Mérite Sportif et Culturel Broyard, appel aux candidatures

 

Appel aux candidatures La troisième édition du Mérite sportif et culturel broyard livrera son verdict en novembre prochain à l?occasion du Comptoir, lors d?une soirée spéciale agendée au mercredi 9 novembre à 19 h 30. D?ici là, des dossiers de candidatures peuvent être déposés auprès de La Broye, soit par courrier (rue d?Yverdon 19, case postale 124, 1530 Payerne), soit par courriel à l?adresse: labroye@edipresse.ch.
Rappelons que le mérite est attribué tous les deux ans. Côté sportif, il s?agit de soutenir un sportif exerçant une discipline individuelle, qui a déjà obtenu des titres au niveau national ou plus. Côté culture, le récipiendaire doit avoir permis à la région de briller au-delà de ses frontières.

 

> Feuille d'inscription

 

Les dates à retenir
Délai de remise des dossiers de candidature: vendredi 16 septembre 2011.
Présentation des trois nominés par catégorie: jeudi 13 octobre 2011.
Cérémonie de remise des Mérites sportif et culturel broyards: mercredi 9 novembre 2011 lors du Comptoir broyard.

 

Conditions et dates à retrouver sur ce fichier pdf.

Règlement complet à disposition à cette adresse.

 

 

Et de trois!

La récompense sera remise pour la troisième fois aux broyards les plus méritants. La Broye vous propose de vous replonger dans les éditions des années précédentes, via ses archives.

 

 

Avenches à la recherche dâ??attractivité commerciale

DÉFI Achevés depuis bientôt six mois, les travaux de réaménagement du centre-ville ont donné au c?ur de la cité romaine une modernité sobre et appréciée. Certes, leur durée a lourdement plombé les activités commerciales et certains commerces ont passablement souffert et souffrent encore.
En quelques mois, quatre enseignes de la rue Centrale ont disparu et manquent à sa diversité commerciale. Dès lors, il s?agit de redonner un nouveau dynamisme au commerce en jouant la carte du développement touristique et de la forte orientation culturelle qui est donnée à la ville. Conscients que la survie passe par l?innovation, les commerçants veulent garder leur optimisme, avec le soutien des autorités.

 

Plus de détails et d'images dans notre édition du jeudi 14 octobre 2010


A lire dans la Broye de cette semaine

  • Moudon: Alerte à l'Hôtel de Ville
  • Le nouveau CO de Domdidier inauguré
  • Avenches et Yahoo au service des internautes européens
  • Jessica Chardonnens ou le motocross au féminin
  • A Payerne, on a flirté avec l'espace
  • Football: Estavayer-le-Lac a gagné la coupe du 100e
  • ... et bien d'autres nouvelles originales à découvrir dans votre journal!

ATTENTION: vu la jeunesse de notre nouveau site, nous avons quelques soucis avec la rubriques contact. En attendant, merci d'utiliser l'e-mail: labroye@edipresse.ch

Le HIB dans la tourmente dâ??un conflit interne

Après les révélations d?un quotidien sur le prochain licenciement d?un médecin-chef de service au département de chirurgie, le 28 juin dernier, puis l?entrée en scène du Syndicat des services publics (SSP), la direction de l?Hôpital intercantonal de la Broye (HIB) a tenu à réagir. D?une part afin de rétablir les faits dans leur ordre chronologique et, d?autre part, afin de réfuter les affirmations parues dans un article, publié dans l?organe de presse du syndicat, mettant en cause la santé des collaborateurs et la sécurité des patients. En toute transparence, la direction administrative et médicale et le conseil d?administration du HIB ont mis cartes sur table concernant les tenants et aboutissants d?un conflit interne.
A lire dans notre édition de ce jeudi 22 juillet

 

Dans notre édition de la semaine

  • L'Estivale open air fête ses 20 ans
  • Coup d'oeil sur la décoration du Giron des jeunesses de Montet-Vesin
  • Le portrait d'un passionné d'uniformes
  • Le peintre Eloi Rossier et ses fresques au bistrot
  • Présentation du Rotary Club La Broye
  • Collection de médailles pour l'Aviron-Club d'Estavayer-le-Lac

Et bien d'autres informations à découvrir dans notre édition de demain

AVIS: NOTRE SITE INTERNET - ENCORE EN CONSTRUCTION - RENCONTRE ACTUELLEMENT QUELQUES PROBLÈMES TECHNIQUES.
MERCI DE VOTRE PATIENCE ET DE VOTRE COMPRÉHENSION.

L'exploit pour Solar Impulse

Mercredi, à 6?h?51, le Solar Impulse HB-SIA a décollé de la base de Payerne avec André Borschberg, CEO et cofondateur du projet, aux commandes. La mission avait toute son importance puisque c?éitait le premier vol de nuit de l?avion solaire. Une réussite.

Tout au long de la journée et jusqu?aux environs de 19?h?30, le prototype s?est élevé jusqu?à une altitude de 8500?m et chargé en même temps ses batteries pour la nuit. Lorsque les rayons du soleil n'ont plus été assez intenses pour nourrir les cellules, soit environ 2?heures avant que le soleil ne se couche, HB-SIA a commencé une lente descente pour se retrouver à 1500?mètres d?altitude vers 23?heures. Il a ensuite volé avec l?énergie stockée dans ses batteries, jusqu?au prochain lever du soleil.C'est d'ores et déjà une réussite car Solar Impulse a atteint son objectif prioritaire de l?été: démontrer la fiabilité d?un vol de nuit propulsé uniquement par l?énergie du soleil.

Cela fait sept?ans que toute l?équipe travaille avec passion pour réaliser cette étape décisive du projet», a déclaré André Borschberg, quelques minutes avant de s?installer dans le cockpit pour un vol qui dure de puis plus de 24 heures.

«Après quatre vols dans l?espace, je ressens la même excitation en participant à ce projet révolutionnaire», fait remarquer Claude Nicollier, directeur des essais en vol de Solar Impulse.

L'avion solaire a atteri en douceur, ce matin sur le coup de 9h. En liesse, l'équipe de Solar Impulse a accueilli le pilote André Borshberg, qui a affronté d'intenses conditions de vol. Pendant plus de 26 heures, André Borschberg a piloté avec précision l?engin de 64 mètres d?envergure. Toute la journée d?hier, puis à travers toute la nuit, le prototype a volé grâce à la seule énergie du soleil. Ce vol est le plus long et le plus haut de toute l?histoire de l?aviation solaire !

«Ça fait plus de 40 ans que je pilote mais ce vol a été le plus incroyable de toute ma carrière! Observer le niveau d'énergie augmenter en plein vol grâce au soleil... et ensuite quel suspens ! Nous ne savions pas si nous allions réussir à rester en l?air toute la nuit. Et enfin, quel bonheur de voir le soleil se lever et imaginer l?énergie circuler à nouveau dans les panneaux solaires!» s?est exclamé avec émotion, dès sa sortie du cockpit, André Borschberg, CEO et Co-fondateur de Solar Impulse. «J?ai volé plus de 26 heures sans aucun carburant ni émissions polluantes!»

«Bravo André ! Tu as apporté la preuve que, ce dont je rêvais depuis 11 ans était possible» s?est écrié Bertrand Piccard, Président et Initiateur du projet au moment ou le Solar Impulse HB-SIA a touché le sol. «Cette étape était indispensable pour crédibiliser le discours que nous tenons depuis des années en faveur des énergies renouvelables et des CleanTechs et elle nous permet maintenant de nous rapprocher du vol perpétuel sans aucun carburant !» a-t-il ajouté avant de se jeter dans les bras de son associé, tous deux très émus.

Pilote: André Borschberg, CEO et Co-fondateur
Heure de décollage: 07/07/2010 - 06h51
Heure d?atterrissage: 08/07/2010 - 09h00
Temps de vol: 26 heures 09 min
Vitesse maximum: 68 noeuds / 126 Km/h
Vitesse moyenne: 23,21 noeuds / 43 Km/h
Altitude maximum: 28'100 pieds (au dessus du niveau de la mer)

Visitez la galerie de photos consacrée à l'événement.

A la recherche de grandes ailes blanches avec la Rega

REPORTAGE EXCLUSIF DANS NOTRE ÉDITION DE LA SEMAINE

«Missionnaire André» repart au Togo

«Je ne me lasse pas du Togo», lance André Renevey, à l?aube d?un nouveau départ pour ce petit pays d?Afrique.

Le 15   décembre prochain, le Fétignois s?envole pour son neuvième voyage au Togo. «J?y suis allé pour la première fois en 1987, avec mon fils Gérard. Je n?avais jamais quitté la Suisse. J?ai tout de suite été fasciné. Et puis, il y a tellement à faire là-bas», signale le charpentier retraité.

Au Togo, André n?y va pas pour se prélasser sur une plage ou se distraire au Club Méd. Non, il a opté pour le côté humanitaire. Il agit seul, sans ONG, avec son sens de l?observation et ses connaissances du pays. Il est devenu incollable et intarissable sur le sujet.

«Au début, j?allais à l?hôtel, comme tout bon touriste. Maintenant, la plupart du temps, je dors chez l?habitant où dans des hôtels typiquement togolais».

Tout de suite, André Renevey a eu envie d?aider. D?abord avec ses modestes moyens puis, de fil en aiguille, avec des dons venant de ses amis, connaissances en Suisse. En vingt   ans, il s?est forgé une jolie réputation et les gens donnent spontanément. «Lorsque l?on va là-bas, on aimerait apporter le monde entier dans ses bagages, tellement il y a de pauvreté et de gens malades. Je cible donc mes actions. Je donne tantôt un peu d?argent aux handicapés atteints de la poliomyélite, par exemple, tantôt à de pauvres familles. Le gros problème, c?est l?accès aux médicaments. Outre les dons à gauche à droite, je préfère acheter des denrées comme du maïs ou du riz que je distribue aux plus démunis», explique André Renevey.

 

Homme à tout faire

Au cours de ses périples, il a rencontré un instituteur qui lui sert maintenant de guide dans le pays. Chez lui, il a sa chambre. Le retraité fait aussi de petits travaux d?entretien. Il répare des portes, fabrique des bancs, des meubles. Il a offert des machines à coudre, un vélo, des lits et même des petits cochons à une villageoise qui les préférait à une bicyclette. C?est l?homme à tout faire, la Providence pour les Togolais qui le connaissent bien maintenant. D?ailleurs, on l?appelle désormais «Missionnaire André», c?est tout dire.

Avant son dernier voyage en 2006, André a récolté 12 300   francs. Là-bas, il a soigneusement distribué cette manne. «Il n?y a pas un franc qui part pour l?administration. Je gère scrupuleusement ce bas de laine. Chaque soir, je fais les comptes et une liste de chaque somme distribuée, avec le nom de la personne qui en a bénéficié», dit-il.

 

La rencontre avec S?ur Edith Oberson

Au retour, lorsqu?il montre ses nombreuses photos, les gens sont troublés, émus. Ainsi, l?an dernier, grâce à un donateur, il a pu faire opérer un enfant qui souffrait d?une hernie ombilicale. Il a aussi financé l?opération d?un enfant qui était né avec un bras retourné. Cette année, un autre mécène a souhaité offrir une prothèse à un jeune homme amputé d?une jambe.

Au Togo, André Renevey a rencontré S?ur Edith Oberson. Native de Siviriez, la religieuse est en Afrique depuis quarante-quatre   ans. Elle est responsable d?un hôpital qui compte 75 lits. Il lui viendra aussi en aide cette année, comme elle l?a fait lorsque le taxi d?André s?est un jour retourné. La s?ur avait soigné ses coupures.

Dans ses nombreux souvenirs, le Fétignois se rappelle d?un repas de Nouvel-An offert à de nombreux handicapés. «C?était magique. On a fait un repas tout simple. Le riz qui restait a été mis dans un pot et des enfants sont venus y manger. C?était un petit peu comme chez nous lorsqu?on met une assiette pour le chat ou le chien. Fallait voir leur joie. C?était émouvant», relate-t-il avec les yeux qui brillent.

Veuf depuis plus de deux ans, André donne maintenant toute son énergie pour le Togo. «Ma femme n?a jamais voulu venir avec moi. Elle n?aimait pas voyager. Mais lorsque je partais, elle était inquiète pour moi. Elle se faisait du mouron. De mon côté, je n?étais pas très à l?aise».

 

Images révélatrices

Les photographies d?André sont révélatrices de la misère qui règne dans ce pays. Comme ces images montant un petit enfant brûlé au visage et au torse, les mains amputées. «Il n?avait même pas de goutte à goutte. C?était affreux. J?ai donné de l?argent pour qu?on le soigne. Je n?ai pas de nouvelles. Je verrai bien cette année», souffle-t-il avec un air mitigé.

L?homme s?est blindé à force, histoire de pouvoir continuer sa noble mission. Mais il avoue qu?au bout de deux ou trois jours, après son arrivée sur place, il lui arrive d?éclater en sanglots le soir, lorsqu?il se retrouve face à lui-même. «Les larmes me sortent. Pourtant je connais, je sais comme c?est. Je fais ce que je peux pour améliorer leur quotidien, avec mes moyens et les sous que l?on me donne».

 

Une goutte d?eau dans un océan

André a déjà préparé ses valises. Il va emmener de l?outillage qu?il laissera sur place. Il attend encore quelques promesses de dons, afin de pouvoir faire encore quelques heureux.

«Je suis comme attiré là-bas. Rien ne m?arrêtera si ce n?est la santé. Ce qui me donne des ailes, c?est aussi la générosité des gens de Fétigny et d?ailleurs. C?est formidable. Je leur dis un grand merci. Mais mon action n?est qu?une goutte d?eau dans un océan», susurre-t-il modestement.

 

Un don?

Pour faire un don, contacter directement André Renevey à Fétigny, au 026 660 14 68 ou l?épicerie de la famille Roger Zbinden, au 026 660 27 37.

 

 

Le Togo en bref...

L?étroit Togo s?étend sur 600 km et représente une superficie de 56 785 km², soit 37,5% de plus que la Suisse; 70% de la population a moins de 30   ans. L?espérance de vie ne dépasse pas les 50 ans. Le pays francophone compte une quarantaine de groupes ethniques.

La religion: animiste 45%; christianisme 25%; islam 15% (centre du pays).

Le Togo compte 12 000 hommes en armes pour 5 millions d?habitants.

 

Une entreprise déménage pour laisser la place à un magasin Aldi

Comme nous l?avions annoncé l?automne dernier, le hard discounter Aldi va construire un magasin à Payerne.

Cette nouvelle n?est pas le début d?une saga, mais bien une histoire liée à un entrepreneur qui a su saisir sa chance au bon moment afin de favoriser l?implantation de cette importante entreprise à Payerne.

Il y a longtemps qu?André Bovey entretient des contacts privilégiés avec Aldi, alors que le hard discounter cherchait un emplacement pour l?implantation de son centre de distribution. Il leur proposa de s?intéresser à une parcelle de l?aéropôle mais la commune n?entra pas en matière, Aldi ne répondant pas aux critères fixés pour cette zone industrielle, d?où son départ à Domdidier. «J?ai été séduit par la philosophie, la simplicité et l?efficacité du fonctionnement de cette entreprise», nous dit André Bovey.

Toujours à la recherche d?une parcelle à Payerne, mais pour l?implantation d?un magasin cette fois, Aldi s?approcha une nouvelle fois d?André Bovey. La parcelle de son entreprise de machines agricoles convenait idéalement, tant en termes de localisation que de surface recherchée. Comme l?entreprise de machines agricoles venait d?être remise à son fidèle collaborateur Pierre-Alain Dubey, sous la raison sociale Bovey Agri, c?est d?entente avec lui que fut envisagée une solution de rechange afin de laisser la place à Aldi.

Il fut question d?occuper une friche industrielle, au bord de la Broye, ou d?autres endroits qui n?ont pu entrer en ligne de compte pour diverses raisons. La décision fut prise d?envisager la construction d?une nouvelle halle avec dépôt. Le choix s?est porté sur une parcelle privée, en zone industrielle de la Boverie, à proximité du dépôt de gaz PanGas. André Bovey tient à préciser que l?opposition initiale de Pierre-Alain Dubey à la démolition de la halle actuelle n?avait rien contre cette nouvelle construction, mais découlait d?une protection administrative, puisque la démarche avait été mûrie et décidée d?un commun accord.

André Bovey reconnaît que la localisation de Bovey Agri offrira un accès facile aux clients et que l?atelier sera fonctionnel, tout comme les dépôts couverts qui seront construits le long de la ligne de chemin de fer.

Déménagement cet automne

Dès lors, il fallait aller rapidement de l?avant et André Bovey a élaboré les plans de la nouvelle construction lui-même et assure la surveillance du chantier, actuellement en cours. «Certes, ce n?est pas avec l?aide et la compréhension des services communaux que j?ai pu accélérer les choses, mais il a bien fallu faire avec, même si j?avais de la peine à comprendre certaines contraintes légales», fulmine l?entrepreneur, qui ne reste pas à un coup de gueule près lorsqu?il s?agit de parler de ses relations avec la commune de Payerne, ses services et ses autorités.

L?entreprise de location Bovey Machines restera à la Palaz et, si tout se passe comme prévu, Bovey Agri déménagera en septembre à la Boverie. La halle sera ensuite démontée pour être reconstruite à Corcelles en octobre-novembre.

La parcelle sera libre à la fin de l?année afin que la construction du magasin Aldi puisse débuter. C?est donc avec une longueur d?avance que la surface de vente Aldi de 1800 m2pourra être ouverte aux consommateurs. Un magasin, construit selon les standards de la maison, avec un accès facile pour les clients qui disposeront d?un parking de 120 places. Les camions de livraison auront deux quais de déchargement.

Estavayer est champion cantonal

Samedi dernier, au terrain des Grèves, Estavayer a battu Plasselb et a conservé son invincibilité au terme de ces finales. La promotion et le titre, il les avait déjà acquis le mercredi précédent en s?imposant nettement face à Bas-Gibloux (1-5, buts d?Atashi, Tortorella (2), Baudois et Pythoud).

La promotion acquise, Estavayer aurait pu solder ce match. Rien de tout cela, l?entraîneur a fait tourner son effectif et ceux qui avaient moins joué durant la saison ont démontré qu?on pouvait compter sur eux. Plasselb, lui, n?avait pas le choix des armes. Il devait s?imposer sachant que Courtepin et Bas-Gibloux étaient eux aussi encore candidats à la ligue supérieure. On sentait d?entrée cette volonté d?aller de l?avant chez les Singinois, supportés par une belle chambrée de spectateurs bruyants et enthousiastes. Mais la première chance était staviacoise lorsque l?excellent tir croisé de Tortorella passait de peu à côté. Et, malheureusement pour les visiteurs, une mésentente entre Spicher et son gardien profitait à Mehmetaj qui ouvrait la marque. Il en fallait plus pour entamer leur moral et ils répliquaient immédiatement avec des occasions pour Philipp Fontana et Haymoz. On les sentait capables d?égaliser et cette impression se vérifiait sur un superbe coup franc de Patrick Ruffieux. Estavayer avait moins de chance trois minutes plus tard car le coup franc botté par Tortorella frappait le poteau. Mais un nouveau coup de pied arrêté permettait à Mehmetaj de redonner l?avantage aux siens avant la pause.

Après celle-ci, Plasselb revenait avec la ferme intention de refaire son retard dans un premier temps. Durant une dizaine de minutes, il mettait la pression dans le camp staviacois avec quelques occasions dont l?une était proprement annihilée par le gardien Berchier. Et au lieu du 2-2, on se retrouvait à 3-1, but réussi encore une fois par Mehmetaj, le bourreau des Singinois. Plasselb prenait là un sérieux coup au moral. Certes, il portait encore quelquefois le danger dans le camp staviacois mais on sentait, petit à petit, la résignation gagner ses rangs. Quelques offensives de part et d?autre ne permettaient pas de changer le résultat et encore moins la tendance. Malgré toute la volonté de la jeune formation singinoise, la supériorité technique staviacoise avait fait la différence.

Estavayer-le-Lac est un beau champion. Christian Villomet détient un contingent équilibré et ses joueurs possèdent un niveau technique élevé. La défense est solide (3 buts encaissés lors des cinq matchs de finale), un milieu de terrain très complémentaire et des attaquants efficaces (16 buts). L?entraîneur avait fixé deux objectifs. Le premier, prioritaire, la promotion. C?est fait. Le deuxième, secondaire mais important tout de même, le titre de champion fribourgeois. C?est acquis. Avec un ou deux renforts, les Broyards ne devraient pas faire mauvaise figure en 2eligue.

La Broyarde Vlora Mehmetaj au firmament du football suisse

Il y a de ces jours, où rien ne vous réussit. Demandez à Young Boys. Le 16   mai dernier, les hommes s?inclinaient 2 à 0 dans la «Finalissima» et laissaient filer le titre national à Bâle. La veille, la chance n?avait pas plus souri aux filles, défaites 3 à 2 après prolongations en finale de la Coupe de Suisse par Yverdon. Blessée aux ligaments du genou, l?attaquante Vlora Mehmetaj a suivi le match depuis les tribunes. Une cruelle déception pour la future technicienne en radiologie médicale, âgée de 22 ans, qui a participé à l?épopée victorieuse.

- Quel est votre parcours dans le monde du foot?

- Mes débuts se sont faits avec les juniors d?Estavayer-le-Lac, c?est pourquoi mes parents étaient plutôt opposés à l?idée que je commence. Mais quand ils vont vu que j?avais un certain potentiel, ils ont été d?accord pour que je poursuive. En 2002-2003, j?ai poursuivi mon parcours avec l?équipe féminine du club, avant qu?Yverdon ne vienne me chercher. Ce que j?ai accepté. Une fois le transfert signé, j?ai été convoquée par la sélection suisse, où j?ai débuté à l?âge de 16 ans et pour laquelle j?ai joué durant quatre ans. Mais, plusieurs blessures au niveau des genoux ont eu raison de ma place dans l?équipe.

- Comment s?articule YS Féminin?

- Il y a un contingent de 20 joueuses en ligue A et nous nous entraînons quatre fois par semaine, plus le match. Nous sommes la seule équipe romande à ce niveau, ce qui nous oblige à de nombreux trajets. L?an passé, nous étions vice-championnes de Suisse et cette année, nous avons misé sur la Coupe, car nous étions un peu distancées en championnat.

- Ce qui vous a plutôt réussi?

- Oui, c?est une superbe expérience. Malheureusement, j?ai eu la malchance de me blesser le week-end précédant la demi-finale (ndlr remporté 2 à 1 face à Zurich). Un match assez serré et impressionnant.

- Et, justement, cette finale, comment l?avez-vous vécue?

- Face à Berne, ce sont toujours des parties très serrées. En face, elles étaient très confiantes, sans stress. Tout le contraire de mes coéquipières, pour qui c?était la première finale. Et puis, nous avions beaucoup de blessées, alors des joueuses des M18 et de la 2eligue ont dû être appelées pour compléter l?effectif. Dans le match, nos adversaires ont souvent dominé, mais nous avons fini par gagner (ndlr victoire après prolongations, par 3 à 2).

Et puis, avec près de 1000 spectateurs, c?était génial, il y avait une ambiance incroyable dans les tribunes. Et, nous avons ensuite fait la fête dans les vestiaires, avant de finir à Yverdon (rires).

- Quels sont vos objectifs pour l?exercice 2010-2011?

- Depuis quatre ans, je traîne une blessure aux ligaments du genou. S?il se tord, je dois arrêter deux semaines, et à peine ma forme retrouvée, il se déboîte. Alors, j?ai décidé de me faire opérer, ce qui va m?obliger à une pause de neuf mois. Je ne souhaite pas me précipiter, pour ne pas tout gâcher, afin de bien renforcer ma musculature et de réfléchir pour la suite. Mon but principal est de retrouver ma place de titulaire en ligue A.

Sauser, vainqueur en solitaire

Si Christoph Sauser était fatigué, il n?en a rien laissé paraître. Aligné vendredi à Prague lors d?une épreuve se courant dans les escaliers de la vieille ville de la capitale, le Bernois a enlevé haut la main, la 20eédition de l?Elsa Bike Trophy. Vainqueur en 2005 et 2006, le médaillé d?argent en 2008 et de bronze, l?an dernier aux championnats du monde, a placé son attaque à 15 kilomètres de l?arrivée, aucun concurrent n?a suivi.

Derrière lui, le vainqueur de l?an dernier, Urs Huber, présent samedi, à la Rocky Mountain Bike Marathon, à Willingen en Allemagne, une épreuve de 122 km, où l?Argovien a pris une jolie seconde place, après plus de 5 heures de course. Qui dit mieux? Certainement pas le Grison Lukas Buchli (3e) et le Schaffhousois Thomas Stoll (4e), posés à l?arrivée. Premier Broyard, Dominique Tugler, de Cousset, termine au 36erang, en 2 h   34 min   18 s. Il est suivi du citoyen de Sassel, Sébastien Vermot, 93een 2 h   46 min   41 s. Le Payernois Gilles Bongard (98e) et le Fétignois Daniel Lambert (99e) bouclent de justesse dans les cent premiers arrivés.

Bis repetita chez les dames. L?Argovienne Esther Süss a enlevé sa troisième victoire consécutive, reléguant sa première rivale, Jane Nüssli, à plus de 8 minutes. Bien en jambe, l?habitante de Vesin Marianne Dubey s?est classée 6esur 60 kilomètres et première populaire, en 3 h   03 min   49 s. Profitant de ses bonnes dispositions, la cycliste de Marnand, Muriel Haenni a pris le 25erang en 3 h   41 min   47 s, précédant la Staviacoise Evelyne Rouvenaz, 28e en 3 h   55 min   49 s.

L?an prochain, l?épreuve, qui a attiré plus de 1200 amoureux de la petite reine, repart pour un nouveau tour. «La 21eédition est en route et déjà inscrite au calendrier», confie le responsable de l?organisation, Bruno Guerra.

Classement complet sur le site www.elsabiketrophy.ch

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