On planifie la médecine de famille pour le futur

Une pénurie de médecins généralistes est à nos portes. Le canton de Vaud a pris le taureau par les cornes et mis en place un programme d’incitation à la découverte des régions périphériques favorisant l’installation de nouveaux omnipraticiens. Le Nord vaudois a servi de zone test avec réussite.
Dès janvier prochain, la Broye disposera de son antenne. La présentation du programme ForOm, la semaine dernière à Salavaux, a retenu l’attention des praticiens installés en recherche de successeurs, comme des autorités communales soucieuses d’offrir un cadre de vie adéquat à leur population.Lire en Page 3Le jeudi 4 octobre, avant la présentation de l’antenne de la Broye de ForOm, les jeunes praticiens prêts à jouer le jeu étaient invités à découvrir la région
par un temps splendide et ils ont posé en compagnie de l’équipe de ForOm Nord vaudois et Broye. (...)

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Un référendum de sourds

L’ordre du jour du Conseil général de lundi dernier n’avait pas beaucoup de chair autour de l’os, mais c’était sans compter sur le feuilleton de la ferme Märki. En mai dernier, le même organe délibérant avait donné un blanc-seing au Conseil communal pour la réaffectation de cette ferme à Châbles. Depuis, on le sait, un référendum a été lancé par des citoyens et a abouti en vue d’une votation populaire prévue le 25 novembre. Autre épisode connu, un des référendaires, José Monney, ancien syndic de Cheyres, a déposé une dénonciation administrative auprès de la préfecture de la Broye. Lundi soir, le syndic Pierre-Yves Dietlin est revenu longuement et par le détail sur cet épineux feuilleton. Dans les grandes lignes, le syndic regrette le manque de dialogue des référendaires, avec le renvoi, notamment d’une séance, prévue ce mardi. «Nous devons nous mettre d’accord sur la place de leur texte, comme du nôtre dans le matériel de vote, sur le tout-ménage invitant la population aux séances d’information. Nous n’avons aucune nouvelle», a réagi le syndic. (...)

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Le voyage solidaire d’un baroudeur au grand cœur

«Quand j’étais à l’école primaire, je parlais déjà de faire le tour du monde et ce n’était pas une blague», assure Loïc Gacond. Le jeune homme de 25 ans, qui a grandi à Provence, dans le Nord vaudois, a débarqué dans la Broye il y a deux ans, pour travailler comme gardien d’animaux à la Fondation pour chiens guides d’aveugles à Brenles. «C’est le job dont je rêvais», en dit-il. Mais cet amoureux des grands espaces ne peut plus résister à l’appel du large: depuis plusieurs mois, il ficelle son projet, «le Baroudeur amateur». Et le 8 décembre prochain, Loïc Gacond partira de la ferme familiale pour un périple dont il ne connaît pas encore la date de retour. «Dans trois ou quatre ans, si tout va bien», estime-t-il. (...)

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C'est parti pour la Route du moût 2018

Le chef de cordée Daniel Jomini et les meneurs des trois attelages de la Route du moût 2018 ont quitté Payerne, ce vendredi matin à 8 h 30, avec un départ symbolique depuis la Cave communale de la reine Berthe. Ils vont rejoindre Aran/Vilette et le château de Montagny, vignoble payernois, en début de soirée. Demain matin, ils s'en iront les bossettes pleines de moût pour un retour plus festif, en compagnie de la Société de développement de Payerne qui tiendra plusieurs stands, avec les arrêts suivants:

  • 8 h 30: Epesses
  • 10 h: La Tuilière
  • 11 h: Forel-Lavaux
  • 12 h: Mézières
  • 12 h 30: Carrouge
  • 14 h 30: Moudon, place de l'Hôtel du Chemin de fer
  • 15 h 30: Lucens, place de la Couronne
  • 16 h 30: Villeneuve, Auberge Communale
  • 17 h: Granges-Marnand, place du Café du Pont
  • 18 h: Fétigny, place de l'Auberge Communale
  • 18 h 30: Arrivée à Payerne, place Général-Guisan

Fribourg renonce à son Centre de stockage à Domdidier et privilégie le potentiel d'emploi

Après une pesée des intérêts, le Conseil d’Etat a décidé de renoncer au terrain qu’il comptait acquérir pour la construction du Centre de stockage interinstitutionnel cantonal à un emplacement qui aurait pu remettre en question la nouvelle stratégie de Wago SA. Après avoir renoncé au printemps 2017, pour des raisons de sous-évaluation importante de la portance et des coûts, à un projet de halle de stockage interinstitutionnelle à Schmitten, le Conseil d’Etat avait trouvé pour son projet un terrain dans la commune de Domdidier. Un premier contact avec le directeur de l’entreprise Wago SA, sise en face du terrain prévu pour la halle SIC, avait permis de conclure à la compatibilité entre les projets de développement de l’entreprise et la construction de la halle de l’Etat. Suite à un changement de stratégie de l’entreprise au début de l’été, qui implique un besoin en terrains plus important, le Conseil d’Etat a procédé à une pesée des intérêts entre les emplois promis par l’entreprise et le retard qu’un renoncement à Domdidier implique pour son projet de halle et pour les travaux de rénovation de la Bibliothèque cantonale et universitaire (BCU). Une séance entre une délégation du Conseil d’Etat et les responsables de l’entreprise tenue le 13 septembre a permis de confirmer que l’entreprise Wago envisage de créer plusieurs centaines d’emplois sur son site de Domdidier d’ici dix ans au plus.
Dans ce contexte, le Conseil d’Etat a décidé en sa séance du 2 octobre 2018 de renoncer à l’achat de la parcelle prévue pour la construction de la halle SIC à Domdidier, de révoquer la décision d’adjudication pour la construction de la halle et d’interrompre la procédure de marché public idoine. Il a par ailleurs chargé sa délégation ad hoc de lui soumettre dans les meilleurs délais une proposition pour la poursuite du projet d’un Centre de stockage interinstitutionnel cantonal. Dans la mesure où cette décision engendrera des retards encore indéterminés sur le projet SIC et par déduction sur les travaux de la rénovation de la BCU, des lieux de stockage intermédiaires seront prévus pour le cas où la situation de la BCU l’exigerait.

(com./rg - photo Rémy Gilliand)

Les Broyards s’engagent pour le Tour de Romandie

Le patron du Tour de Romandie, Richard Chassot, cherchait un nouveau sponsor principal pour le maillot jaune. Il l’a trouvé en terre broyarde, puisque c’est la Fromagerie Le Maréchal qui a accepté le défi, en collaboration étroite avec ses producteurs de lait du cru.
Le Maréchal pourra ainsi sillonner les routes romandes, de Neuchâtel à Morges, en passant par Romont, mais surtout Lucens. C’est en effet de là que sera donné le départ de l’étape reine de l’édition 2019. Après un petit détour par Granges-Marnand, elle emmènera les coureurs en Valais, au pays de la raclette… La 73e édition se terminera à Genève. (...)

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Nouvel équipement pour la zone sportive de Moudon

Avalisé en octobre dernier par le Conseil communal, le projet de créer une aire de musculation extérieure au Champ-du-Gour est passé des souhaits à la réalité. En effet, mardi en fin de journée, une petite inauguration a marqué la remise officielle de ce nouvel aménagement au public.
Comme l’a expliqué Olivier Duvoisin, municipal en charge du dicastère culture, sport et tourisme, lors d’une brève allocution, cette nouvelle installation vient compléter une véritable zone sportive et de détente en création le long de la Broye. (...)

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Betteraves, l’année de tous les dangers

Cette année 2018 aura été l’annus horribilis de la betterave sucrière en Suisse. Dans un marché déjà extrêmement tendu à cause, notamment, de la surproduction de la concurrence étrangère, la nature ne lui aura rien épargné. Maladies, parasites, sécheresse auront abouti à une production locale en chute libre et des teneurs en sucre qui s’annoncent médiocres.
«Cette année est catastrophique pour la production de betteraves à sucre», avertit Basile Cornamusaz, responsable du bureau romand du Centre betteravier suisse (CBS). «Les conditions climatiques, avec une longue période de soleil, des températures élevées et le manque de précipitations, ont restreint le potentiel de croissance des plants. Ce stress hydrique a eu pour conséquence de diminuer le rendement d’au moins 30%», déplore-t-il encore.
Ce réchauffement climatique et le déficit en eau, qui ont affaibli les plantes, les ont rendues particulièrement sensibles à de nombreux ravageurs. «Cette situation a favorisé, notamment, l’apparition d’une nouvelle maladie, amenée par la cicadelle, un insecte qui transporte une bactérie qui perturbe l’assimilation du sucre.» Cette affection, apparue dans la région l’an dernier, porte le nom révélateur de syndrome des basses richesses. «Quand les champs sont atteints, les feuilles tournent au jaune vif», décrit le responsable. (...)

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Mieux protéger l’eau

«L’interdiction totale des produits phytosanitaires a ses dangers. Il n’y a pas de solutions alternatives suffisantes. Réduire et traiter ces produits est la solution la plus convaincante, tant scientifiquement que politiquement», a lancé le conseiller d’Etat Didier Castella, vendredi dernier. La Direction des institutions, de l’agriculture et des forêts, conjointement avec la Direction de l’aménagement, de l’environnement et des constructions avaient convié la presse à un exposé sur une utilisation durable des produits phytosanitaires dans l’agriculture. Le canton de Fribourg a décidé de prendre des mesures dans le but de garantir les ressources naturelles comme l’eau. Concrètement, ils ont pris exemple sur un projet pilote réalisé par trois agriculteurs de Vesin et Frasses réunis en consortium depuis 1998 (...)

 

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Un bel exemple de réalisation régionale

Quinze communes au départ, dix à l’arrivée. Non, non, ne pensez pas que cinq d’entre elles ont quitté le bateau. Seule la fusion autour de Lucens est responsable de ce changement. En effet, faisant fi tout égoïsme, les communes membres de l’Association intercommunale scolaire Moudon-Lucens et environs (AISMLE) n’ont pas rechigné à mettre la main au porte-monnaie pour financer deux nouvelles infrastructures scolaires situées à Moudon un aménagement qui a une vocation régionale évidente (...)

 

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