Morens, l'exception nationale, lève ses barrières

Le suspense a pris fin mardi soir, dans l’abri de protection civile communal. Devant une assemblée bien garnie d’environ 40 citoyens, l’exécutif de Morens a expliqué le résultat des négociations avec la Confédération et la Coreb, concernant les règlements d’exploitation militaire et civil de l’aérodrome. Pour cette soirée extraordinaire à plus d’un titre, le chef des Forces aériennes, Aldo C. Schellenberg, avait fait le déplacement, accompagné du commandant de la base aérienne Benoît Studemann, du préfet Christophe Chardonnens et du directeur de la Coreb Pierre-André Arm.

Pas de vote des citoyens
Des explications présentées tambour battant par la syndique Nathalie Frey, il est utile de préciser que les citoyens n’avaient pas à voter sur ces résultats de négociations, à la surprise de certains d’ailleurs. En effet, il s’agissait d’une information, puisqu’une telle décision est du ressort du Conseil communal et non de l’assemblée communale.
Concernant le volet civil, la commune a pu obtenir que la route de traversée des pistes reste ouverte en dehors des horaires militaires. Que l’accès aux parcelles agricoles soit garanti et aussi que la commune puisse siéger au sein de l’organe de concertation qui sera créé pour l’exploitation de l’Aéropôle.
Une contrepartie financière a aussi été évoquée. Mardi soir, rien n’a filtré à ce sujet, mais dans un communiqué la Coreb donne des pistes sur cette convention. Elle prévoit le versement d’une indemnité annuelle comprise entre 3000 et 10?000?francs calculée en fonction du nombre de vols civils et répercutée sur les taxes prélevées auprès des utilisateurs de la piste. Cette somme vise à indemniser la commune pour les désagréments causés par la fermeture des barrières, stipule la Coreb.

Problèmes conséquents d’aménagement
Pour le volet militaire, le Département de la défense, de la protection de la population et des sports (DDPS) a tenu compte de la situation exceptionnelle de la commune de Morens. Avec l’application du nouveau règlement d’exploitation, elle se trouvait face à des problèmes conséquents d’aménagement de son territoire. Le DDPS s’est engagé à verser une somme de 742?319?francs, calculée sur la base d’une analyse du service des communes, contre la levée des recours contre les règlements d’exploitation militaire et civil. La comparaison a été réalisée entre les communes de Morens, Bussy et Rueyres-les-Prés.
«Ce montant devrait permettre de rembourser notre dette pour l’eau potable et aussi de participer à la construction du complexe scolaire intercommunal, sans augmentation d’impôts», se réjouit la syndique.


Morens, exception nationale
Un citoyen estime que cette comparaison aurait dû être faite avec une commune qui n’a pas de nuisances. «Ce qu’on a trouvé là n’est pas prévu par la loi. La commune de Morens est sinistrée par rapport à son développement. Morens est une vraie exception sur le plan national», rétorque Bruno Locher, chef du Service territoire et environnement du secrétariat général du DDPS. Ce dernier précise aussi que cet accord n’a rien à voir avec les demandes d’indemnisation faites par les privés. «Là, c’est la Commission fédérale d’estimation qui devra statuer.»
A la question de ce montant unique, la syndique explique qu’il a été calculé par rapport au cadastre du bruit qui va être mis en application. «Si le cadastre change au cours des prochaines années, on renégociera», assure-t-elle.

 

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Morens lève ses barrières

historique Le règlement d’exploitation civil de l’aérodrome ne fait plus l’objet d’aucun recours et pour le volet militaire il en est de même. Mardi soir, lors d’une assemblée communale extraordinaire, les autorités de Morens ont livré le fruit de leurs âpres négociations avec la Coreb et le DDPS. Des compensations financières et diverses garanties ont rassuré la commune du bord de piste. Toutefois, les responsables du DDPS ont bien précisé que Morens était une exception nationale, en raison des nuisances dues à la base aérienne. Si un terrain d’entente a été trouvé et permet, entre autres, à l’Aéropôle de s’émanciper, la vente de la route à l’armée n’a pas trouvé grâce auprès des Morensois, malgré une offre financière qui avait séduit l’exécutif.

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Un plateau prestigieux à Nuvilly

OMNIUM ROMAND Lukas Winterberg n’aura pas fait le déplacement à Nuvilly pour rien, le 29 décembre dernier. Venu se tester une dernière fois avant les Championnats de Suisse de Bussnang (12 janvier), le Lucernois s’est imposé lors de l’avant-dernière manche de l’omnium romand. Mieux, en plus de la victoire, le coureur de Roggliswil a pu s’entraîner de manière idéale pour le rendez-vous national où il visera une place dans le top 5. «Un pote m’a parlé de cette course et j’ai préféré venir ici pour rouler en compétition plutôt que de m’entraîner seul chez moi, c’était sous la pluie dans les deux cas», déclarait-il en souriant. Chez les dames, c’est aussi d’outre-Sarine qu’il faut trouver la gagnante, Jane Nuessli (Cham) qui a devancé la Touraine Fabienne Niederberger.

Bataille entre Romands
Lukas Winterberg a visiblement apprécié le parcours technique de Nuvilly. Ralenti par deux glissades lors des deux premiers tours, il a ensuite gardé un très haut tempo. «Le tracé est très varié, avec des passages sur des chemins, entre les maisons et un très technique sur une place de jeux, c’est optimal pour l’entraînement.» Dans une course qui avait attiré du beau monde, le Lucernois a parfaitement résisté à de très sérieux concurrents, parmi lesquels Laurent Colombatto qui a été toutefois malchanceux. Après avoir cassé son dérailleur, le Français perdait plus d’une minute sur Winterberg et peut-être une place sur le podium. C’était sans compter sur l’abnégation du bonhomme qui effectuait une remontée spectaculaire, terminant en trombe au 2e?rang, à une minute tout de même du vainqueur. Derrière les deux leaders incontestables, les coureurs romands, dont deux Broyards, se sont disputé la dernière place sur le podium. Yves Corminboeuf est parvenu à se défaire du marquage serré de l’actuel premier du classement général, Anthony Grand. Il s’adjugeait la 3e?place, au terme d’un dernier tour passionnant. Auteur d’un départ canon, comme à son habitude, Ismaël Fragnière a dû laisser partir le train et se contenter de la 5e?place. Celle-ci témoigne de la régularité du jeune Moudonnois qui se classe pour la 5e?fois dans le top 5 du championnat romand, sur neuf épreuves.
Yves Corminboeuf est un fringant retraité sportif. Sur ses terres, il a démontré qu’il pouvait toujours défier les meilleurs. Depuis son retrait, le Broyard a décidé de choisir ses courses. «Je fais celles qui me tiennent à cœur, le but est d’avoir du plaisir, affirme-t-il. Je n’ai jamais fait de vélo par obligation, c’est pour ça que je continue.» Cette nouvelle philosophie ne l’empêche pas de se prendre au jeu quand le podium est en jeu. «On aime bien se tirer la bourre avec Anthony (Grand) qui m’avait battu chaque fois cette année, jusqu’à aujourd’hui.»

Dernier cyclo à Nuvilly?
Le cyclocross fêtait son grand retour à Nuvilly après trois ans d’absence. Favorisée par l’absence de courses en Suisse alémanique, l’épreuve a pu compter sur la présence de plusieurs cadors helvétiques de la discipline venus s’entraîner une dernière fois pour les championnats de Suisses. S’agit-il d’un retour de longue durée? Jean-Paul Corminboeuf ne le sait pas encore. «Il devient difficile d’organiser une boucle de 2?km dans un tel village, car il y a de plus en plus de constructions et on ne peut pas toucher une route cantonale, explique le responsable de l’organisation. Et il faut trouver des personnes qui s’investissent. Si on le fait, c’est pour tous les jeunes qui sont de plus en plus nombreux à venir au cyclocross.»

Lotos à l'agonie à Payerne

Trois lotos annulés pendant les fêtes de fin d’année, un qui tombe à l’eau ce dimanche 12 janvier et celui de l’Union instrumentale qui sera déplacé à Corcelles-près-Payerne le 26 janvier. Depuis le début de la saison des lotos à Payerne, transférés dès l’automne à la salle des Rammes pendant les travaux de réfection de la Halle des fêtes, les résultats financiers sont loin des espérances des sociétés organisatrices. A tel point que plusieurs d’entre elles ont préféré renoncer à leur date plutôt que prendre le risque d’essuyer une perte financière.
Président de l’Union des sociétés locales (USL) payernoise qui gère l’organisation des lotos, Jean-Daniel Magnin vit un début de mandat pour le moins compliqué, lui qui a succédé en novembre à feu Alfred Bohnenblust. «J’ai eu d’autres soucis à gérer dans ma vie professionnelle que la coordination des lotos, relativise le président. Je me dis qu’on va parvenir à une solution pour que le programme se tienne le mieux possible et, surtout, repartir sur de bonnes bases pour l’année prochaine.»

Nombreuses critiques
Car, suite aux travaux de réfection de la Halle des fêtes, la saison des lotos payernois aurait très bien pu tomber à l’eau. Une solution a toutefois été trouvée à la salle des Rammes, avec du mobilier installé par la commune et un bus organisé par l’USL pour s’y rendre. Mais parmi les joueurs habituels, les critiques pleuvent sur l’endroit, jugé mal desservi en parking, mal sonorisé ou encore pas assez chauffé. Des critiques pas justifiées aux yeux du président, qui reconnaît toutefois que l’endroit n’est pas bien éclairé de nuit. «Mais, outre le fait que la tendance générale n’est pas forcément favorable pour les lotos, dont les résultats sont généralement en baisse, le public traditionnel de ces manifestations n’aime pas voir ses habitudes perturbées. Ou alors il faut que cela soit en mieux…»
Ainsi, peu de sociétés ont dégagé un véritable bénéfice de leur organisation. «Les comptes ne sont pas encore totalement bouclés, mais si on n’a rien perdu, on n’aura de toute manière pas gagné grand-chose, confirme Claude Plumettaz, président du corps de musique L’Avenir, qui a organisé son loto début décembre. Le loto fait partie des postes importants pour l’équilibre de notre budget, on sait déjà qu’il sera compliqué d’équilibrer nos comptes.»


Tradition des lotos
Au vu de ce résultat, le Stade Payerne a pris la décision de ne pas prendre le risque financier de mettre son loto sur pied le 26 décembre. «Mais il faudra en organiser un ailleurs ou trouver d’autres rentrées financières pour tenir notre budget», soupire son président, Jean-Luc Rapin. La solution du déménagement a été retenue par l’Instrum, qui délocalisera son loto à Corcelles-près-Payerne. Mais le président Daniel Perrin, tout comme ses homologues, souhaite de tout cœur pour l’équilibre des comptes de sa société que la tradition des lotos se poursuive dans le futur à Payerne, sitôt que la Halle des fêtes sera rénovée.
«Je vais réunir la commission des lotos de l’USL à la fin de ce mois pour faire le point sur la situation, mais surtout pour préparer déjà la prochaine saison», conclut Jean-Daniel Magnin, plein d’optimisme quant au futur. D’ici là, reste à trouver les bonnes solutions pour maintenir et relancer l’intérêt des lotos payernois…

 

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Le pont de ville ne se traversera plus que dans un seul sens

«Oui.» A la question de savoir si le projet de rendre le pont de ville en circulation à sens unique était toujours d’actualité, la réponse du municipal Christian Friedli avait été claire, début décembre à l’occasion d’une séance d’information sur les travaux en ville. Selon la planification des divers chantiers prévus pour les prochaines années, la mesure pourrait entrer en vigueur en 2016. A l’exception du futur bus interurbain et des deux-roues, la circulation sera ainsi interdite depuis la Grand-Rue en direction de Fétigny, mais sera toujours possible dans l’autre sens pour rejoindre la rue de Lausanne.
«Notre programme de législature, dévoilé en 2011, parlait de réduire le trafic de transit, tout en conservant l’attractivité du centre-ville ainsi que l’accès aux commerces et en développant la mobilité douce. Ces modifications de circulation le permettront», confirme l’édile. Dans les faits, une bretelle de circulation interne au centre-ville sera créée via la rue de la Gare et la rue de Guillermaux. Ces deux axes seront mis à double sens quand les travaux d’infrastructure prévus seront terminés. Soit la réalisation du tapis final de la rue de la Gare au printemps 2014 et la réfection complète du pont de Guillermaux, ainsi que la mise en séparatif des conduites dans la rue, courant 2015.


Automobilistes découragés
«Depuis le giratoire de l’Hôtel de Ville et jusqu’à celui de la fabrique Fivaz, il sera alors possible de faire passer le trafic par cette bretelle interne à double sens, poursuit le municipal. Par cette mesure de fermeture du pont de ville, les automobilistes seront donc découragés d’emprunter la Grand-Rue pour traverser la ville. Notre but est que ceux qui empruntent cet axe, ainsi que la rue de Lausanne, y viennent pour une bonne raison, notamment se rendre dans les commerces.» Dans ce sens, une partie de la rue du Temple serait également mise à sens unique. Des mesures qui coïncideront avec la création prochaine de près de 500 nouvelles places de parking en relation avec divers projets de construction.
Dans le futur, cette réorganisation de la circulation permettra de repenser le cœur de Payerne et notamment les rues commerçantes. «Ce sera le travail d’une prochaine législature et donc d’une nouvelle équipe municipale», conclut l’élu d’une pirouette, tout en ajoutant que population et commerçants seront régulièrement informés de l’avancée des travaux. Sans avoir pris connaissance du dossier de manière détaillée, Noè Zanotta, nouveau président de la société industrielle et commerciale (SIC) de Payerne, semble de son côté conquis par l’idée: «A priori et à titre personnel, cela me paraît positif de diminuer le trafic au centre-ville et ainsi de faciliter l’accès des automobilistes aux places de parc. Mais d’un autre côté, certains pourraient dire que moins de trafic signifie également moins de visibilité pour les vitrines des commerces locaux.»

Rupture totale à Montagny

Il aura fallu trois assemblées pour que les comptes 2012 de Montagny soient acceptés. Combien en faudra-t-il pour que le budget 2014 passe la rampe?
Jeudi soir 19 décembre, 181 citoyens avaient fait le déplacement pour cette très attendue assemblée du budget qui prévoyait une hausse de l’impôt sur le revenu et la fortune des personnes physiques de 83,6% à 95% et du taux de la contribution immobilière de 1,5 à 3 pour mille. D’entrée de jeux, dans une salle des Arbognes pleine à craquer, un citoyen a souhaité que les deux demandes soient votées séparément. Ce qui a été accepté par 123 citoyens.

Descente aux enfers
Le conseiller communal responsable des finances, Mauro Maimone, a expliqué la situation boiteuse de la commune. Le déficit du budget 2013 était de 339?303?francs. Sans augmentation d’impôts, le budget 2014 arrivait à une perte de 819?723?francs, pour un total de charges de plus de 7,5 millions de francs. La barre fatidique des 5% de déficit était donc allègrement franchie. Avec la hausse d’impôt et de contribution immobilière souhaitées par l’Exécutif, le déficit était ramené à 59?750?francs, soit le 0,8% de l’ensemble des recettes.
Mauro Maimone et l’administrateur Christophe Burri nourrissent l’assemblée d’informations sur cette déconvenue financière. On notera au passage le transport des élèves qui passe de 2000 à 35?000?francs; 35?456?francs de plus pour les services sociaux; les frais d’accompagnement en EMS augmentent de 40?984?francs, sans oublier les rentrées fiscales qui fondent comme neige au soleil. Le boursier a expliqué, à l’aide d’un tableau comparatif, que Montagny avait des charges nettes inférieures à la moyenne cantonale par habitant. Par contre, concernant la moyenne de revenu, la commune de 2200 habitants se classe au 163e?rang sur 165 communes.
Si jusque-là l’assemblée se déroulait plutôt dans le calme, la suite prendra la tournure d’une descente aux enfers. De nombreux citoyens font leurs remarques. L’un d’entre eux arrive même avec des transparents et sa propre comptabilité. «Il faut faire des économies et pas des compromis», argumente-t-il. «Avez-vous vraiment fait un budget d’austérité. Inspirez-vous de ces citoyens qui vous montrent l’exemple», appuie un autre habitant.
«Le maximum a été fait. Nous devons prendre une décision pour notre avenir. Le but c’est d’arriver à un équilibre pour apporter encore des services valables à nos concitoyens», répond le syndic Hubert Oberson.
D’un coup, le ton monte sérieusement. «Quel type de personnes voulez-vous accueillir dans notre commune», clame une citoyenne excédée.
«Je ne sais pas ce qu’on peut faire de plus. Vous avez des tas d’idées, venez au Conseil communal», rétorque le vice-syndic Fabien Bachmann.
Un autre citoyen s’emporte et estime qu’il faut supprimer un salaire d’employé communal et distribuer des travaux aux entreprises de la place.
«Nos employés exécutent la plupart des travaux eux-mêmes. Prendre des privés reviendrait plus cher», répond le syndic. «Menteur, menteur, t’es à côté de la plaque!» entend-on dans une salle en ébullition. «S’attaquer à des employés communaux, ça me met hors de moi», répondra plus tard une autre personne.
Retour à la réalité avec une commission financière favorable à cette augmentation d’impôts. Il est plus de 21?h?30 et c’est l’heure d’un premier vote, celui de la hausse de l’impôt, ratiboisée par 141 non (22 oui). De même pour la contribution immobilière avec 147 non (21 oui). Le Conseil communal est désavoué, une fois de plus, dira-t-on.


Pas de solution miracle
Dans un indescriptible cafouillage où une chatte n’y retrouverait pas ses petits, la commission financière revient à la charge par son président Patrick Neuhaus. «Nous proposons une alternative pour un budget acceptable. Mais il n’y a pas de solution miracle. Le risque c’est de repasser par une hausse des impôts dans deux ou trois?ans». Il est alors proposé un taux à 92,6% au lieu de 95% et une contribution immobilière de 2,5 pour mille au lieu des 3 pour mille proposés. Le déficit passerait alors à 260?000?francs, soit 3,5%. Au vote, la proposition est à nouveau balayée par 142 refus (40 oui tout de même).
A 22?h?15, c’est l’impasse. «Que voulez-vous?» lance alors un vice-syndic plutôt remonté. «De toute façon, même si vous proposiez une baisse d’impôt elle ne passerait pas», lance un citoyen au fond de la salle, prouvant par-là le fossé abyssal creusé au fil des mois, entre l’Exécutif et ses concitoyens.
«Vous voulez un budget d’austérité? Votre Conseil communal a regardé tout ceci. En supprimant toutes les aides aux sociétés, repas d’aînés, réception de jeunes citoyens, en coupant dans l’entretien des routes, on arrive à 140?000?francs d’économie. C’est encore bien au-delà des 5% exigés», explique la nouvelle conseillère communale Chantal Genetelli.
«Nous payons aussi des impôts et nous sommes tous propriétaires. Nous ne sommes pas sept Winkelried en face de vous. On a cherché des solutions. La confiance est rompue, je prendrai mes dispositions», appuie le conseiller Daniel Gendre. «Vous nous prenez pour des nuls et c’est regrettable», ajoute encore le syndic.
C’est un véritable clash. Il est 22?h?40 lorsque le syndic groggy décide de mettre un terme à une assemblée communale hors norme. Fixant un prochain rendez-vous en février ou mars 2014.
Nul doute que cette soirée aura des répercussions et il ne serait pas surprenant que de nouvelles démissions interviennent au Conseil communal.

Bonne et heureuse année

La rédaction et toute l'équipe de La Broye Hebdo vous souhait de belles fête et d'ores et déjà une très belle anneé 2014.

Payerne, capitale suisse des échecs en 2016

ECHECS La décision vient de tomber, révélée par la Fédération suisse des échecs (FSE). La ville de Payerne a été choisie pour accueillir en 2016 le tournoi fédéral, le deuxième plus important tournoi se déroulant en Suisse, après le championnat national individuel. L’excellent dossier de candidature présenté par le Club d’échecs de Payerne a convaincu la commission des tournois de la FSE. Le tournoi se déroulera du 5 au 8 mai 2016, durant la période de l’Ascension. Il s’agit d’un superbe cadeau pour le club vaudois qui fête ses 75?ans. «C’est une bonne surprise, déclare David Monnier, président du club de Payerne, et une belle récompense pour nos organisations passées et pour l’important travail d’élaboration du dossier de candidature.»

Une organisation rare en Suisse romande
Il s’agira de la seconde incursion en Suisse romande du tournoi fédéral qui se déroule habituellement en Suisse alémanique, après Fribourg en 2012. Celui-ci réunit chaque année entre 200 et 350 joueurs de toute la Suisse. Le club de Payerne espère attirer au moins 300 joueurs à la Halle des fêtes. Le tournoi comptera les cinq catégories de jeu habituelles: trois catégories principales et deux catégories seniors. Un tournoi juniors se déroulera en parallèle et permettra aux jeunes joueurs, notamment broyards, d’évoluer dans une catégorie de jeu à leur portée.

Mobilisation régionale
Voilà déjà une année que la commission des tournois du club de Payerne est à pied d’œuvre, sous la présidence d’Alain Overney, pour peaufiner le dossier. Un nouveau comité sera formé en janvier, sous la présidence du Fribourgeois Jean-Pierre Dorand, ancien député au Grand Conseil fribourgeois de 1995 à 2010. Un comité de soutien a en plus été formé, réunissant pour l’instant Christian Levrat, conseiller aux Etats et membre du Club d’échecs de Bulle, Christelle Luisier Brodard, syndique de Payerne, Eric Küng, conseiller municipal responsable des sports à Payerne, David Burnier, entraîneur à l’Ecole d’échecs de la Broye, et, Richard Chassot, directeur du Tour de Romandie.

 

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