Le Comptoir de Payerne prend ses quartiers

Ciel gris, venteux, agrémenté d’un froid piquant. Un vrai temps à comptoir! Celui de Payerne, pour sa 61e édition, ouvrira ses portes ce vendredi soir 2 novembre à la Halle des fêtes et se poursuivra jusqu’au dimanche 11 novembre. Ce mardi, à trois jours du couper de ruban, le président du comité du comptoir, Olivier Schneider, se réjouissait déjà. «On n’est pas en avance cette année, mais tout sera prêt pour vendredi», assure-t-il.

«Plus grand des petits» comptoirs qui se déroulent une année sur deux en alternance avec le Comptoir broyard, le Comptoir de Payerne accueille cette année 96 exposants sur environ 4000 m2 de surface, entre les trois salles et une cantine un poil plus petite que pour la dernière édition. «Les deux tiers des commerces présents viennent de la région broyarde», souligne Olivier Schneider, qui vivra sa troisième édition comme président.

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Sur la piste des sangliers

«Pour certains, chasser le sanglier comme nous le faisons serait aussi facile qu’au tire pipes. Mais tu verras, il ne suffit pas de poser les fesses ici pour en tirer un!» Nous voilà prévenus. Un jeudi soir après 18 h, assis dans une nacelle de ferraille juste assez grande pour deux personnes, accrochée à six mètres de haut et surplombant la roselière à Chevroux, le chasseur tend l’oreille. Soumis à un tir de régulation depuis des années, jusque dans la réserve naturelle de la Grande Cariçaie, le sanglier voit sa population croître un peu partout ces dernières années.

Sur la rive sud du lac de Neuchâtel, les prélèvements ainsi que la protection des parcelles sensibles permettent de contenir les dégâts causés par les suidés dans les champs. Sur l’ensemble du canton de Vaud, les indemnités versées en 2016 se montent à environ 500 000 francs. Un chiffre qui a légèrement augmenté en 2017, relève Frédéric Hofmann, chef de la section chasse, pêche et surveillance à la Direction générale de l’environnement.

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Promenade dans les vignes spécialement conçue pour les enfants

«Les enfants! Avec moi devant, les parents restent derrière.» Autant dire que les têtes blondes ne se font pas prier et foncent en tête de peloton, tout sourire. La joyeuse bande est menée par Christian Raemy, guide depuis plus de dix ans. Depuis qu’il est «en liberté» (ne lui parlez surtout pas de retraite), l’ancien instructeur militaire prend un malin plaisir à emmener des groupes en randonnée, pour découvrir la région qu’il connaît comme sa poche.

Pour les enfants

Ce mercredi, c’est une journée spécialement conçue et pensée pour les enfants. C’est la première fois que l’Office du tourisme de la région du Vully la propose. La balade commence sur le parking de Praz, de là, direction les vignes. «Quand on marche, il faut regarder, écouter et sentir», leur dit Christian. Il joint l’acte à la parole et attire vite l’attention de tout le monde sur un papillon qui vole devant la treille. Premier arrêt, première leçon. «C’est un papillon vulcain, un papillon migrateur.» Les enfants écoutent, captivés, le parcours de sa migration et comment il se reproduit.

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La valse des comptoirs

Alors que dans les grandes villes telles que Lausanne et Fribourg, les comptoirs se meurent, avec à peine 65 000 visiteurs pour chacune de ces deux foires qui ont autrefois attiré les foules, la Broye et le Vully, tirent leur épingle du jeu, avec leurs «petits» comptoirs. En tête de liste, on citera bien sûr le Comptoir broyard et son record de fréquentation l’an dernier, avec 91 700 entrées. Mais c’est une année «sans». Le grand raout cède sa place, année paire oblige, à une myriade de plus petites foires commerciales comme Lucens et Avenches-Vully qui débutent aujourd’hui, Payerne la semaine prochaine, puis Domdidier en décembre, pour clôturer l’année.

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Fermenta va poursuivre son activité

Le 12 octobre dernier, le conseil d’administration de Fermenta SA a pris la décision de poursuivre la transformation du tabac cultivé en Suisse dans ses locaux de Payerne.

La fermeture annoncée depuis quelques années maintenant de l’usine de la rue de la Boverie est remise, sans autre délai que sa viabilité, et, de ce côté, c’est plutôt encourageant. En effet, depuis trois ans et un changement à la direction de l’entreprise, Fermenta dégage des bénéfices qui ont convaincu ses actionnaires de poursuivre.

Evidemment, si cette nouvelle a de quoi ravir la vingtaine d’employés de l’usine, elle est aussi extrêmement importante pour la filière suisse du tabac. La transformation des récoltes pourra toujours être réalisée en Suisse et les soucis suscités par l’idée de transporter la récolte à l’étranger pour la ramener pour être intégrée aux produits des cigarettiers s’estompent, pour le moment au moins.

 

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Un projet de cabinet médical à Vully-les-Lacs

Le nom du projet «Global Med Salavaux (GMS)». Sous cette appellation, Blaise Clerc, syndic de Vully-les-Lacs, travaille, depuis plusieurs mois, avec d’autres acteurs du secteur, à la création d’un programme de soins pour la commune. «Il ne s’agit pas de construire un site, mais d’étendre le cabinet médical existant», précise le syndic. «Si la commune intervient dans ce dossier, c’est pour garantir une présence médicale et la pérenniser», ajoute-t-il. «Le docteur Jean-Marc Wandeler, généraliste à Salavaux, est à l’âge de la retraite et désire remettre son cabinet et sa patientèle», développe le syndic. Mais trouver un remplaçant n’est pas chose aisée et le docteur n’en avait toujours pas trouvé en 2017. «Aujourd’hui, les gens ne sont plus prêts à travailler à 150%», constate Blaise Clerc. Dans ces conditions, une seule personne ne semble ni suffisant, ni réaliste.

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Deux mordus de politique

On ne va pas remuer le couteau dans la plaie, la Broye n’a plus de conseiller d’Etat. Le dernier en date est Pascal Corminboeuf qui a quitté son siège en 2011. Les essais pour reconquérir un siège n’ont pas manqué, mais à chaque fois, la Broye s’est fait devancer. Malgré ces «injustices» qui font que la politique a ses raisons que la raison ignore, la Broye fribourgeoise compte tout de même onze députés qui ne se tournent pas les pouces. Ce que les Broyards savent moins, c’est que parmi cette équipe, deux députés sont présidents de groupes politiques. Et cette fonction a sans doute plus de poids qu’on ne le pense.

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La concession du port attribuée à Estavayer

La décision est tombée et a été communiquée aux parties le 17 octobre. C’est la commune d’Estavayer qui se voit attribuer la concession d’exploitation du port de plaisance, ainsi que des terrains appartenant à l’Etat qui le bordent via un droit de superficie. A ce stade, il est important de rappeler que cette décision cantonale va être mise à l’enquête publique et qu’un recours est évidemment toujours possible.
Sans refaire tout l’historique qui a mené à cette décision, rappelons que la Société coopérative du port de plaisance (Socoop) exploite le port depuis 1969 et que la concession qui la liait à l’Etat est arrivée à échéance le 21 juillet dernier.
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Chalet en feu à Cheyres

Jeudi 11 octobre, vers 16 h 45, un incendie a éclaté à Cheyres. Un chalet a été la proie des flammes.
17 sapeurs-pompiers du corps de Cheyres-Châbles, épaulés par 15 soldats du feu du Centre de renfort d’Estavayer-le-Lac  ont pu circonscrire le feu. Par mesure de sécurité, une veille de nuit a été organisée autour du chalet. Les propriétaires avaient pu se réfugier dans le chalet voisin, en bonne santé, avant d’être relogés par la commune.
Selon les premiers éléments de l’enquête, un défaut technique au niveau du réfrigérateur était à l’origine du sinistre. Le chalet a été complètement détruit par le feu, communique la police cantonale fribourgeoise.

(com. police FR - Photo Police cantonale FR)

Nouvel horaire de police aérienne testé

La disponibilité opérationnelle dans le service de police aérienne sera étendue graduellement jusqu’à la fin de l’année 2020. A partir de là, deux avions armés seront disponibles 24 h sur 24 et 365 jours par an. La prochaine étape, fixée au 1er janvier 2019, verra la disponibilité de 365 jours par année s’élargir à un horaire plus étendu de 6 h à 22 h, week-ends et jours fériés compris. En effet, ce sont les heures pendant lesquelles 90% du trafic aérien passe au-dessus de la Suisse. L’armée testera ce nouvel horaire du 15 au 19 octobre de cette année.
Le projet de service de police aérienne 24 (PA24) remonte à une motion présentée par l’ancien Conseiller aux Etats Hans Hess (PRD/OW) en 2009. Celui-ci avait, à l’époque, demandé d’étendre la disponibilité dans le service de police aérienne au-delà des heures de travail normales. Le projet PA24, qui comporte quatre étapes, permettra de garantir la disponibilité permanente de deux avions de combat armés prêts à décoller dans un délai de 15 minutes au maximum.
La première étape a été réalisée début 2016 : pendant 50 semaines, deux avions armés se sont tenus prêts à intervenir en semaine, de 8 h à 18 h. Depuis janvier 2017, la disponibilité a été étendue à 365 jours par année, donc aussi pendant les week-ends et les jours fériés. A partir de 2019, dans le cadre de la troisième étape, les jets seront prêts à intervenir entre 6 h et 22 h. Ce sont les heures pendant lesquelles 90% du trafic aérien passe au-dessus de la Suisse. Fin 2020, la quatrième et dernière étape, consistant à assurer une couverture 24 h sur 24, 365 jours par année, sera mise en oeuvre. Il faut toutefois préciser qu’une disponibilité de 24 h sur 24 pourra déjà être assurée pendant une période limitée avant fin 2020 en cas de besoin ou dans le cadre d’une mission.
Entre le 15 et le 19 octobre 2018, l’armée procédera à un test du fonctionnement des processus et des procédures d'engagement au cours de ces périodes de disponibilité élargie afin de déceler d’éventuelles complications et de pouvoir y remédier. Par conséquent, il est possible que pendant cette période, des engagements aient lieu en dehors des horaires réguliers du service de vol, éventuellement même au milieu de la nuit.
Les deux avions sont affectés principalement à des «Hot Missions» et à des «Live Missions». Dans le premier cas, il s’agit d’engagements déclenchés par la présence d’aéronefs qui violent la souveraineté de l’espace aérien de la Suisse ou qui commettent de graves infractions aux règles du trafic aérien. Les « Live Missions », quant à elles, sont des contrôles ponctuels d’avions officiels appartenant à des Etats étrangers qui, pour survoler la Suisse, ont besoin d’une autorisation de vol diplomatique (Diplomatic Clearance). A part ces engagements, les avions peuvent aussi être utilisés pour des missions d’entraînement.
Le site principal choisi pour le projet PA24 est la Base aérienne de Payerne. Pendant la durée de la fermeture de la piste, les avions décolleront depuis Emmen ou Meiringen. Avec PA24, il faudra s’attendre, à l’avenir, à des mouvements d’avions de combat, même à des vitesses supersoniques en cas de nécessité, en dehors des périodes de vols militaires habituelles. Il s’agit là de mesures nécessaires à la garantie de la sécurité du trafic aérien et à la protection de la souveraineté de l’espace aérien suisse 24 h sur 24.

(com. forces aériennes - Photo Rémy Gilliand)

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