Bry - 19.06.2013

Chargement...

Toutes les galeries
Bry - 13.06.2013

Chargement...

Toutes les galeries

Vers une fusion autour de Payerne

ÉTUDE Les communes de Payerne, Corcelles-près-Payerne, Grandcour, Chevroux, Missy et Trey ont lancé une pré-étude chiffrée concernant une éventuelle fusion. Cette future commune, dite de l’Asipe, réunirait plus de 14?000 habitants.

Plusieurs fois évoqué, le processus d’une fusion dite de l’Asipe autour de Payerne est enfin lancé. Hier après-midi, les syndics des six communes de Payerne, Corcelles-près-Payerne, Trey, Grandcour, Missy et Chevroux, soit les partenaires de l’Association scolaire intercommunale de Payerne et environs (Asipe) ont annoncé avoir lancé une pré-étude de projet, après trois réunions tenues en compagnie du préfet Olivier Piccard, depuis début 2013. «Ainsi, les Municipalités de chaque commune seront à même de se positionner avant d’aller plus en avant dans l’étude d’un projet de rapprochement, ceci tout en précisant qu’aucun engagement formel n’a été pris à ce jour», annonce le communiqué de presse diffusé à cette occasion.

Mandat auprès de la société lausannoise BDO
En effet, toutes les entités n’étaient pas forcément favorables à entreprendre des discussions. C’était notamment le cas de Corcelles-près-Payerne (voir encadré). Mais son exécutif, de même que les cinq autres, a finalement accepté de mandater la société lausannoise BDO, spécialiste de ce genre de projets, à lancer diverses analyses. «La région de la Riviera a aussi entrepris une démarche d’analyse avant de se décider. A priori, ce n’est pas un pas énorme envers une fusion, mais cela montre quand même que chacun souhaite mieux se connaître, notamment au niveau financier», se réjouit Laurent Curchod, «Monsieur Fusion», du canton de Vaud, qui a participé à certaines séances.
Il s’agira notamment de fournir une base de données objective pour la comparaison, en abordant notamment les éléments financiers les plus importants. La pré-étude devra également identifier les avantages et inconvénients d’une éventuelle fusion pour chaque localité et proposer une première vue d’ensemble d’une hypothétique nouvelle commune de Payerne. «Ce dossier est extrêmement sensible dans certaines communes, c’est pourquoi nous avons entrepris une démarche en partie à l’envers. Nous commençons par commander cette étude, ce qui permettra ensuite à chaque commune de se prononcer en connaissance de cause», explique Christelle Luisier Brodard, syndique de Payerne.
L’établissement de cette vision d’ensemble d’une commune qui compterait plus de 13?000 habitants à la fin de l’année 2012 coûtera 60?000?francs. Le financement de ce montant sera réparti pour 50% à parts égales entre les six communes et pour 50% en fonction du nombre d’habitants de chaque entité.

 

  • Plus d'infos dans notre édition de la semaine

L'autarcie en énergie grâce au solaire

SOLAR PAYERNE Avec l’installation prévue de 100?000?m2 de panneaux solaires à Payerne, dont 60?000 dans une zone industrielle, un projet pourrait permettre à la commune de couvrir les besoins en énergie de ses 9500 habitants.

Après Solar Impulse, un nouveau projet entend faire le lien entre Payerne et l’astre solaire. Par l’intermédiaire du projet «Solarpayerne», la commune et la société Groupe E Greenwatt entendent développer le plus grand projet suisse de production d’énergie solaire. «Il s’agit d’installer quelque 100?000?m2 de panneaux solaires, qui produiront 16 millions de KWh par an, soit la consommation totale de la commune», a expliqué la syndique, Christelle Luisier Brodard, lors d’une conférence de presse, organisée lundi au Gymnase intercantonal de la Broye (GYB). Grâce à ce projet, Payerne pourrait donc atteindre l’autarcie énergétique d’ici cinq ans. «C’est une solution locale à une problématique nationale, puisque le nucléaire appartient au passé», se réjouit la syndique.
Soutenue par le canton, représentée lundi par ses conseillères d’Etat Jacqueline de Quattro et Béatrice Métraux, ainsi que par Swissolar, l’association suisse des professionnels de la branche, qui était représentée par son président, le conseiller national Roger Nordmann, la démarche sera réalisée par Greenwatt. Pour un investissement de 30 millions de francs, pour aménager les installations photovoltaïques et indemniser les propriétaires concernés, la société installera ces capteurs. Elle assurera ensuite la commercialisation de l’énergie produite, laquelle servira essentiellement à alimenter le réseau payernois. «C’est un projet modèle», se réjouit son directeur Jean-Michel Bonvin.

Solution mixte privilégiée
Dans les faits, une solution mixte a été retenue pour ce projet «Solarpayerne». 60?000?m2 seront posés sur un terrain en zone industrielle, à la Boverie. Installés en hauteur avec le minimum d’emprise au sol, les panneaux permettront encore une utilisation agricole du site sous forme de pâturages (voir encadré). Le quart de cette surface industrielle pourrait déjà fournir ses premiers kilowattheures dès la fin de cette année. Les 40?000?m2 restants garniront plus de 250 toits d’au moins 500?m2 répartis dans la localité.
Jouant les intermédiaires entre Greenwatt et les propriétaires, la commune donnera aussi l’exemple, en mettant ses toits de la Halle des fêtes et du bâtiment des services d’exploitation, route de Grandcour, à disposition. Le toit du GYB sera également utilisé, au contraire de ceux de l’armée, qui entreprend une telle démarche pour l’ensemble de ses bâtiments au niveau suisse. «Le projet Solarpayerne étant désormais dévoilé, la commune va pouvoir contacter les propriétaires privés qui pourraient recevoir une offre de Greenwatt», explique Christelle Luisier. Pour cela, il faudra leur accord, mais aussi que la structure de leur bâtiment le permette et que l’exposition soit correcte.
Le projet «Solarpayerne» est le fruit d’une démarche citoyenne, initiée par le conseiller communal Cédric Moullet: «En mai 2012, soit juste après le drame de Fukushima, nous discutions avec mon épouse de ce que nous pourrions faire pour notre ville. Pas Payernois à la base, nous avons finalement axé nos recherches sur l’énergie solaire, pensant que c’était un clin d’œil sympa pour contrer l’image répandue d’une région sous le brouillard». L’ingénieur géomètre, qui travaille pour l’Office fédéral de la topographie, a alors entrepris de réaliser le cadastre des toits payernois, tout en contactant les divers partenaires du projet.

  • D'autres infos et réactions dans notre édition du jeudi 13 juin 2013

Cabral met le cap sur l’Angleterre

DEPART Son rêve va devenir réalité. Adelson Tavares Varela, dit Cabral, va rejoindre cet été l’Angleterre et sa Premier League, un championnat qui l’attire depuis longtemps et qui devrait parfaitement correspondre à son jeu généreux et physique. Destination Sunderland pour le Broyard qui a signé un contrat de quatre ans avec l’équipe anglaise, une décision difficile à prendre. «C’était le moment de partir, mais mes coéquipiers vont me manquer. J’avais déjà eu des contacts avec Benfica, Porto, Rennes ou Aston Villa, durant l’entre-saison, mais j’ai préféré finir la saison à Bâle, ce que je ne regrette pas», sourit-il. Libre de tout engagement à Bâle, Cabral a donc décidé de quitter un club avec qui il vient de célébrer un cinquième titre de champion de Suisse, au terme d’une saison en tous points exceptionnelle. Les Bâlois n’ont pas été si loin du triplé, avec une finale de Coupe et une demi-finale en Europa League. «L’élimination de Tottenham en quart de finale a été un truc énorme», se rappelle-t-il.

Intérêt de Manchester
Pourquoi avoir choisi le 17e de Premier League, alors que des équipes comme Manchester United avaient aussi montré leur intérêt? «J’ai envie de jouer et cela n’était pas garanti avec Manchester où je courrais le risque de faire tous les matches sur le banc. J’en ai discuté avec mon agent et la décision a été prise de privilégier un club qui m’assure un rôle de titulaire», explique Adelson qui a été séduit par le projet de Sunderland. «Le nouvel entraîneur Paolo di Canio m’a contacté personnellement et m’a affirmé que j’étais son premier choix pour construire une belle équipe.» En Angleterre pour visiter les infrastructures de son nouveau club, Cabral a été fortement impressionné par ce qu’il a vu. «A l’échelle suisse, Bâle c’était déjà bien, mais là, c’est un autre monde. Il y a six terrains d’entraînement, tous des billards, des terrains chauffés et des pelouses parfaites par n’importe quel temps», s’enthousiasme-t-il.

De Moudon à l’Angleterre
Formé chez les juniors d’Etoile-Broye, Adelson Cabral a connu une progression linéaire depuis. Transféré de Lausanne-Sport en Challenge League au FC Bâle en 2007, il vivait le doublé Coupe-championnat dès sa première saison sous les couleurs rhénanes. Le début d’une belle aventure pour le milieu de terrain qui allait y gagner huit titres (voir l’encadré ci-contre). A Sunderland, il s’agira de sa deuxième expérience à l’étranger. Il avait goûté à la Liga espagnol, au FC Séville, à l’âge de 20?ans. «J’y ai fait un excellent séjour mais c’était difficile car j’étais seul, loin de ma famille et des amis», évoque Adelson qui sera, cette année en Angleterre, accompagné cette foi-ci, par sa femme et son enfant d’une année.

Les gestes qui sauvent dans les bois

ACCIDENT Une vingtaine de forestiers-bûcherons broyards ont suivi un cours de sauvetage en forêt après simulation d’un accident. Révision théorique ou instruction au défibrillateur en matinée et cours pratique l’après-midi étaient au menu.

 

Il est un peu plus de 14?h et le chantier d’une équipe de cinq bûcherons vient de reprendre au lieu-dit Les Moilles à Corcelles-près-Payerne. Ils travaillent à moins de 50?m l’un de l’autre quand Antoine Mattioni, apprenti de l’entreprise forestière Bulliard Bois, est victime d’un accident. Dans ce terrain pentu et mouillé une bille de bois lui glisse dessus et il se retrouve pris au piège entre deux arbres. Tel était le scénario d’un exercice de sauvetage en forêt, organisé mercredi 29 mai dernier. Au total, une vingtaine de forestiers-bûcherons de l’entreprise, mais aussi de la société Francey à Grandsivaz, du groupement forestier Farzin-Glâne-Nord, de la corporation forestière Payerne-Avenches et l’employé communal de Grandcour y ont pris part.
Rapidement, ils ont pris conscience de l’importance de travailler avec des radios dans un tel secteur. Car bien que conscient suite à son accident, Antoine a eu beau crier de toutes ses forces, aucun de ses camarades n’a pu l’entendre à cause du bruit des tronçonneuses. Ce n’est qu’une fois que David Ogay, contremaître, est arrivé sur les lieux que l’alarme a pu être donnée. «Dans mon entreprise, nous utilisons une telle installation radio depuis un peu plus d’une année. Sans compter le casque, cela coûte près de 750?fr. pièce. Mais la sécurité est nettement renforcée et le temps gagné dans les communications vaut largement l’investissement», commentait Nicolas Bulliard au terme de l’exercice.

Travail au moins à deux dans les bois
Après avoir annoncé l’accident à la Rega, David prend les choses en main selon les préceptes théoriques dispensés durant la matinée. Deux individus partent ainsi se poster dehors de la forêt pour accueillir l’hélicoptère, tandis que les deux autres cherchent à prendre connaissance des constantes vitales d’Antoine, puis à soulager, voire même à dégager, le blessé. Ils préparent également le chemin d’accès pour les sauveteurs. «La Suva conseille de ne jamais venir bûcheronner en solitaire dans la forêt, ce qui n’est pas toujours suivi par toutes les entreprises. Mais sur un chantier dans un terrain difficile comme aujourd’hui, je pense qu’il faut au moins être trois. Sinon, en cas d’accident, il faudra abandonner le blessé pour aller à la rencontre de l’hélicoptère de la Rega», commente Eric Locatelli, chargé de cours en formation continue auprès du Centre de formation professionnelle forestière du Mont-sur-Lausanne et responsable de la journée.
Alors qu’arrive l’hélicoptère, puis la colonne de secours ou les pompiers, l’accès au blessé est dégagé. Le médecin de la Rega intervient alors auprès de l’apprenti. Reste à choisir la méthode d’évacuation, soit par civière, soit par treuillage. Une seconde option qui est souvent plus rapide, mais ne sera pas possible dans le cas précis. «Nous apportons un secours médical, mais pour une telle intervention dans la forêt, les bûcherons sont très importants pour juger l’état des arbres environnants, explique le pilote Laurent Riem. Car pour un hélitreuillage, nous restons à 15 ou 20?m au-dessus de la cime des arbres, provoquant encore du vent tourbillonnant entre 80 et 100?km/h. Ceci pourrait engendrer la chute d’un arbre mal en point et mettre en danger tous les secouristes.»

Partie théorique le matin
Finalement, c’est donc l’option d’une évacuation terrestre qui a été retenue pour terminer l’exercice. Une évacuation menée en collaboration avec la colonne de secours du Mont-Tendre. Après la partie théorique et l’instruction au défibrillateur ou l’apprentissage des bases légales en matinée, l’heure était donc venue pour les forestiers de prendre connaissance du matériel à disposition des ambulanciers, de la Rega ou de la colonne de secours. «La filière professionnelle nous encourage à proposer des cours de formation continue à nos employés. Suite à un accident, qui s’était finalement bien terminé malgré qu’il fût survenu dans un endroit sans accès routier et avec très peu de réseau téléphonique, j’ai souhaité organiser un cours de sauvetage dans le terrain», concluait alors le sympathique patron de 30?ans.

 

  • Encore plus d'infos dans notre édition de la semaine

Grave accident à Simondan

Le triste carrefour de Simondan à la sortie de Payerne refait parler de lui. Ce mercredi matin 5 juin, une très violente collisition s'est produite entre un camion valaisan et une voiture vaudoise. Vers 7?h?25, un grave accident s’est produit au carrefour Simondan, à la sortie de Payerne. Une automobiliste de 24?ans, domiciliée dans la région, après avoir effectué le stop s’est engagée sur la route cantonale, en direction de Vers-chez-Perin. Elle n’a pas accordé la priorité à un camion immatriculé en Valais, qui l’a violemment heurtée. Le poids lourds a traîné la voiture sur une cinquantaine de mètres. Bloquée à l’intérieur de l’habitacle et coincée sous le camion, la conductrice a dû être désincarcérée par les sapeurs-pompiers de Payerne. Un important dispositif de secours a été dépêché, avec les ambulanciers, le SMUR et la Rega. La victime a été héliportée au CHUV dans un état grave. Les gendarmes ont mis en place une déviation.

Malheureusement, le carrefour Simondan a déjà connu d’innombrables accidents, dont plusieurs mortels. Remanié il y a quelques années, les accidents matériels y sont encore nombreux selon certains automobilistes témoins croisés mercredi matin sur place, où l’émotion était vive.

Danilo Wyss emmène Cadel Evans sur le podium du Tour d’Italie

Danilo Wyss coule quelques jours de repos bien mérités chez lui, après avoir bouclé son 4e?Tour d’Italie, peut-être le plus dur. Le Staviacois a certainement pris part à l’une des éditions les plus extrêmes de ces dernières années. Neige, froid et beaucoup de pluie: les éléments semblent s’être donné le mot pour décourager les plus téméraires. «L’expérience emmagasinée lors de mes trois premières participations m’a été très bénéfique, je savais à quoi m’attendre au départ», explique Danilo, qui ne s’attendait tout de même pas aux conditions dantesques vécues sur certaines étapes. «Les derniers kilomètres sous la neige lors de certaines ascensions restent un souvenir incroyable, avec des images impressionnantes, évoque-t-il, les organisateurs ont été sages d’annuler la 19e?étape, en raison des mauvaises conditions météorologiques»

«Je lui ai piqué sa veste»…
Le Broyard gardera certainement longtemps en mémoire l’ascension du col du Galibier, lors de la 15e?étape, où, transi de froid, il attendit en vain la voiture d’équipe pour se procurer un survêtement. «J’ai vu mon épouse au bord de la route et lui ai piqué sa veste», explique-t-il en souriant. Côté sportif, le bilan est positif pour Danilo Wyss qui a travaillé fort durant ce Giro pour son leader d’équipe Cadel Evans. Travail récompensé puisque l’Australien termine sur le podium du Tour (3e), derrière l’intouchable Vincenzo Nibali et le Colombien Rigoberto Uran Uran. «On a remarqué, dès les premières étapes de sélection dans le peloton, que Cadel était bien. Il a vu qu’il pouvait compter sur moi et que j’étais là pour l’aider», se réjouit Danilo, bien, mentalement, durant les trois semaines de course, mais un peu malade sur la fin, à cause du froid, comme de nombreux autres coureurs.
Retour sur le vélo

Une fois reposé et remis de ses émotions, Danilo Wyss se rendra au Grand Prix d’Argovie à Gippingen, le 6 juin prochain, où il aura cette fois les coudées franches pour faire des résultats. Direction les Pays-Bas ensuite pour Danilo, pour le GP Jan van Heesjwick, du 12 au 16 juin.

Cargill va investir à Lucens

ÉCONOMIE L’usine de production de nutrition animale Protector va bénéficier d’un nouvel élan en reprenant la production partielle des aliments de Provimi-Kliba pour la Suisse romande.

Redistribution des cartes annoncée en matière de nutrition animale dans le canton de Vaud. En effet, Cargill, qui chapeaute Provimi-Kliba à Cossonay et Protector à Lucens, annonce la vente de son site de Cossonay et de toute l’activité de meunerie qui y est exercée au Groupe Minoteries SA de Granges-Marnand. Cette transaction, dont le montant n’est pas connu, comprend les terrains, les bâtiments et les machines impliqués dans la meunerie, les installations de réception de céréales et de production d’aliments situées sur les sites de Penthalaz et d’Orbe. Les 41 collaboratrices et collaborateurs des activités de meunerie et de collecte de céréales de Cargill seront transférés aux Grands Moulins de Cossonay Sàrl, à Penthalaz, une société dont la totalité du capital social est repris par le Groupe Minoteries SA dans le cadre de cette transaction.


Pour Lucens et Kaiseraugst
Cette vente implique le transfert de toute la production de nutrition animale de Provimi-Kliba Cossonay sur les sites de Lucens et de Kaiseraugst dans les prochains mois, Protector Lucens étant appelée à se tailler la part du lion dans la répartition. En effet, pour lui permettre d’assumer cette tache, Cargill a donné son accord pour investir 9,5 millions de francs sur le site de Lucens (12 millions d’investissement au total), notamment pour créer une nouvelle tour de fabrication sur la parcelle actuellement occupée par Protector. A terme, de nouveaux emplois seront créés. En principe, les travaux devraient être réalisés en dix-huit mois. Durant cette période, Provimi-Kliba louera ses anciennes installations de Cossonay pour assurer la production pour toute la Suisse romande.

Content
Du côté de Lucens, Alain Favre, directeur général de Protector SA, ne cache pas sa joie, même si le défi est important. «Au cours des dernières années, Protector a su démontrer à la direction de Cargill que son activité était non seulement viable et profitable, mais également en progression», a-t-il relevé, avant de souligner que ce changement n’aurait pas d’incidence pour les moulins qui travaillent sous licence Protector, comme ceux de Payerne, Romont et Matran, par exemple. «Le service demeurera le même, notamment par l’apport de nos ingénieurs, et nous n’allons pas chercher à cannibaliser leur clientèle, puisque avec la gamme Provimi-Kliba nos installations seront utilisées à leur pleine capacité dès la mise en service», a-t-il souligné.
De son côté, Richard Sinclair, managing director de Cargill Nutrition animale en Suisse, a déclaré: «La vente de nos activités de meunerie à Penthalaz et l’expansion des usines de Kaiseraugst et de Lucens s’inscrivent dans le cadre de notre stratégie globale visant à positionner nos activités de nutrition animale en Suisse pour en assurer sa croissance. Cela nous permettra de concentrer nos efforts sur les opportunités de croissance dans ce marché très compétitif et d’apporter encore plus de valeur à nos clients et à nos collaboratrices et collaborateurs.»

Fribourgeois et Vaudois font cibles communes à Vallon

«La place de fête est magnifique. A Vallon, ils ont très bien travaillé pour accueillir les Broyards», se réjouit Daniel Grandjean, président de la Fédération de tir de la Broye. Le week-end dernier, une bonne quarantaine de tireurs ont déjà pu tester les installations lors du tir avancé, mais les véritables festivités c’est pour cette fin de semaine, avec 1300 tireurs prêts à en découdre pacifiquement dans le pré de Vallon.
Depuis quelques années, les fins guidons fribourgeois convient les tireurs du Giron de Payerne, qui regroupe cinq sociétés, pour ce traditionnel Tir fédéral en campagne. «Je crois que nous avons la confiance des tireurs vaudois», appuie Daniel Grandjean. Toutefois, si rapprochement il y a, chacun a son classement spécifique. Il y a donc encore un grand pas à franchir dans ce rapprochement intercantonal…
Faire face aux intempéries
Du côté de l’organisation, à Vallon, le président Christian Ballaman ronge son frein en attendant le retour des beaux jours. «Pour le montage, on a dû faire face aux intempéries. Hier (ndlr: dimanche), pour le loto, c’est le froid qui s’est invité. On croyait qu’on était prêts et on doit remettre l’ouvrage sur le métier», regrette-t-il. «Mais nous allons doubler les chauffages pour ce week-end et le loto de jeudi. Nous avons aussi adapté le site en fonction des conditions météo», rassure Christian Ballaman qui peut compter sur une équipe de choc.
Après le loto de jeudi, les tireurs, tant au fusil d’assaut qu’au pistolet, pourront dès lors expédier leurs cartouches à 300 ou 25?mètres. L’ambiance battra son plein lors des soirées, avec l’orchestre Alpentaler ou les choristes régionaux du Chœur de mon Cœur et diverses autres animations à découvrir.
Le palmarès du Tir en campagne 2013 sera dévoilé dimanche soir sous la cantine.

Pages

Dernière Galerie

Des brandons intergénérationnels

  • Jean-Michel Zuccoli 13.03.2025

La 130e édition a été bénie des dieux. Les rayons de soleil ont abondé durant le week-end: bataille de confettis, concerts de guggens et cortèges ont...