Pascal Mancini était pressé

CHAMPIONNAT DE SUISSE Pascal Mancini était pressé de retrouver l’adrénaline de la compétition officielle, après deux ans de suspension. Le sprinter broyard n’a pas attendu longtemps avant d’affoler le chronomètre. Une semaine après un retour encourageant au meeting de Vienne où il a pris la 2e place de la finale B sur 60 m (6’’84), le Staviacois a fait encore mieux samedi dernier lors du championnat de Suisse en salle à Macolin. Pour sa première course sur la scène nationale, il a pris d’entrée la 2e place (6’’77), à sept centièmes de Reto Amaru Schenkel (6’’70).

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La flamme de S3 brille à Sotchi

ESPACE En marge des Jeux olympiques de Sotchi, l’entreprise spatiale broyarde Swiss Space Systems est présente au sein
de la Maison Suisse. De belles rencontres, mais aussi la signature d’un nouveau partenariat avec deux pointures russes.

«Je ne suis pas un grand sportif, mais j’ai été comme porté par une émotion collective», réagit Pierre Roggo, directeur support de S3 Swiss Space Systems. Le Payernois a vécu trois jours intenses à Sotchi le week-end dernier, en marge de la présence de l’entreprise broyarde au sein de la Maison Suisse aux JO de Sotchi.
D’emblée, vendredi, l’émotion était à son comble en assistant à la remise de la 2e médaille de Dario Cologna. «C’est déjà une fierté de voir le drapeau suisse flotter là-bas, mais en plus avec un compatriote sur la plus haute marche du podium, c’est inexplicable et même pour un Romand», lâche-t-il avec ironie de retour au bercail.
Le samedi, à la Maison Suisse, Vladimir Poutine a fait une brève apparition, accueilli par Ueli Maurer et Nicolas Bideau, entre autres. «Je lui ai lancé: Bravo pour les Jeux et il m’a répondu en français: Merci à vous!» rigole Pierre Roggo. Pour lui les JO sont une plate-forme extraordinaire. «C’est difficile à communiquer ce que l’on ressent. Toutes ces émotions, l’émerveillement, la démesure de ce qui a été mis en place là-bas», note celui qui a aussi été impressionné par la sécurité omniprésente à l’aéroport et avant d’entrer sur les sites sportifs. «Après, tu n’y fais plus attention. Mais c’est une démonstration de force incommensurable des Russes», fait remarquer l’ancien instructeur des Forces aériennes.
L’équipe de S3 a notamment assisté au match de la République tchèque contre la Suisse qui a d’ailleurs gagné. L’ambassadeur de S3, l’ex-hockeyeur Slava Bykov, a démontré qu’en son pays il était encore un héros.


Des moteurs russes
«Notre stand à Sotchi était un gros challenge. Présence Suisse s’est approchée de nous et c’est une vitrine incroyable.» S3 y présente son système de navettes spatiales pour le lancement de petits satellites, mais aussi le CleanSpace One, véritable chasseur de débris spatiaux.
D’autre part, ce mercredi, Swiss Space Systems a annoncé sur place de nouveaux partenariats avec des entreprises russes spécialisées dans les systèmes de propulsion spatiale. Pour sa navette suborbitale, S3 va utiliser un moteur-fusée produit par JSC Kuznetsov. RKK Energia étudiera quant à elle la conception de l’étage supérieur destiné à mettre les satellites en orbite terrestre basse. C’est la première fois qu’une entreprise européenne collabore avec ces fleurons russes.
S3 poursuit donc son bonhomme de chemin comme prévu. La prochaine grosse échéance régionale reste l’implantation sur l’Aéropôle qui est à bout touchant, selon Pierre Roggo.
Ambassadeur et chef de Présence Suisse à Sotchi, Nicolas Bideau, est particulièrement heureux de voir cette collaboration unique: «Par ce double partenariat avec ces entreprises aérospatiales russes renommées, S3 est un exemple d’une Suisse qui innove, ose et fédère», a- t-il dit mercredi au sein de la Maison Suisse de Sotchi.

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La Broye aura aussi droit à son quota de confettis

BAMBOULA - Estavayer-le-Lac ouvre ce week-end la saison des carnavals broyards.

BAMBOULA La saison carnavalesque broyarde s’ouvre ce week-end avec un premier raout à Estavayer-le-Lac. Le cortège des enfants réunira 300 souriantes têtes blondes et six Guggenmusik, le samedi, et la grande parade dominicale sera rythmée par sept cliques et une bonne dizaine de chars et groupes. Cette 32e édition prendra fin dimanche avec le brûler de l’emblématique Perche qui se déroulera cette année vers la salle Amarante.
Quinze jours plus tard, ce sera au tour des Brandons de Payerne, qui se tiendront du 7 au 10 mars. Par contre, les Broyards devront faire leur choix pour le dernier charivari de la saison, car pour Moudon et Avenches, il y a collusion de dates cette année. Les Moudonnois chasseront l’hiver du 20 au 23 mars et les Avenchois du 21 au 23 mars.
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Des tirs sur le lac

Des entraînements de tirs militaires dans le lac avec des jets pourraient avoir lieu du mardi 18 février et ce jusqu’au 7 mars 2014 à la hauteur de Forel ou à Axalp dans l’Oberland bernois selon la météo. Ces semaines d’entraînements seront prioritairement consacrées aux tirs air-air dans la région du Dammastock (Suisse centrale). Toutefois, des nuisances sonores pourraient tout de même être occasionnées aux alentours du lac de Neuchâtel et dans la région de la station bernoise.

Les Forces aériennes tiennent à rendre les habitants attentifs quant aux éventuelles nuisances sonores que ce type d’exercice peut entraîner et s’en excuse auparavant. Cependant, les entraînements de tirs militaires avec les avions F/A-18 et les F-5 Tiger consistent en une étape importante pour que les pilotes puissent effectuer ces exercices en situation réelle et non dans des simulateurs. La période d’entraînement durera donc 3 semaines du mardi au vendredi dans ce laps de temps. Forel et Axalp sont les deux dernières places utilisées pour les tirs air-sol en Suisse depuis des dizaines d’années. Actuellement, les semaines d’exercices de tirs militaires se comptent entre 9 et 15 par année.

La police prépare ses factures, manifestations en danger

C’est peut-être la mort de notre carnaval, l’ambiance n’est pas à la franche rigolade dans la Broye ces jours. En effet, conformément aux dispositions de la loi sur la facturation des prestations matérielles fournies par les services de l’Etat lors de manifestations, la police cantonale distille des devis ci et là ces jours.
Les organisateurs des carnavals et autres Brandons en ont des sueurs froides, même si rien n’est définitivement joué. En effet, les factures probables affichent des montants se situant dans une fourchette de 10 000 à 20 000 francs.

Dans l’urgence
Pour les organisateurs, par ailleurs peu diserts pour le moment, la surprise est totale, car les dispositions de la loi prévoient que ces fameux devis doivent être portés à leur connaissance plus de deux mois avant la manifestation en question, délai mentionné pour déposer une demande d’exonération. Or, Brandons et carnaval, pour ne citer qu’eux, sont à nos portes.
Une question politique
Comme le stipule bien l’exposé des motifs qui présenta cette loi sur la facturation, l’exonération sera octroyée sur une appréciation politique du Conseil d’Etat. Les seuls exemples d’exonération quasi acquise cités sont ceux des manifestations sportives. Or, avec l’envoi de devis et de factures à toutes les manifestations, on entre de plain-pied dans l’application et la nécessité de faire des choix. Dès que le devis dépasse 5000 francs, c’est la cheffe du Département qui doit prendre la décision d’exonérer ou pas et au-dessus de 10 000… c’est le Conseil d’Etat.

Facture en souffrance
Pour l’heure, et sur la base d’exemples cités dans l’exposé des motifs, 13 000 francs pour le SlowUp de Morat par exemple, on peut facilement en déduire qu’une Cantonale des jeunesses, comme celle organisée l’été dernier à Colombier-sur-Morges, doit «coûter» une somme à six chiffres. «Nous avons reçu une facture très élevée qui n’est toujours pas réglée à ce jour, car nous avions demandé une exonération, comme la loi l’autorise. Et nous n’avons toujours pas été reçus par la conseillère d’Etat en charge du dossier», explique Christophe Gatabin, président des Jeunesses vaudoises et responsable des questions de sécurité. «Ce qui est regrettable, c’est qu’avec ce genre de pratiques, plus personne n’organisera de manifestation publique de manière bénévole de peur de se faire taxer par la suite.»
L’espoir subsiste
L’espoir de se voir exonérer subsiste et les organisateurs broyards contactés ne veulent surtout pas envenimer les choses afin de ménager leurs chances de parvenir à éviter la douloureuse.

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La cible était un peu trop difficile à atteindre pour Vully-Broye

PROMOTION Les tireurs régionaux n’ont pas pu s’extirper d’un groupe très relevé à Weinfelden. Ils devront encore attendre avant de remonter en ligue nationale A.

PROMOTION/RELEGATION «Caramba, encore raté!» pouvaient s’exclamer avec dépit les tireurs de Vully-Broye après les finales de promotion/relégation disputées samedi dernier à Weinfelden/TG. Brillants champions de leur groupe en ligue nationale B, les tireurs régionaux n’ont pas réussi à franchir la dernière marche qui aurait pu les mener en LNA. En essuyant deux défaites outre-Sarine, ils ont dû déchanter rapidement. C’est la deuxième année consécutive qu’ils butent sur cette ultime étape.

Blessures et malchance
La délégation régionale a surtout manqué de réussite en Thurgovie. Placés dans un groupe extrêmement relevé, avec Gossau et Thörishaus, les tireurs broyards auraient dû être en pleine possession de leurs moyens physiques et mentaux pour espérer s’extirper de cette poule redoutable. Affaiblis par les blessures, ils n’ont jamais pu vraiment contester la supériorité de leurs adversaires, malgré des performances plus que correctes. «Un souffrait de problèmes de dos, un autre se remettait à peine d’une opération à une jambe. Dans cette situation, c’était difficile de battre des équipes aussi fortes», explique Claude-Alain Delley. Les craintes du Saint-Aubinois et de ses coéquipiers se montraient justifiées puisque leurs deux adversaires alémaniques se retrouvaient promus ou maintenus en ligue nationale A à la fin de la journée. Vully-Broye s’inclinait 1543 à 1536 dans le premier match, puis 1542 à 1529 dans le second. «La compétition a été très difficile, surtout nerveusement, même pour des internationaux comme Aurore (Verdon) ou moi.»

Delley irréprochable
Claude-Alain Delley n’a en tout cas rien eu à se reprocher à Weinfelden. Avec des scores de 197 et 198 (sur 200) sur l’ensemble des deux matches, le Saint-Aubinois a rendu une copie presque parfaite. Même si sa brillante performance n’a pas suffi pour acquérir la promotion, le tireur fribourgeois tire un très bon bilan de cette campagne 2013/14 et espère bien retenter sa chance l’année prochaine avec Vully-Broye. «On a fait une superbe saison avec sept victoires et je suis très positif pour ma première année avec le groupe. L’équipe est encore très jeune et va continuer à progresser.» Dans un sport aussi individuel que le tir, le jeune tireur aime se retrouver avec ses coéquipiers. «On se voit parfois deux fois par semaine, ce qui est rare dans le milieu.»
Actuellement en camp d’entraînement à Brünig avec l’équipe nationale, Claude-Alain visera une sélection pour le championnat du monde en septembre à Grenade/Esp.

Bisbille sur l’aide financière au tabac

«Nous recherchions un arbitre, nous avons peut-être trouvé un coach.» Président de l’association Broye Tabac, réunissant les tabaculteurs de la Broye vaudoise et fribourgeoise, Fabrice Bersier a conclu par cette boutade, samedi dernier à la grande salle de Corcelles-près-Payerne, l’intervention de l’invité, Philippe Leuba. Au cours d’une assemblée revenant sur une année 2013 moyenne (voir encadré ci-contre), de nombreux planteurs ont manifesté leur courroux face à la convention de soutien direct à la production, proposée par la SOTA, société coopérative d’achat du tabac indigène (voir ci-dessous). Dernier intervenant de la journée, le conseiller d’Etat a soulevé un tonnerre d’applaudissements en proposant une séance dès le lundi suivant pour faire pression sur les industriels, représentés par la SOTA.

Pas d’aide à plus de trois hectares cultivés
«Nous sommes heureux de constater que l’industrie souhaite donner des perspectives d’avenir à la tabaculture en Suisse, mais nous avons appris que la convention ne traiterait pas équitablement tous les producteurs, ce qui serait préjudiciable pour toute notre corporation. Nous sommes donc opposés à ce projet dans sa forme actuelle», s’est exprimé Florian Savary au nom de plusieurs planteurs de la région. Dans les faits, les producteurs plantant plus de 3 hectares d’herbe à Nicot ne pourraient pas bénéficier de cette aide.
«C’est diviser pour mieux régner», se sont insurgés plusieurs intervenants, soulignant que les plus grosses exploitations ont davantage contribué à l’évolution d’une culture toujours prospère. Selon eux, cette norme aurait été choisie pour obtenir une majorité de justesse à ce projet. En effet, 55% des producteurs broyards et 66% au niveau helvétique seraient ainsi gagnants.
«Nous sommes conscients que ce n’est pas idéal, mais cette solution est la moins mauvaise», relevait Eric Rapin, président de SwissTabac. L’association faîtière nationale aurait souhaité une aide pour tout le monde, mais cela serait contraire à la loi sur les cartels. «L’un de nos soucis principaux était de stabiliser le nombre de planteurs, voire même de susciter des vocations», ajoutait Francis Egger, secrétaire de l’association. Une brèche dans laquelle la SOTA s’est glissée pour établir sa proposition, laquelle n’est pas négociable aux yeux des industriels.


Solidarité entre planteurs mise à mal
«On se traite de partenaires, mais entre partenaires il nous semblerait logique de pouvoir participer aux modalités de discussions, s’énerve Fabrice Bersier. En cassant une solidarité bien établie entre tous les planteurs, ce scénario proposé met à mal toute la famille des planteurs.» Mais face au risque de voir l’aide proposée lui passer sous le nez en cas de refus, SwissTabac est finalement entrée en matière en octobre dernier, tout en souhaitant encore pouvoir modifier cette convention.
Des changements que les paysans espèrent obtenir grâce au soutien du pouvoir politique. «Je ne vous promets pas d’y arriver, mais je m’engage à en parler avec les top managers des industries tabacoles ayant leur siège dans le canton de Vaud, lançait Philippe Leuba en incitant les producteurs à rester unis. Cette culture est insignifiante au niveau suisse, mais d’importance pour le canton. Parfois, on doit négocier avec ces entreprises, si une fois on peut leur demander quelque chose en contrepartie, on ne va pas se priver.»

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Danilo Wyss saisit à nouveau sa chance

SAISON 2014 Danilo Wyss se sait chanceux. Le Staviacois d’adoption entame sa 7 e  saison au plus haut niveau, en faisant ce qu’il a toujours voulu faire, rouler. Chanceux, oui, mais le coureur de 28 ans n’a jamais été avare en efforts et les heures de vélo investies jour après jour, semaine après semaine, sont là pour le rappeler. En 2013, il a compilé 95 jours de compétition et avalé 14 500 kilomètres en course, autant à l’entraînement. Surtout, il a participé à deux grands tours lors de la même année, au Giro et à la Vuelta, une première dans sa carrière. Avec de tels chiffres, le coureur de la BMC figure dans le top 15 des coureurs du peloton ayant accumulé le plus de jours de course en 2013. Cette cadence impressionnante et épuisante l’a incité à mettre la «pédale douce» cette saison. «J’ai essayé d’alléger un maximum mon calendrier en sacrifiant quelques courses, afin d’être au top de ma forme pour les grands rendez-vous de la saison.»

Une équipe ambitieuse
Danilo se sait chanceux. Chez BMC, il se trouve dans une des équipes les plus structurées et ambitieuses du peloton. La récente signature du champion olympique 2008, l’Espagnol Samuel Sanchez, libre depuis le retrait de l’équipe Euskaltel, est venu encore un peu plus enrichir l’effectif de la formation américano-suisse. Le renouvellement du contrat du Staviacois en septembre dernier a été accueilli comme une libération, surtout dans le contexte actuel. «Plusieurs équipes ont disparu et beaucoup de coureurs se sont retrouvés à la rue, explique-t-il, certains ont eu beaucoup de peine à retrouver une formation.» Danilo ne voit pas son avenir ailleurs que dans cette équipe où il se sent très bien. «Cette année sera charnière et je vais tout faire pour pouvoir m’assurer au plus vite un nouveau contrat.»
Le Staviacois a pu constater lors du Tour Down Under en Australie que ses sensations étaient déjà excellentes, pour la première course de l’année. Le résultat, peut-être, d’une préparation différente. «J’ai collaboré avec un nouveau préparateur durant l’hiver avec qui on a enregistré toutes les données recueillies sur le vélo comme la vitesse, la puissance ou la cadence de pédalage. Je me suis entraîné en fonction.»

Un cinquième Giro
Danilo se sait chanceux. Le Giro, la Vuelta ou encore le championnat du monde à Florence aux côtés de Fabian Cancellara: sa saison 2013 a été riche en expérience et lui a permis de gagner en notoriété. Danilo Wyss avait tenu une grande part dans le podium obtenu par Cadel Evans lors du Giro. Cette année, il sera à nouveau l’un des fidèles lieutenants de l’Australien qui en a fait son principal objectif. Le temps, il a 37 ans, ne semble pas avoir de prise sur le leader de la BMC qui aura l’ambition de monter une nouvelle fois sur le podium en Italie. «On a déjà pu constater en Australie qu’il était en grande forme, sur un parcours qui n’était pas son meilleur profil. Je peux vous assurer qu’il sera performant cette saison», promet Danilo qui disputera son 5e Giro en mai, une semaine après avoir pris part au Tour de Romandie, une course chère à son cœur. Ce n’est donc pas cette année que Danilo disputera le Tour de France. A-t-il pour autant abandonné son rêve de participer un jour à la Grande Boucle? «Non, j’y crois encore, car beaucoup de choses peuvent encore changer ces prochaines années, mais la sélection est tellement dure pour y arriver.»
Oui, Danilo se sait chanceux, mais il sait aussi qu’il le mérite et que son travail est récompensé.

Carnaval dévale en terre broyarde

Dans un peu plus de quinze jours, le premier carnaval de la saison débarque en terre broyarde. Nicolas Bally, président de la Socarest, a levé le voile sur son charivari qui se tiendra du 21 au 23 février prochains.
«Les Staviacois auront droit à une surprise en se levant le vendredi», lance-t-il d’emblée. Le retour à une ancienne coutume, à l’instar de ce qui se passe à Payerne ou à Moudon, est envisagé. «Ce sont les commerçants qui seront contents», susurre Nicolas Bally, sans en dire plus.
Le comité a planché sur le programme 2014, avec un budget de 100 000 francs, légèrement revu à la hausse, vu la bonne cuvée 2013.
Lors de la soirée du vendredi, le comte et la comtesse 2013 remettront leur sceptre à leurs successeurs, tout comme les plus petits, prince et princesse. La soirée aura lieu sous la cantine de la place des Bastians et sera présentée par… Albert Bachmann, ancien syndic, qui aura tout loisir de charrier ses ex-collègues de l’Exécutif, mis en cage pour l’occasion.
La soirée se poursuivra avec des DJ de la place, tandis que la tour des Dominicaines s’animera avec une soirée tous styles et un concours de déguisements (Bastians) doté de jolis prix. La nouveauté cette année, c’est une cantine qui se trouvera aux abords de la vénérable tour. Le bar à l’intérieur de la tour sera tenu par la société de tir qui organise cette année le Tir en campagne. Il y a aura aussi un podium pour les Guggenmusik.
Le samedi, pas de changement notable dans l’organisation, avec le cortège des enfants qui s’ébranlera à 15 h 14, avec six Guggen et quelque 300 enfants. En fin de parcours, la cantine des Bastians vibrera aux sons d’une disco pour les enfants.
Les cliques invitées se retrouveront à 21 h 14 pour une cacophonie tant à la place des Bastians qu’à la cantine de la tour. En soirée, place aux DJ aussi sur les deux sites.
A noter que le centre-ville sera bouclé à la circulation et placé sous surveillance pour éviter tout débordement.

La perche à l’Amarante
Place au dimanche, avec un apéritif offert à la population dès 11 h 14, en attendant le grand cortège de 14 h 14. Là, ce sont vingt et un groupes, dont sept Guggen, qui arpenteront les pavés staviacois. Les chars s’annoncent variés avec des thèmes d’actualité comme le 0,5 pour mille sur le lac, des massages du côté de Font, la sortie du nucléaire ou encore les 30 ans d’un Riri local. Le prix d’entrée est maintenu à 10 francs et 5 francs pour les enfants. Autre nouveauté, au terme du cortège, la perche sera brûlée aux abords de la salle Amarante et à 17 h précises. Auparavant, la mise à feu avait lieu sur la place du Casino, sitôt le cortège achevé.
La cérémonie de clôture du carnaval aura lieu à 18 h à la tour des Dominicaines. Le syndic reprendra les clés de sa ville, mais les festivités continueront jusqu’à 0 h 15, au même endroit.
Et puis, les Staviacois auront droit à la sortie du Barboutzet, journal de carnaval, la semaine avant, histoire d’être bien dans le bain. Quant aux bénévoles, ils sont attendus de pied ferme et peuvent s’inscrire via le site internet.

    Toutes les infos sur www.carnavalestavayer.ch

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