Florilège d’airs d’opéra

Quatre solistes à la carrière internationale, dont la soprano Kristin Lewis, un chœur composé d’une centaine de chanteurs, professionnels et amateurs, 50 Marmousets, de jeunes choristes fribourgeois, et 80 musiciens de l’Orchestre de chambre fribourgeois. Avenches en fête, qui garde la même formule que cette année, promet à nouveau beaucoup d’émotion en 2019. Avec des représentations les vendredis et samedis 21, 22 et 28, 29 juin, la manifestation saluera avec faste l’arrivée de l’été.

«Comme pour l’édition 2018, les soirées se composeront d’extraits de différents opéras avec, en alternance, des chœurs, des ensembles, des airs», explique Laurent Gendre, directeur musical d’Opéra en fête. «En changeant de sonorité, on donne du rythme et de nouvelles couleurs», se réjouit-il.

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La ferme qui déchaîne les passions

Les deux parties sont «inconciliables», il n’y a pas de doute et l’animatrice du débat, Danièle Pittet, rédactrice en chef de La Broye l’a bien relevé d’emblée. Par contre, les citoyens eux, ont vraiment, cette fois-ci, tout en main pour faire leur choix, le 25 novembre prochain, lors du référendum sur cette saga de la ferme Märki.

Le mercredi 14 novembre, la salle de Châbles était comble pour cette soirée d’information-débat animée, mais courtoise. En préambule, il faut rappeler le contexte. Il y a dix ans, l’ancienne commune de Châbles a acheté la ferme et le terrain pour 830 000 francs. Un concours d’architecture pour réhabiliter la bâtisse a eu lieu en 2016. Une commission a été mise sur pied pour développer le projet, avec une crèche. En mai dernier, le Conseil général optait par 26 voix (2 non) pour la création d’une coopérative de construction. C’est bien cette façon de faire qui a été combattue par un référendum lancé par trois anciens syndics qui a recueilli 285 signatures en deux semaines.

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Un plan directeur broyard qui casse les frontières

C’est un vieux serpent de mer de la Communauté régionale de la Broye (Coreb) qui s’apprête à sortir la tête de l’eau. La réalisation d’un plan directeur régional (PDR) à l’échelle de la Broye intercantonale avance de manière plus concrète. Pensé comme une feuille de route de l’aménagement, ce plan doit définir les lignes directrices en vue d’harmoniser le développement broyard par-delà les frontières cantonales sur 15 ans, tant en matière démographique que pour les transports, l’industrie ou encore le tourisme.

«On va peut-être se donner quelques coups de griffes entre nous en élaborant ce plan, mais l’objectif est de garder les cartes de l’aménagement broyard en mains broyardes», a présenté le directeur de la Coreb, Pierre-André Arm, devant les membres et délégués réunis en assemblée jeudi dernier à Ménières. Cela fait au moins dix ans que la Coreb planche sur ce PDR intercantonal, pour lequel elle a déjà investi 250 000 francs. Un précédent projet, quasi achevé, avait capoté avec l’arrivée de la loi fédérale sur l’aménagement du territoire (LAT). Ni les communes ni les cantons ne l’avaient approuvé.

Si le dossier est remonté sur la pile de la Coreb, c’est grâce à l’obligation, pour les districts fribourgeois, de se doter d’un plan directeur régional dans les trois ans qui suivent l’adoption du plan directeur cantonal. Une telle prescription n’existe pas côté vaudois, sauf pour les communes centres (Payerne, Moudon, Avenches), tenues de se doter d’un plan directeur communal. A moins qu’un plan régional ne soit établi…

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Un homme perd la vie dans un accident de circulation à Lully

Mercredi 14 novembre 2018, vers 17h10, la Police cantonale fribourgeois est intervenue sur la route cantonale entre Estavayer-le-Lac et Lully, pour un grave accident de circulation. Un automobiliste de 25 ans circulait sur la route de Lully, d’Estavayer-le-Lac en direction du centre du village. Alors qu’il dépassait un véhicule qui le précédait, il ne remarqua que tardivement le tracteur, conduit par un homme de 71 ans domicilié dans la région, qui circulait dans le même sens que lui et qui était en train de bifurquer sur sa gauche, afin de s’engager sur le chemin Creux. Dès lors, l’automobiliste a percuté l’arrière gauche du tracteur. A la suite du choc, le tracteur s’est renversé sur le flanc droit et son conducteur s’est retrouvé coincé sous le véhicule.
Les ambulanciers, le Smur, la REGA et les sapeurs-pompiers du Centre de renfort d’Estavayer ont été dépêchés sur place. Malgré une tentative de réanimation de la part des services de secours, le malheureux septuagénaire est décédé sur place des suites de ses blessures.
La route de Lully a été fermée à toute circulation pendant cinq heures, entre la sortie d’Estavayer-le-Lac et le rond-point situé au centre du village de Lully.

(com. police FR/rg)

«Nous voulons des établissements médico-sociaux avec une âme»

L’Association des communes pour l’organisation médico-sociale du district de la Broye a proposé une séance publique, mardi 13 novembre, à la salle de la Prillaz, pour faire le point sur le développement des différents projets qui concernent les EMS broyards. Environ 150 personnes avaient fait le déplacement pour débattre avec les membres du comité, le préfet du district Nicolas Kilchoer et Sandra Lambelet Moulin, directrice des EMS de la Broye.

Au Moulin plutôt qu’à la Prillaz

L’information cruciale de la soirée a concerné l’EMS des Mouettes qui, comme prévu, quittera le bas de la ville d’Estavayer-le-Lac pour intégrer le site du Moulin dans le quartier de la gare. Le comité de l’association des communes et la commission de bâtisse ont en tout cas donné leur préavis sur cette option, dans l’attente de la décision définitive qui interviendra lors de l’assemblée de l’association le 28 novembre prochain.

On rappellera que pour succéder aux Mouettes, deux projets avaient été déposés, l’un dans le secteur de l’Habitat de la Prillaz et l’autre, plus au centre, vers le Sacré-Cœur, au lieu-dit Le Moulin. C’est cette solution qui a été retenue par le comité.

Nicolas Kilchoer a défendu ce projet: «Nous ne pouvions pas réhabiliter les Mouettes et prendre le risque d’investir beaucoup d’argent pour un bâtiment guère mieux que l’ancien et peu pratique. Nous aurions eu aussi 50 personnes âgées à reloger pendant les travaux. Il fallait réorienter le projet.»

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CO de Cugy à l’enquête

«Maintenant, nous sommes dans une phase cruciale de cet important projet régional», a lancé Bernard Grandgirard, président de la commission de bâtisse, en ouverture de la soirée d’information pour les élus broyards, dédiée à la future construction du 3e Cycle d’orientation de la Broye qui sera implanté à Cugy. L’assemblée s’est déroulée le mercredi 7 novembre, dans la salle polyvalente en plein travaux et qui accueillera l’aula du futur CO.

Les délégués ont eu droit à une présentation du projet final par l’architecte Noam Berchier. Ce dernier a fait le tour complet des trois bâtiments qui composeront le CO cugycois. La disposition est connue de longue date déjà, puisque l’étude de faisabilité remonte à 2015. Elle a été suivie par le concours d’architecture, dont le lauréat fut dévoilé en 2017. Mais depuis, le projet a évolué quelque peu et a surtout été peaufiné.

 

Le bâtiment sportif se veut simple, avec une salle double. Il comprendra le chauffage à distance pour tout le complexe et la salle communale voisine. Le bâtiment scolaire sera situé sur trois niveaux, dont un quasi enterré puisque le terrain est en pente. Il comprendra 21 salles de classe, orientées nord, deux salles de sciences et de nombreuses autres salles spécialisées plus l’administration. La dernière construction comprendra les activités parascolaires, avec des salles d’études, l’orientation professionnelle, le réfectoire, salle de musique et bibliothèque, entre autres.

Si tout était connu depuis des mois, les participants ont par contre vu de quoi sera fait l’aspect extérieur proposé par les architectes et la commission de bâtisse. La verticalité des éléments rappellera la salle polyvalente de Cugy et c’est du bois plutôt foncé qui recouvrira les façades.

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Un nouveau visage se dessine pour l’Hôtel du Lac

«C’est une chance pour la commune d’avoir été contactée par des personnes de la région, pour aller de l’avant avec la réhabilitation de l’Hôtel du Lac», a expliqué en conférence de presse, lundi, le syndic André Losey. A relever que le projet a été dévoilé le soir même lors du Conseil général.

Le projet hôtelier de la place Nova-Friburgo est un véritable serpent de mer pour les Staviacois. On se souvient du projet Othello, présenté et décrié, avec ses tours cylindriques. Pour rappel, le Conseil communal a dû se résoudre, durant l’été 2017, à résilier le droit de superficie qui le lie à la société Hôtel du Lac et Restaurant du Débarcadère SA, car l’hôtel n’est plus exploité depuis plusieurs années et est laissé à l’abandon. «Ce qui était contraire aux conditions du droit de superficie», a relevé le syndic. Une action judiciaire a été déposée pour demander la radiation de ce droit de superficie qui court jusqu’en 2058.

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De l’œuf au poussin dans une nurserie à la pointe de la technologie

«La viande de volaille a actuellement une bonne dynamique sur le marché, il y a un gros trend. C’est une viande considérée comme saine. Elle est très appréciée», lance Philippe Messer, chef de la division volaille chez Micarna. «40% de la viande de volaille consommée aujourd’hui en suisse est importée, Micarna a à cœur de produire plus de viande indigène. Nous fournissons déjà 40% du marché suisse, mais nous souhaitons augmenter cette part.»

Pour répondre à la demande, l’entreprise a établi une vision stratégique à l’horizon 2050, afin de développer et moderniser ses installations dans laquelle s’inscrit directement le couvoir avenchois.

Ancien contre nouveau

Encore aujourd’hui Micarna exploite le couvoir de Granges-Marnand, mais le bâtiment qui date des années 60, est vétuste, et le site ne peut pas être agrandi. Pour cette raison, la société se met en quête d’un nouveau terrain. Le nouveau complexe, encore en travaux, budgété à 25 millions de francs, prendra progressivement la place de l’ancien à partir de janvier 2019.

«Les activités de Granges-Marnand seront progressivement transférées à Avenches, pendant un temps, les deux couvoirs travailleront en parallèle pour que les quatorze employés aient le temps de se familiariser avec les nouvelles installations», informe Anton Grub, responsable des projets stratégiques volaille.

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Un comptoir dans l’air du temps

«Les traditions ne sont pas un obstacle à la modernité. Le Comptoir de Payerne s’inscrit dans son temps», a plaidé Christelle Luisier Brodard, dans son discours inaugural de la 61e édition, le vendredi 2 novembre. La syndique a aussi évoqué les profondes remises en question de plus grandes foires commerciales comme le Comptoir Suisse de Lausanne où la Cantonale de Fribourg. «Ici, c’est le rendez-vous incontournable et même à l’heure de l’e-commerce. Il n’y a pas de recette miracle avec les ingrédients que sont l’authenticité, le respect des traditions. Le plus grand des petits comptoirs est en capillarité avec le terrain. Il est bon de pouvoir partager ici», a relevé Christelle Luisier Brodard.

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Chaleureux petits comptoirs

«Réunir ces deux «clans» est un grand honneur pour nous», a lancé en guise d’ouverture de comptoir le dynamique président Julien Guignard. Quand il parle de «clans», il évoque la légendaire séparation qu’il y a entre le Vully vaudois, d’une part et le Vully fribourgeois. Pour ce 8e Comptoir du Vully-Avenches, le 5e depuis sa relance en 2010, le comité a convié les voisins de la commune de Mont-Vully. «Nous avons une plate-forme d’exception dans un endroit magnifique. Et heureusement, les clans n’existent plus, c’est uniquement pour la parade», a plaidé Julien Guignard pour ce grand rendez-vous bisannuel, lors de l’ouverture officielle jeudi.

«C’est un honneur de participer à ce comptoir. Il est réconfortant de voir un tel enthousiasme, a contrario de grandes manifestations qui périclitent, a lancé le syndic de Mont-Vully Pierre-André Burnier. Nous avons le même lac, le même langage, le même vin, le même environnement et presque les mêmes gâteaux du Vully et nous sommes d’abord Vulliérains. Nous avons même Mur que nous nous partageons», a-t-il poursuivi avec entrain et esprit. «Par contre, nous devons être la commune qui a le plus de délinquants puisque nous comptons la prison de Bellechasse et un bout de celle de Witzwil», a-t-il encore plaisanté.

Et sa commune, forte d’environ 4000 habitants et 8 villages, s’est montrée sur un magnifique stand à l’entrée de la halle d’exposition. Son homologue vaudois, Blaise Clerc, syndic de Vully-les-Lacs, s’est plu à relever la belle représentation du tissu économique régional. «C’est la preuve que l’économie marche chez nous.»

 

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