Le Dr.Olivier Rostan quitte le HIB

A la fin de ce mois de septembre, l?Hôpital intercantonal de la Broye (HIB) va perdre une de ses figures emblématiques, avec le départ du médecin-chef du service de chirurgie, le Docteur Olivier Rostan.

Cela fera vingt-huit ans qu?il hante les couloirs et la salle d?opération de ce qui fut tout d?abord l?Hôpital de zone 7. Non pas que le Docteur Rostan déambulât tel un fantôme dans la maison, non, mais sa présence était tellement importante, son intérêt pour le bien de l?hôpital tellement fort qu?il a marqué l?établissement de son empreinte. Même parti, son souvenir restera étroitement lié au développement du HIB.

Apprécié tant de la Direction pour ses positions claires et tranchées, ses revendications incessantes pour la modernisation du plateau technique justifiées que du personnel pour son humanisme malgré ses exigences pour un travail bien fait, accompli dans un bon esprit de collaboration, Olivier Rostan ne laisse personne indifférent.

Découverte de la Broye grâce à des stages

C?est à Lausanne qu?Olivier Rostan a vu le jour, le 2   février 1943. Il a passé toute son enfance, effectué sa scolarité obligatoire, vécu sa jeunesse et effectué ses études supérieures, gymnase puis Faculté de médecine de l?Université, dans la capitale vaudoise.

Diplôme de médecin généraliste en poche, il entreprit sa formation post-graduée à Lausanne puis à l?Université d?Iowa City, aux Etats-Unis.

Revenu au pays, il fut engagé en 1978 comme chef de clinique à ce qui était encore l?Hôpital cantonal vaudois (aujourd?hui le CHUV). C?est le 1er   janvier 1979 qu?il débuta sa carrière de chirurgien chef à l?Hôpital de zone de Payerne.

En fait, le citadin Rostan avait eu l?occasion de découvrir notre région quelques années auparavant, lors d?un remplacement comme généraliste du Docteur Vollenweider à Granges-Marnand tout d?abord, puis comme remplaçant du Docteur Besson, lui-même remplaçant du Docteur André Keller, chirurgien à l?hôpital de Payerne.

Epris de nature, Olivier Rostan recherchait un emploi en région rurale et trouva réponse à ses aspirations profondes dans la Broye.

Constant souci de développement

Dès son arrivée à Payerne, son souci fut de développer la chirurgie dans cet arrière-pays dépourvu de toutes les spécialités que la médecine offrait. Ainsi, il n?eut de cesse d?étoffer et d?améliorer l?offre chirurgicale. Le Docteur Rostan est à l?origine des interventions chirurgicales en orthopédie, en urologie, en chirurgie thoracique, en ophtalmologie et en chirurgie plastique et reconstructive notamment. Il sut trouver et s?entourer d?excellents spécialistes qui ont ainsi beaucoup apporté à la renommée de notre hôpital.

Avec l?arrivée de son collègue Georges-Edouard Barraud, ce sont les opérations lourdes de la colonne vertébrale qui furent pratiquées avec succès à Payerne.

A côté de cet engagement incessant pour l?amélioration du plateau technique, le Docteur Olivier Rostan s?est beaucoup investi dans des tâches administratives, pour défendre notamment l?Hôpital de zone auprès de l?Etat, se battant pour son maintien puis pour la réussite du rapprochement intercantonal avec Estavayer-le-Lac. Doyen du collège des médecins, il devint, lors de la création du poste le 1er   janvier 2003, le premier directeur médical du HIB, une activité qui lui prend 30 à 40% de son temps. Défendre les médecins par son implication dans les décisions de la Direction afin qu?ils deviennent des partenaires à part égale dans la conduite de l?hôpital, lui tenait à c?ur et il est fier de cette réussite, bénéfique pour la crédibilité de l?établissement et son développement.

De ses vingt-huit ans de sacerdoce fait d?activités intenses, le Docteur Rostan en gardera un excellent souvenir; il reconnaît avoir vécu des années extraordinaires, avec des collaborateurs et des collègues fidèles et compétents. Le côté positif, générateur d?une grande satisfaction, d?un emploi de chirurgien en établissement hospitalier est la formation dispensée aux futurs chefs de cliniques et aux assistants.

L?avenir dans la chirurgie? et la politique

Au moment de déposer les instruments au HIB, le Docteur Olivier Rostan regarde en avant, sans que sa passion pour la pratique du bistouri ne soit émoussée. Bien au contraire, dès le 1er   octobre, il ouvrira un cabinet de consultation en ville, à la rue du Temple 19 et pratiquera la chirurgie en opérant un jour par semaine à l?Hôpital Daler, à Fribourg, au titre de chirurgien agréé. Il en ira de même auprès du futur Centre Médical de la Broye (CMB) actuellement en construction à la rue de Guillermaux, à Payerne, dès son ouverture prévue en octobre 2008.

Avec deux enfants en Faculté de droit à l?Université de Fribourg, Olivier Rostan avoue humblement avoir besoin de ces ressources financières pour assumer ces lourdes charges familiales.

Outre son activité professionnelle nécessitant de grandes responsabilités, Olivier Rostan est un fervent amoureux de nature. Chasseur, il ne se prive pas, l?automne venu, de courir plaine, montagne et bord de lac à l?affût de gibier à poil et à plumes. Ses dadas sont aussi la pêche, la navigation et les longues promenades dans la nature. Domicilié à Chevroux, il aime les bords du lac où il trouve le calme nécessaire à son ressourcement.

Amoureux de la nature, il ne peut supporter les gens qui pratiquent une écologie outrancière et réductrice. Au contraire, il s?engage pour la défense de l?ensemble des personnes qui gravitent autour des milieux naturels avec discernement, ceux qui recherchent l?équilibre entre l?homme et la nature. C?est pour cette raison qu?en 1998, il fonda l?Association Aqua Nostra avec Ginette Loup et Jacques Buchet; une association qui a aujourd?hui un rayonnement important dans tout le pays.

Convaincu que c?est par la politique que le citoyen peut influencer le choix de société des Suisses, il s?est engagé tout d?abord au sein du Parti libéral, lors d?une campagne nationale en 1999. Aujour- d?hui, candidat à l?élection au Conseil national, sans renier les thèses du Centre droit, il épouse le programme de l?UDC qui convient mieux à ses aspirations personnelles et à sa préoccupation pour l?avenir de notre pays.

Même en ralentissant son activité professionnelle, le bouillant Olivier Rostan ne peut rester inactif, toujours prêt dans les startingblocs à prendre un nouveau départ pour empoigner une cause qui lui tient à c?ur et pour laquelle il souhaite rallier une majorité de ses semblables.

Merci Docteur Olivier Rostan pour tout ce que vous avez apporté aux malades et aux bien portants de la Broye au cours d?une carrière qui ne fait peut-être que commencer!

 

Jean-Jacques Loup, une vie à plein gaz dans le sport et sur deux roues

L??il pétillant, l?air malicieux, séducteur, c?est tout Jean-Jacques Loup en un trait de plume. Tout? Pas vraiment, tant ce toujours jeune sexagénaire affiche une vie bien remplie faite de défis de toutes sortes. A commencer par cette formation universitaire, qui l?a conduit du diplôme d?enseignant secondaire au management d?une équipe cycliste professionnelle au Cameroun, en passant par la pratique intense du sport motorisé sur deux roues et ses challenges commerciaux. Portrait d?un homme chaleureux et généreux, dont la force est de toujours croire en ce qu?il entreprend:

Jean-Jacques Loup est né le 23   mars 1945, à Montmagny, pays des Loup par excellence. Sa scolarité primaire effectuée dans ce village vulliérain, puis la prim?sup à Montet/Cudrefin, il fréquenta le gymnase en branches scientifiques et l?Université à Neuchâtel, où il se rendait en bateau, depuis Cudrefin. Diplôme d?enseignant secondaire en poche, il ne pratiqua son métier que par quelques remplacements.

Car si Jean-Jacques Loup a terminé sa formation universitaire, c?était pour faire plaisir à sa maman, d?origine italienne, qui était très protectrice et qui avait un ?il bienveillant sur son «gamin». Mais sa vraie aspiration tournait du côté du sport, motocycliste plus particulièrement, et là aussi, par rapport à sa maman, mais plutôt pour l?affoler cette fois.

Dès 10   ans, il pratiqua l?athlétisme, avec une préférence pour les sprints, puis le cyclisme au niveau cadets et juniors, chaque fois avec un certain succès.

Ainsi, il se forgea un physique d?enfer en vue de pratiquer le motocross, sa vraie passion, engendrée par son idole d?alors (années soixante), le Corçallin Pierre-André Rapin, champion suisse. Il voulait sortir de la voie tracée par ses parents, tout en se prêtant à la critique des gens du village qui comprenaient mal qu?on puisse pratiquer un sport pareil!

Premières compétitions à 18- 19   ans, interruption pour effectuer son école de recrue à Payerne, alors que la pratique de sports motorisés était interdite aux militaires sous les drapeaux, puis début d?une longue carrière sur deux roues.

A 21   ans, 2edu championnat suisse, catégorie nationaux puis international à 22   ans, avec de nombreuses courses à l?étranger et la mise à disposition d?une moto et d?un mécanicien tchécoslovaques de l?usine de la marque CZ.

Dix ans en catégorie Inter, des courses dans toute l?Europe et aux USA et une tranche de vie truffée de grandes émotions, de souvenirs ineffaçables, de contacts, de solides amitiés qui durent aujourd?hui encore et d?anecdotes. A l?image de cette victoire, remportée lors d?une course à Athène, où il devint, du coup, le nouveau roi des Grecs.

Pour améliorer l?état de ses finances, Jean-Jacques Loup enseignait, en hiver.

Enduro et Paris-Dakar après le motocross

Après dix années intenses sur les circuits de motocross, il se piqua au jeu de l?enduro, une autre spécialité que lui fit découvrir Roland Huguelet. Là aussi, il connut la réussite avec un titre de champion suisse, sur une moto KTM.

Ses succès le poussèrent vers un nouveau défi. En 1983, il participa à son premier Paris-Dakar, 5edu nom, en compagnie de son pote Urbain Delacombaz. Une course qui convenait parfaitement à son style, endurant et volontaire. Aujourd?hui encore, il reste le meilleur Suisse, version moto, de ce rallye-raid éprouvant; 1erde sa catégorie, il a reçu une coupe des mains de l?organisateur Thierry Sabine, tragiquement décédé en 1986.

Ses deux autres participations au Dakar, en 1984 et 1985 furent moins heureuses, avec un bris de moteur et des accidents dont un nécessita son rapatriement par voie aérienne. Restent la séduction de l?Afrique et une forte identification à ses mystères.

Parlons aussi de sa vie professionnelle, plus «tranquille» sur le plan physique, mais néanmoins riche sur le plan des activités.

L?ouverture de son magasin de sport à Payerne en 1975, rue de la Boverie, puis sous les arcades et enfin à la place de la Concorde où il est encore aujourd?hui, en partenariat avec le groupe Intersport.

Part belle au cyclisme

Très actif dans le monde du cyclisme, Jean-Jacques Loup a toujours été importateur et distributeur exclusif pour la Suisse de produits haut de gamme (vélos et accessoires de marques réputées).

Il est à l?origine de la création d?une équipe cycliste d?amateurs-élite, de 1978 à 1995, avec la découverte de coureurs prestigieux tels que Dufaux, Zülle, Boscardin, et de deux équipes professionnelles suisses, PMU Romand/Loup Sport en 1996 (pour prouver qu?on peut aussi réussir avec peu de moyens financiers), avec Armin Meier, champion suisse et maillot jaune du Tour de Suisse, puis de Post Swiss Team entre 1997 et 1999, qui laissa des victoires d?étapes aux Tours de Suisse et d?Espagne, avec Markus Zberg et Niki Aebersold, notamment.

En 2000-2001, Andy Rihs l?engagea comme manager et directeur sportif de l?équipe Phonak, avant les affaires qui aboutirent à la fin de cette équipe. En 2002, directeur sportif de l?équipe française Oktos, victoire en solitaire de l?inconnu Edy Lambo de la 1èreétape du Tour de Suisse et premier maillot jaune. Un épisode qui fait partie des émotions fortes de la vie de Jean-Jacques Loup.

Aujourd?hui, il est mandaté par la Société nationale des hydrocarbures du Cameroun (SNH) pour monter une équipe professionnelle dans ce pays. Retour à la case «Afrique» et nouveau grand défi afin de mettre en place à court terme une équipe performante. Jean-Jacques Loup doit s?occuper de fournir le matériel, de recruter, d?entraîner les coureurs et de structurer l?équipe en vue de concourir cette année encore.

Sur le plan familial, notre sportif est marié à Michelle. Il l?a connue alors qu?elle était institutrice à Montmagny. Elle est son efficace collaboratrice et elle le seconde dans ses affaires. Le couple a élevé deux charmantes filles, Natacha, qui travaille au magasin de sport et Carine, gouvernante d?hôtel responsable au Gstaad Palace.

Toujours à la recherche de l?inédit, Jean-Jacques Loup fut aussi l?infatigable organisateur de nombreux combats professionnels de boxe et d?un mémorable gala Patricia Kaas, en 1990, à la Halle des fêtes de Payerne, transformée pour l?occasion en salle de concert.

 

Willy Glardon, l'homme de la Préfecture, quitte un peu le château

PORTRAIT - Avec le départ à la retraite de Willy Glardon, c'est une page importante de l'histoire de la Préfecture du district de la Broye qui se tourne. Toutefois, l'homme ne sera jamais bien loin du château de Chenaux. Rencontre. Il a des airs de Sean Connery, Willy Glardon, avec son chapeau et son manteau, dans la brume du château de Chenaux. Un monument que le secrétaire de Préfecture va quelque peu quitter après vingt-six ans de bons et loyaux services, ce 31 décembre 2007. Son flegme et son charisme auront marqué trois préfets. «Je l'ai engagé à la Préfecture en 1982» se souvient Pierre Aeby, préfet de l'époque et pourtant pas du même parti. «C?est un gars bien, fiable, un élément solide. Qui n?a jamais compté ses heures. Il ne s?est jamais énervé. Il a un côté rassurant, ça aide pour un préfet. Willy, c?est un peu comme Zubi pour la Nati. Il sait stabiliser une équipe», explique Pierre Aeby. Ce dernier renchérit avec humour: «Il avait le don de faire disparaître mes paquets de cigarettes. Mais si je fumais, lui, il se gavait de chocolat. Je me vengeais en lui cachant ses sucreries». Willy Glardon a donc débuté avec Pierre Aeby, puis Jean-Luc Baechler et maintenant Christophe Chardonnens. «Trois personnalités totalement différentes, mais ça s?est toujours très bien passé», signale-t-il. Au début, le Cugycois s?installe au château après sept années passées comme secrétaire comptable à la Police des étrangers à Fribourg. Manque de moyens En autodidacte, il s?accommode de sa nouvelle fonction qu?il cumule aussi avec la responsabilité de la Recette de district. «Ce qui m?a marqué le plus en arrivant à Estavayer, c?est le manque de moyens. Nous avions deux machines à écrire qui dataient d?avant la dernière guerre, une machine à calculer manuelle pour tout le service et surtout une seule ligne téléphonique pour la Préfecture et l?appartement du préfet». A l?époque, lors de votations ou d?élections, il fallait emprunter la ligne du Registre foncier et tirer des fils depuis les étages. Une époque révolue. «Effectivement, les techniques ont amélioré notre quotidien. Mais imaginez-vous que la correspondance et tous les procès-verbaux étaient réalisés sur ces vieilles machines qui trouaient plus le papier qu?elles n?écrivaient». Autre évolution relevée, la part juridique des affaires traitées par la Préfecture. «Avant, nous avions tous les mois une journée de conciliation. Maintenant, c?est pratiquement chaque semaine. Les plaignants arrivent avec leurs avocats interposés. J?ai toujours eu de la chance d?avoir des préfets juristes, ce qui facilite la tâche. Si on n?est pas à l?intérieur du château, on ne peut pas se rendre compte de tout ça. D?ailleurs, ma remplaçante sera une juriste». Assemblées cocasses Des moments forts et des souvenirs, les registres de Willy Glardon en sont remplis. Il a participé à un nombre calculable d?assemblées en tant que secrétaire de Préfecture. «Il y a en principe six assemblées par année, plus les assemblées extraordinaires, faites le calcul». Des réunions qui ont parfois laissé des souvenirs cocasses. «A Surpierre, devant les communes du district, Pierre Aeby devait faire passer un crédit de 9 millions pour créer les deux homes des Lilas à Domdidier et des Mouettes à Estavayer-le-Lac. Le matin même, il nous informe à la Préfecture qu?il annoncera le projet à 11 millions de francs. Il voulait être prudent et prendre ses avances. Après une assemblée plutôt houleuse, il a fait passer la pilule sans gaîté de c?ur. De quel droit un préfet se permettait-il de rajouter comme ça 2 millions à un projet. Finalement, la construction des deux homes a coûté 20 millions de francs. L?anticipation était donc légitime», sourit Willy Glardon. Dans le même esprit, le préfet Jean-Luc Baechler, lorsqu?il présidait l?agrandissement du Cycle d?orientation de Domdidier, a aussi souhaité, en visionnaire, rajouter quelques classes. «A peine ouvert et c?était déjà trop petit». Ce que Willy Glardon a aimé le plus durant sa carrière c?est le contact avec les gens, avec les communes. «Quand j?ai commencé, il y avait encore 49 communes dans la Broye fribourgeoise (31 aujourd?hui). La Préfecture était chargée de distribuer le matériel de vote dans les contrées. Le parcours du combattant, mais le contact était enrichissant, notamment avec les secrétaires communaux. On prenait la température. Tout cela a été supprimé. Maintenant c?est l?Atelier de la Rosière qui s?occupe de la répartition». Instants tragiques A la Préfecture, il n?y a pas que des bons moments. Ainsi, Willy Glardon garde une trace au plus profond de lui-même, lorsqu?il a dû accompagner plusieurs fois le préfet pour des levées de corps. «Une fois c?était un enfant de 4 ans. Jamais je n?oublierai». Dans le canton de Fribourg, cette tâche incombait aux préfets il y a peu d?années encore. Autre événement tragique dont Willy se souvient très bien. C?est un certain 5 octobre 1994, avec l?affaire de la secte du Temple Solaire à Cheiry. Le drame avait fait 23 victimes. «Le préfet était au service militaire. J?avais donc dû aller sur place dans la nuit. C?était incroyable cette affaire». Carrière politique Passionné par son métier, Willy Glardon a aussi derrière lui une carrière politique plutôt bien remplie. Il a bouclé trois législatures au sein du Conseil communal de Cugy. «Les circonstances ont voulu que je rempile. Fusion oblige, la commune a fonctionné trois mois en administration exceptionnelle. Vu que j?étais à la Préfecture je m?occupais donc du dossier. On m?a sollicité et j?ai accepté de reprendre un poste à l?Exécutif. Il y a eu une période pénible, mais maintenant nous sommes une superéquipe et tout se passe bien», explique le vice-syndic de la commune de Cugy-Vesin. Avant c?était la brousse En un quart de siècle, la Broye a passablement changé. Quel portrait le futur retraité en fait-il? «La Broye bouge. Chaque année c?est une métamorphose. D?ailleurs j?ai une petite anecdote à ce sujet. Il y a une bonne vingtaine d?années, je m?étais rendu dans un établissement bancaire à Lausanne, avec le syndic de l?époque, pour défendre un emprunt important. On essayait de négocier. Le directeur de la banque nous dit: «Il ne faut pas oublier que vous êtes un client à risque (la commune). Pour nous à Lausanne, la Broye c?est la brousse!» Cette remarque m?avait marqué et nous n?avions pas pu réaliser totalement ce que nous souhaitions. Maintenant, ce sont les établissements bancaires qui viennent nous chercher. Comme quoi les choses ont bien changé». Les années Préfectures vont-elles lui manquer? «Je mentirais si je disais que ça ne va pas me manquer. Chaque jour, il y a quelque chose qui se passe dans ce métier. Mais de toute façon je suis toujours dans le circuit avec la commune. Il y a aussi la présidence de l?assemblée des délégués du Grac (Groupement d?adduction d?eau de la crête de Châtillon). Et surtout la responsabilité du Passe-partout Broye. Avec mon comité, nous avons 64 chauffeurs à gérer. Non, je ne vais pas m?ennuyer. D?ailleurs, j?ai déjà refusé des propositions. Et puis, le préfet Christophe Chardonnens me laisse mes accès au château. Suite à une redistribution des locaux, j?aurai toujours mon bureau avec vue sur le lac», se réjouit-il. «En fait, ce qui va me manquer le plus, c?est le contact journalier avec le préfet et les gens du château», renchérit Willy Glardon. Une page importante de la Préfecture «Avec le départ de Willy, c?est une page importante de la Préfecture qui se tourne. Au fil des ans, il a acquis un solide bagage et il connaît toutes les ficelles du district. Il a toujours pris le temps de l?écoute, malgré le stress de la vie. J?ai beaucoup apprécié le travail avec cet homme de qualité. Il va nous manquer», réagit le préfet Christophe Chardonnens, à quelques jours du départ de Willy Glardon.

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