Tags néonazis sur le futur lieu de prière

Le chantier du futur centre culturel musulman de Payerne a été tagué durant le week-end pascal. Des inscriptions néonazies et des croix gammées ont été sprayées sur des éléments du chantier de la rue du Châtelard. L’information a été relayée par le quotidien La Liberté mardi.
L’inscription This is just the beginning, (ce n’est que le début) a jeté l’étonnement et la consternation mardi à Payerne. «Nous sommes profondément choqués par cet acte, réagit Ekrem Azemi, membre de la communauté musulmane de Payerne, joint par notre confrère 24 heures. Lorsque notre projet a été rendu public, au début du mois d’avril, nous n’avons reçu que des réactions positives. Nous ne nous attendions pas à ça.»
La communauté musulmane doit décider si elle déposera une plainte. Par contre, le propriétaire de la halle, qui abritera le centre ainsi que plusieurs entreprises, a porté plainte mardi pour dommages à la propriété.
De son côté, la commune de Payerne, par sa syndique Christelle Luisier Brodard, déplore ces actes. «C’est intolérable, il faut tout faire pour retrouver celui ou ceux qui ont fait ça, pour qu’ils mesurent la gravité de leur acte», estime-t-elle.
La communauté musulmane sera locataire d’une partie de 180 m2. Le centre sera inauguré le 28 juin, date symbolique marquant le début du ramadan.

    A lire dans notre édition de la semaine

Surrexit et carcasset s’invitent pour Pâques

TRADITIONS A Estavayer-le-Lac, les hommes entonnent des chants en latin dès minuit, le samedi de Pâques, tandis que les cloches, absentes, sont remplacées par un carcasset, engin d’un autre âge.

En cette Semaine sainte, les voix mâles s’entraînent en cachette pour faire revivre une ancienne coutume staviacoise, le Surrexit. Il réunit une quarantaine d’hommes de la paroisse, le samedi saint peu avant minuit, sur la place de l’église Saint-Laurent.
Ces courageux bardes, les femmes sont priées d’attendre sur le trottoir, annoncent la résurrection du Christ en chantant dans les rues de la Cité à la Rose. Ainsi, dès le douzième coup de minuit, sous la direction d’un chef d’un soir, ils entonnent en alternance le Surrexit Christus hodie (le Christ est ressuscité aujourd’hui) et l’O filii et filiae accompagnés de quelques valeureux musiciens du cru et munis des paroles en latin. Le cortège, éclairé par des flambeaux, s’arrête tout d’abord devant la chapelle du couvent des Dominicaines, accompagné des quelques religieuses, puis au cimetière, sur la tombe du dernier bourgeois enseveli à Estavayer-le-Lac. Dernière étape, l’institut du Sacré-Cœur. Finalement, les participants se rendent au centre-ville pour y déguster ensemble une choucroute offerte par la paroisse. Un moyen convivial de célébrer la fin du carême tout en perpétuant une tradition vieille de plusieurs siècles. Ce repas rappelle le saucisson que les hommes prenaient avec eux et mangeaient avant de chanter au XIXe siècle.
La première mention connue du Surrexit date de 1637. Cette coutume ne nécessite ni répétition ni organisation particulière et, contrairement à ce qu’on pourrait penser, elle n’est pas chapeautée par la paroisse ou animée par un prêtre. Nul besoin d’être catholique, tous les chrétiens staviacois sont invités à participer, car on raconte que la tradition du Surrexit serait antérieure à la Réforme.


Et le carcasset
Durant la trêve pascale, c’est bien connu, les cloches partent pour Rome. Dès lors, pour marquer les douze coups de midi le Vendredi-Saint et le samedi saint, le carcasset est actionné. Il s’agit d’un gros instrument en bois, muni de lamelles et d’une manivelle qui ressemble aux crécelles de notre enfance. Le tourneur active le carcasset qui fait ainsi un potin du diable loin à la ronde. Du moins dans un autre temps, car aujourd’hui, avec le bruit ambiant, plus grand monde n’y prend garde. A Estavayer, c’est du haut de la collégiale que l’engin est actionné. A Forel, on actionne aussi la «bête» dans le clocher de l’église.

    A découvrir dans notre édition de la semaine

Croisière pour découvrir la Grande Cariçaie autrement

NATURE Samedi 31 mai, la compagnie de navigation privée Dreiseen Schifffahrt, en collaboration avec l’Association de la Grande Cariçaie et le Centre-nature ASPO, de La Sauge/Cudrefin, propose une croisière «pure nature». Un nouveau concept pour découvrir la Grande Cariçaie depuis le lac, avec explications sur la faune et les particularités des rives de cette fameuse réserve par des biologistes ornithologues, ainsi que la découverte des sentiers du Centre-nature de La Sauge. Cette croisière offre une approche inédite des particularités naturelles de cette région si riche et diversifiée.

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Le paysage des transports publics broyards se transforme

TRANSPORTS Ne répondant plus aux attentes de la clientèle, notamment par sa complexité d’utilisation et son manque de fiabilité des horaires souhaités, le service Publicar est appelé à disparaître progressivement, dès l’entrée en vigueur du nouvel horaire CFF, le 15 décembre 2014. Il sera remplacé par un renforcement des courses régulières de certaines lignes de bus. Le paysage des transports publics broyards va également être modifié avec la mise en service de la cadence à la demi-heure du RER fribourgeois, le renforcement de cinq lignes de bus, alors que le RER vaudois entre Avenches et Lausanne est prévu à l’horizon décembre 2017.

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Solar Impulse II présenté à Payerne

AVIATIOn - Bertrand Piccard et André Borschberg ont présenté aujourd’hui Solar Impulse 2, leur nouvel avion solaire monoplace conçu pour relever
le défi d’effectuer en 2015 le premier vol solaire autour du monde sans aucun carburant.
Solar Impulse est le résultat de l’alliance de deux hommes pour réaliser un projet considéré comme impossible par les spécialistes. Pendant que Bertrand Piccard, psychiatre et explorateur, trouvait les partenaires pour financer le projet et développait son message de promotion des technologies propres repris par de nombreuses autorités politiques, André Borschberg, ingénieur et entrepreneur, réunissait et dirigeait une équipe technique de 80 personnes. Il aura fallu 12 ans de calculs, de simulations, de construction et de tests pour en arriver aujourd’hui à la présentation de Solar Impulse 2, l’avion le plus révolutionnaire
d’aujourd’hui, prévu pour le tour du monde.
« Une vision ne sert à rien si elle n’est pas crédibilisée par une action. Avec les 8 records du monde de Solar Impulse 1, le premier avion solaire capable de voler de nuit, de relier deux continents et de traverser les Etats-Unis, nous avons montré que les technologies propres et les énergies renouvelables permettent d’accomplir l’impossible », se réjouit Bertrand Piccard, initiateur et président de Solar Impulse.
« Il s’agit maintenant d’aller encore plus loin, rajoute André Borschberg, co-fondateur et CEO. Solar Impulse 2 aura une autonomie quasi perpétuelle, et il s’agit maintenant de rendre le pilote aussi durable que son avion. C’est pourquoi le tour du monde sera une aventure humaine autant que technologique. »
Pour réaliser le tour du monde, Solar Impulse 2 devra accomplir ce qu’aucun avion n’a réussi avant lui : voler sans carburant avec un seul pilote à bord jusqu’à 5 jours et 5 nuits d’affilée pour traverser les océans d’un continent à l’autre. C’est pour ce défi qu’il a été construit. Le monoplace solaire possède une envergure gigantesque de 72 mètres pour un poids de seulement 2'300 kg, lui permettant d’avoir des performances aérodynamiques et un rendement énergétique supérieurs à tout ce qui s’est fait jusqu’ici. Il est équipé d’un cockpit de 3.8 m3 dont chaque détail a été pensé pour permettre au pilote d’y vivre 1 semaine.
Toutefois dans un souci d’efficacité énergétique maximum, la cabine n’est ni pressurisée, ni chauffée, un défi supplémentaire d’endurance pour le pilote.
Les vols d’essai devraient avoir lieu au mois de mai, suivi par des vols d’entrainements audessus de la Suisse.
La tentative du premier tour du monde en avion solaire devrait débuter en mars 2015 depuis la région du Golfe Persique. Solar Impulse traversera successivement la Mer d’Arabie, l’Inde, la Birmanie, la Chine, l’Océan Pacifique, les Etats-Unis, l’Océan Atlantique, l’Europe du Sud ou l’Afrique du Nord, pour boucler la boucle en rejoignant son point de départ. Des escales se feront tous les quelques jours pour changer de pilote et organiser des événements destinés aux gouvernements, aux écoles et universités.

(Com./RG)

    Présentation et reflets illustrés dans notre édition du 17 avril 2014

Lieu de culte pour les musulmans à Payerne

PAYERNE Alors que le bâtiment est encore en construction, les musulmans de Payerne et des environs se voient déjà dans les locaux dont ils bénéficieront dès l’été prochain, dans la zone industrielle de la Boverie. Sur une surface de 180 m2, ils aménageront une zone de prière, ainsi que des sanitaires, une buvette et un réfectoire pour les rencontres.
Suite au refus d’un permis de construire d’un projet à la rue de la Blancherie en 2011, de longues tractations avec les constructeurs, la commune et le canton leur ont permis d’obtenir toutes les autorisations nécessaires. Dès le mois de juin, ils s’installeront dans un centre, qui pourra accueillir près de 40 personnes à la fois.

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L’Ecu sera acquis par deux Cheyrois

«L’idée me titillait depuis des mois. Alors, mardi dernier (25 mars), j’ai contacté mon ami Philippe Gendre et je lui ai demandé: «On rachète l’Ecu?». Il m’a répondu: «Pourquoi pas!» explique Eric Mollard. Les deux Cheyrois ont immédiatement contacté les propriétaires en leur soumettant une offre d’achat, dont le montant n’a pas été divulgué.
L’architecte et promoteur immobilier précise qu’il reprend cet objet à titre privé, avec le patron du restaurant de La Lagune à Cheyres. «C’est un coup de cœur et peut-être un coup de tête aussi», sourit-il.

    Pour en savoir plus, lire notre édition papier de la semaine

Ueli Maurer en visite à la place d’armes de Payerne

A quelques semaines de la votation fédérale sur l’achat de l’avion de chasse suédois Gripen E, prévu pour remplacer le Tiger, le conseiller fédéral Ueli Maurer a ouvert les portes de la place d’armes payernoise aux journalistes du pays. Au programme du jour, les pilotes des Forces aériennes devaient assurer une mission de surveillance du ciel, avec interception d’un avion ne répondant plus aux appels radio, un scénario ressemblant au détournement d’un avion d’Ethiopian Airlines en février dernier.
La journée avait pour but de démontrer l’importance de l’achat du Gripen, ainsi que du développement du programme Ilana, visant à instaurer une surveillance complète de l’espace aérien suisse d’ici à 2020.

  • Plus d'infos et reportage dans notre édition de la semaine.

Visite pastorale de l’évêque

ÉGLISE Mgr Charles Morerod rendra visite aux paroissiens les 28 et 29 mars.

Une des tâches confiées à l’évêque est de visiter les paroisses de son diocèse tous les cinq ans. «Notre diocèse étant très grand, c’est un véritable défi auquel l’évêque pourrait renoncer. Eh bien non», se réjouit l’abbé Jean Glasson, curé doyen d’Estavayer-le-Lac. L’évêque Monseigneur Charles Morerod, accompagné du vicaire épiscopal Monseigneur Rémy Berchier, viendra vivre deux jours en terre broyarde, pour rencontrer les responsables des paroisses, écouter et prier avec tous ceux qui voudront le rejoindre.
«C’est une grande grâce et l’équipe pastorale encourage chacune et chacun à venir accueillir et rencontrer notre évêque», poursuit l’abbé Jean Glasson.
Le vendredi 28 mars, l’évêque priera et rencontrera les agents pastoraux laïcs et le personnel de l’Unité pastorale. L’après-midi, il se rendra au Cycle d’orientation pour un temps de rencontre avec les élèves, la direction et les professeurs. Le soir, il priera les vêpres, à 18 h, à la collégiale (ouvert au public) avec tous les prêtres résidant sur le territoire de l’Unité pastorale, puis partagera le repas avec eux.
Le lendemain, samedi 29 mars, il priera les laudes, à 8 h, à l’église de Montet (public), puis rencontrera les responsables paroissiaux du secteur sud. A 10 h 30, il y aura un temps de prière à l’église de Forel (aussi ouvert à tous), à l’issue duquel Monseigneur Morerod aura une rencontre avec les responsables du secteur est. Après le repas, l’évêque se rendra à l’église de Font pour une prière mariale, à 14 h (ouvert au public). Suite à celle-ci, il s’entretiendra avec les responsables du secteur ouest. A 15 h 45, il apportera son salut et sa bénédiction aux résidants du home des Mouettes, puis il rejoindra les représentants de la paroisse d’Estavayer et des groupements.
Le point culminant de la visite pastorale sera la messe solennelle pontificale à la collégiale Saint-Laurent, à 17 h 30 (ouverte à tout le monde), suivie d’un apéritif sur le parvis où chacun pourra le rencontrer.

En Afrique pour une première

DECOUVERTE Florian Wenger, 19 ans, et Ludovic Porras, 18 ans, n’avaient encore jamais participé à une course cycliste par étapes. Ils auraient pu attendre que l’occasion se présente en Suisse ou même en France voisine pour le faire. Non, les deux Broyards ont choisi d’aller jusqu’au cœur de l’Afrique pour réaliser cette grande première, en prenant part à la 11e  édition du Tour cycliste international du Cameroun, disputé du 9 au 18 mars. Les deux Broyards sont rentrés avec des étoiles dans les yeux et des anecdotes dépaysantes à raconter.
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