Jeunes et chefs d’entreprise

Sandra et Brayan se connaissent, réunis autour d’une table, ils répondent sans détour à nos questions. Manifestement, ils sont entrepreneurs dans l’âme. Avec une franchise presque étonnante, mais tellement vraie, Laura explique que la liberté d’être son «maître» se paie cash. «Quand j’étais employée, pas de souci, il fallait travailler, mais le salaire tombait régulièrement à la fin de chaque mois, que le carnet de rendez-vous ait été plein ou pas. Depuis que je suis indépendante, la réalité est tout autre, même si mon salon marche assez bien, rien de fixe», explique-t-elle, alors que Brayan renchérit: «Nous devons absolument nous projeter dans l’avenir pour lisser nos revenus sur l’année. Pour le moment, je gagne moins que mon employé à 100%, mais toutes les factures sont payées, c’est ce qui compte», glisse-t-il, rejoint par Laura.

  • Suite et plus d'infos dans notre édition de ce jeudi 29 novembre 2018.

Les communes unanimes pour le CO de Cugy

Le dossier, présenté brillamment par la commission de bâtisse présidée par Bernard Grandgirard, l'architecte du projet Noam Berchier, l'administrateur Christophe Wyssbrod, a passé la rampe sans aucun souci, hier soir à Saint-Aubin. Les délégués ont voté unanimement pour le crédit de 33,3 millions en faveur de cette nouvelle école qui accueillera 400 élèves à Cugy, d'ici quelques années.

Une nouvelle qui a ravi le préfet Nicolas Kilchoer. Ce dernier a laissé tombé la cravate au terme de cette séance historique. Les citoyens de la Broye fribourgeoise auront droit à des séances d'information en janvier prochain. Ils auront le dernier mot lors du référendum obligatoire qui se tiendra le dimanche 10 février 2019, afin de libérer définitivement ce crédit pour la construction. Les travaux pourront alors démarrer.

  • Plus d'infos dans notre édition de jeudi prochain.

Entre Mat Rebeaud et sa moto, le courant passe bien

Il voulait à tout prix être le premier. Il a donc fait venir sa moto, une Alta Motors, directement des Etats-Unis. Ce qu’elle a de si spécial? Elle est électrique et c’est la première «vraie» moto de compétition avec ce mode de propulsion. La jeune entreprise californienne n’a pas de filiale européenne, il a donc fallu faire venir la machine directement de là-bas, et ça n’a pas été simple. «La batterie au lithium ne peut pas voyager en avion, il y a des risques d’explosion. Il a fallu la faire venir par cargo», glisse Mat.

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Florilège d’airs d’opéra

Quatre solistes à la carrière internationale, dont la soprano Kristin Lewis, un chœur composé d’une centaine de chanteurs, professionnels et amateurs, 50 Marmousets, de jeunes choristes fribourgeois, et 80 musiciens de l’Orchestre de chambre fribourgeois. Avenches en fête, qui garde la même formule que cette année, promet à nouveau beaucoup d’émotion en 2019. Avec des représentations les vendredis et samedis 21, 22 et 28, 29 juin, la manifestation saluera avec faste l’arrivée de l’été.

«Comme pour l’édition 2018, les soirées se composeront d’extraits de différents opéras avec, en alternance, des chœurs, des ensembles, des airs», explique Laurent Gendre, directeur musical d’Opéra en fête. «En changeant de sonorité, on donne du rythme et de nouvelles couleurs», se réjouit-il.

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La ferme qui déchaîne les passions

Les deux parties sont «inconciliables», il n’y a pas de doute et l’animatrice du débat, Danièle Pittet, rédactrice en chef de La Broye l’a bien relevé d’emblée. Par contre, les citoyens eux, ont vraiment, cette fois-ci, tout en main pour faire leur choix, le 25 novembre prochain, lors du référendum sur cette saga de la ferme Märki.

Le mercredi 14 novembre, la salle de Châbles était comble pour cette soirée d’information-débat animée, mais courtoise. En préambule, il faut rappeler le contexte. Il y a dix ans, l’ancienne commune de Châbles a acheté la ferme et le terrain pour 830 000 francs. Un concours d’architecture pour réhabiliter la bâtisse a eu lieu en 2016. Une commission a été mise sur pied pour développer le projet, avec une crèche. En mai dernier, le Conseil général optait par 26 voix (2 non) pour la création d’une coopérative de construction. C’est bien cette façon de faire qui a été combattue par un référendum lancé par trois anciens syndics qui a recueilli 285 signatures en deux semaines.

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Un plan directeur broyard qui casse les frontières

C’est un vieux serpent de mer de la Communauté régionale de la Broye (Coreb) qui s’apprête à sortir la tête de l’eau. La réalisation d’un plan directeur régional (PDR) à l’échelle de la Broye intercantonale avance de manière plus concrète. Pensé comme une feuille de route de l’aménagement, ce plan doit définir les lignes directrices en vue d’harmoniser le développement broyard par-delà les frontières cantonales sur 15 ans, tant en matière démographique que pour les transports, l’industrie ou encore le tourisme.

«On va peut-être se donner quelques coups de griffes entre nous en élaborant ce plan, mais l’objectif est de garder les cartes de l’aménagement broyard en mains broyardes», a présenté le directeur de la Coreb, Pierre-André Arm, devant les membres et délégués réunis en assemblée jeudi dernier à Ménières. Cela fait au moins dix ans que la Coreb planche sur ce PDR intercantonal, pour lequel elle a déjà investi 250 000 francs. Un précédent projet, quasi achevé, avait capoté avec l’arrivée de la loi fédérale sur l’aménagement du territoire (LAT). Ni les communes ni les cantons ne l’avaient approuvé.

Si le dossier est remonté sur la pile de la Coreb, c’est grâce à l’obligation, pour les districts fribourgeois, de se doter d’un plan directeur régional dans les trois ans qui suivent l’adoption du plan directeur cantonal. Une telle prescription n’existe pas côté vaudois, sauf pour les communes centres (Payerne, Moudon, Avenches), tenues de se doter d’un plan directeur communal. A moins qu’un plan régional ne soit établi…

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Un homme perd la vie dans un accident de circulation à Lully

Mercredi 14 novembre 2018, vers 17h10, la Police cantonale fribourgeois est intervenue sur la route cantonale entre Estavayer-le-Lac et Lully, pour un grave accident de circulation. Un automobiliste de 25 ans circulait sur la route de Lully, d’Estavayer-le-Lac en direction du centre du village. Alors qu’il dépassait un véhicule qui le précédait, il ne remarqua que tardivement le tracteur, conduit par un homme de 71 ans domicilié dans la région, qui circulait dans le même sens que lui et qui était en train de bifurquer sur sa gauche, afin de s’engager sur le chemin Creux. Dès lors, l’automobiliste a percuté l’arrière gauche du tracteur. A la suite du choc, le tracteur s’est renversé sur le flanc droit et son conducteur s’est retrouvé coincé sous le véhicule.
Les ambulanciers, le Smur, la REGA et les sapeurs-pompiers du Centre de renfort d’Estavayer ont été dépêchés sur place. Malgré une tentative de réanimation de la part des services de secours, le malheureux septuagénaire est décédé sur place des suites de ses blessures.
La route de Lully a été fermée à toute circulation pendant cinq heures, entre la sortie d’Estavayer-le-Lac et le rond-point situé au centre du village de Lully.

(com. police FR/rg)

A Travers Avenches a failli ne jamais revenir

Il régnera un parfum de renaissance, voire de nostalgie, le 7 décembre prochain dans les rues d’Avenches qui verront le retour d’une course disparue il y a 20 ans. «Je me rappelle l’avoir courue étant enfant», sourit Luc Ryser, l’enthousiaste président du comité d’organisation qui a décidé de remettre sur pied cette épreuve populaire disputée de nuit. «A la base, elle était organisée par la société des commerçants d’Avenches pour animer les nocturnes, mais son organisation était devenue trop compliquée, le parcours de 1,5 km devant être éclairé par une guirlande lumineuse», explique Chrystelle Solioz, vice-présidente. Un problème qui n’en est plus un aujourd’hui puisque les rues sont désormais illuminées par les lampadaires.

Sujet complet à découvrir dans l'édition de la semaine

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