Les hameaux font la fête

«C’est une belle occasion pour se retrouver!» Lundi soir, Philippe Savary tirait un bilan très positif du premier week-end de fête du 500e anniversaire de la Régie des forêts des hameaux de Payerne, une institution qui tire son origine du droit de bois octroyé par l’Abbaye de Payerne en 1518 aux habitants de Corges, Vers-chez-Perrin, Vers-chez-Savary et Etrabloz. «Un expatrié des hameaux est par exemple venu de France spécialement pour la fête», poursuit le président de la Régie.
Les festivités ont été lancées vendredi dernier à Vers-chez-Perrin, avec l’allumage d’une meule à charbon, conçue et surveillée par le forestier Dominique Paccaud. La soirée s’est ensuite poursuivie par des concerts sous un magnifique ciel étoilé. Le samedi a en revanche connu une météo pluvieuse, mais le public a tout de même déambulé entre les stands du marché artisanal.
Le chœur de la Chanson des Hameaux, qui chapeautait cette journée, a entonné plusieurs chants. Le P’tit Chœur des Hameaux, l’Echo de la Baumaz et le Chœur d’hommes de Corcelles/Payerne ont également chanté quelques pièces. L’après-midi, un épicéa a été abattu et débardé à l’ancienne. Le dimanche a été la journée officielle tandis que la soirée du lundi était organisée par l’équipe du Tirage, les «Vieux de la vieille». A noter que les festivités d’hier, mercredi 1er août, en présence du conseiller fédéral Guy Parmelin, feront l’objet d’un compte rendu dans notre édition de jeudi prochain. Au niveau de l’affluence, les organisateurs, qui tablaient sur une moyenne de 400 personnes par soir, se disent pour l’instant satisfaits.
Les festivités se poursuivent jusqu’à samedi. Après le repas des travailleurs ce jeudi soir, suivi d’une soirée ouverte à tous avec animation musicale et restauration, la journée de vendredi sera organisée par la société de tir La Campagnarde avec, au programme, l’ouverture de la meule. Celle-ci devrait produire environ 1500 kilos de charbon qui seront vendus le lendemain, dès 10 h.
Le samedi sera aussi consacré aux méthodes actuelles de travail en forêt avec, à 10 h 30, l’abattage d’un arbre sur une voiture pour mieux sensibiliser le public à ce genre d’impact. Lors de ce dernier jour de fête, organisé par le groupe des Brandons Les Gougans bleus, la fontaine en bois creusée pour l’occasion sera misée à 11 h 45.

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Willem plutôt qu'Eicher à l'Estivale ce mardi

12 ans après sa victoire à Nouvelle Star, Christophe Willem signe Rio, un album en adéquation totale avec ce qu'il est, ce qui lui tient à coeur et surtout ce qu'il pense. Dès l'écoute de son premier single Marlon Brando, Christophe sait donner le ton avec un titre fédérateur, solaire, dansant et foncièrement humain.
Ce nouvel album présente donc un nouveau Christophe Willem. Le changement se ressent par son côté lumineux, frais et vivant. Christophe propose des titres optimistes, même s'il n'hésite pas à mettre le doigt sur des sujets sensibles.
Qu'on se le dise : Christophe Willem est papa d'un bébé appelé Rio. Il est pop, fun, soul avec une pointe de talent, de plaisir et de bonne humeur. Bref, laissez-vous porter et lâchez prise. "C’est avec beaucoup de plaisir que l’organisation de l’Estivale Open Air accueillera cet artiste sur la Grande Scène du festival ce mardi à la suite de Vianney et Patrick Fiori, pour une soirée consacrée à la chanson française", communique Maria Wilpert, responsable de la communication du festival.

(com./rg - Photo DR)

La Swing Parade a attiré la foule à la fête du jazz

«La parade était une belle première qui restera gravée dans mon esprit», lance avec joie Dominique Gutknecht, le président du festival de jazz Swing In The Wind à l’heure du bilan. Le son des contrebasses, des saxophones ou encore des clarinettes, pour ne citer que quelques-uns des nombreux instruments présents, a résonné au centre d’Estavayer entre jeudi et samedi derniers. Les concerts ont été donnés sur sept scènes différentes, mais c’est bien le défilé de musiciens, des danseurs et des vieilles voitures qui étaient l’événement incontournable de cette 11e édition du festival.

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L’or des Incas s’enracine dans la Broye

Jolie performance pour les agriculteurs broyards qui se sont lancés dans la culture du quinoa. En seulement deux ans, ils ont fait de la Broye la première zone de production de cette pseudocéréale originaire d’Amérique latine qu’on appelle, entre autres noms, l’or des Incas.
Ainsi, sur les quelque 40 hectares de champs que compte la Suisse romande, une trentaine a été plantée par eux. Reste que la Suisse importe environ 1000 tonnes de quinoa, alors que la production locale s’est élevée, en 2017, à 52 tonnes.
C’est le Moudonnois Michel Richardet qui a été le premier à le cultiver, il y a seulement trois ans. Il a été rapidement rejoint par d’autres et aujourd’hui, ils sont près d’une vingtaine dans la région.

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La fête s’annonce belle aux hameaux

«Il faut serrer les bûches afin de limiter la présence de l’air au maximum.» Lundi, suivant les instructions du forestier Dominique Paccaud, une dizaine de paires de bras s’affairaient dans la bonne humeur à monter la meule à charbon autour de laquelle se dérouleront les festivités du demi-millénaire de la Régie des forêts des hameaux de Payerne. Comprenant Vers-chez-Perrin, Corges, Etrabloz et Vers-chez-Savary, cette régie gère 42 hectares de forêts. Un privilège qui remonte à l’an 1518, lorsque l’Abbaye de Payerne autorise les «gens des hauts» à couper du bois dans ses forêts pour leur usage. Pendant longtemps, ceux-ci ont aussi pu y faire paître leurs porcs.

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Un homme qui sait cracher loin

«C’est Thérèse, l’une de mes sœurs, qui après m’avoir vu cracher des noyaux de cerises, m’a encouragé à participer au championnat suisse de cette discipline sportive», explique Daniel Brunner qui, avec 16,21 mètres, est sorti médaillé d’or de cette compétition. Un exploit d’autant plus important qu’il s’agissait de sa première participation à ce concours qui s’est déroulé le 5 juillet, à la gare de Lucerne.
Brouillant un peu les pistes, cet architecte, chef de projet d’un chantier important à Bümpliz, n’a pas concouru sous son nom mais sous celui de Gustav Gantenbein. «Quand j’étais petit, mon père, aujourd’hui décédé, m’appelait parfois Gusti. C’est pour cette raison que j’ai choisi ce prénom de Gustav. C’est un hommage que je lui rends.»

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La Bénichon du Pays de Fribourg prête à la conquête

La Broye va cultiver intercantonalité, tradition et spécificité à fin août, à l’occasion de la Bénichon du Pays de Fribourg. En effet, le comité de l’Association bénichon staviacoise, créée pour mener à bien l’organisation de cet immense rendez-vous, a concocté un programme sur mesure pour conquérir les Broyards vaudois, les touristes et ravir les Fribourgeois aussi.
Cœur de la fête, le menu de bénichon sera totalement typique et se dégustera sous cantine (650 places), mais également dans les restaurants d’Estavayer qui vont jouer le jeu. Mais attention, une subtilité broyarde, les fameux vol-au-vent, y trouvera place. Autre spécificité broyarde, des levées des danses par les jeunesses d’Estavayer, au nombre de quatre, mais également de toute la Broye intercantonale, viendront ajouter au faste du vendredi au dimanche pour lancer les bals en soirée.

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La petite houblonnière qui grimpe

«On est dans les tout premiers jours, on commence à voir les cônes!» Tout en s’enthousiasmant, Kevin Denig prend dans ses doigts ce qui ressemble à de petites pives vertes. A ctuellement de la taille d’un ongle, les cônes de houblon devraient atteindre entre 4 et 6 centimètres d’ici l’automne. Recherchés par les brasseurs, ceux-ci contiennent une résine jaunâtre et odorante, la lupuline, qui donne à la bière son amertume et son arôme, et qui agit également comme un conservateur naturel.
Au hameau de Chesard, sur la commune de Grandcour, le domaine de la Bluette s’est lancé dans cette culture spéciale l’année dernière. Particulièrement vivace, cette liane herbacée peut pousser de 10 centimètres par jour. Et à Chesard, chaque plant des trois variétés cultivées grimpe jusqu’à 6 mètres de haut. Pour leur deuxième récolte, prévue cet automne, Gérard Pillionnel et Kevin Denig s’attendent à produire 900 kilos de fleurs sèches sur un hectare, soit environ 700 kilos de plus que l’année dernière.

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Un giron totalement populaire et participatif

Les jeunesses vaudoises se sont réunies le week-end passé du côté de Boulens à l’occasion du Giron de la Broye FVJC. La manifestation lançait ainsi la saison estivale des 4 girons avant la grande fête du 100e anniversaire de la Fédération vaudoise des jeunesses campagnardes qui aura lieu l’été prochain à Savigny.
De mercredi à dimanche, jeunes et moins jeunes ont profité de l’ambiance peace and love qui régnait sur la magnifique place de fête construite pour l’occasion. Entre sports, soupers, concerts et moments d’amitié, le cocktail était parfait pour que le succès soit au rendez-vous.

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Hausse de température à la plage

C’est presque sans nuages que s’est déroulée la douzième édition de Festi’Cheyres, le week-end dernier. Les festivités ont débuté avec un vendredi soir plus frais et plus calme que ceux des années précédentes. Mais la température est rapidement montée samedi, retrouvant une fréquentation habituelle, pour se terminer par un dimanche avec particulièrement beaucoup de monde à la plage de Cheyres. «C’était une très belle édition, nous en sommes très satisfaits», lance la coprésidente et responsable communication du festival Laetitia Brodard, qui ne cache ni sa fatigue, ni sa joie alors que l’heure de la fermeture approche.

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