pourrait porter ses fruits au printemps au moment des semis ou alors en été quand le maïs est en lait. A vérifier courant 2014!
EMX2 Dimanche dernier à Lierop, Valentin Guillod a réussi ce qu’aucun autre pilote suisse n’avait jamais réalisé jusque-là. Il est devenu, à 21?ans, champion d’Europe en catégorie EMX2. Avec 12?points d’avance au général avant ce dernier rendez-vous de la saison, Valentin pouvait se contenter d’une 8e?place pour décrocher le titre, si son dauphin Jeremy Seewer s’imposait.
Mais le jeune homme n’est pas du genre à calculer et s’est fait un point d’honneur à finir par une nouvelle victoire, reléguant son plus proche poursuivant, le Néerlandais Mike Kras, à 15?secondes. «Je n’ai pas trop réfléchi, explique Valentin. L’objectif était de terminer sur le podium, pour ne pas changer les habitudes.» Parti en 5e position, Valentin grappillait une à une les places pour se retrouver en tête de la course, un air de déjà-vu. Il s’offrait même le luxe de prendre un tour à son rival Jeremy Seewer, retardé par une chute, qui ne terminera finalement que 23e. «Ce n’est qu’en passant le dernier virage et en voyant la ligne d’arrivée que je me suis rendu compte que j’avais course gagnée.» Valentin Guillod termine finalement avec une avance confortable de 37?points sur Seewer au général.
Des images plein la tête
Alors qu’il franchissait en vainqueur la ligne d’arrivée, plusieurs images ont dû se bousculer dans la tête de Valentin. Le pilote de Môtier a dû se revoir une année plus tôt, lorsqu’il avait remis tout en question, suite à une blessure et un championnat du monde bien loin des attentes (voir l’encadré dans l'édition de cette semaine). Cette année, Valentin a balayé d’un dérapage tous les doutes qui subsistaient sur sa route. Il a réalisé une saison parfaite. En huit courses, il s’est imposé cinq fois et réalisé huit podiums. Une régularité incroyable. Il lui reste les deux dernières manches du championnat de Suisse le 15 septembre prochain et le Grand Prix des nations à Teuschenthal (Allemagne) pour finir la saison en beauté.
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