Coronavirus: structure de dépistage 
à l’HIB

«Dès lundi, le 9 mars, une structure de détection du coronavirus Covid-19 sera installée hors de l’hôpital à Payerne proprement dit afin de limiter les risques de...

Angelo Iuorio a roulé sa bosse un peu partout, mais c’est à Payerne qu’il se sent chez lui et notamment dans son restaurant le Michel-Angelo

Angelo, le jeune Napolitain qui se voyait avec une Ferrari

A 15 ans, le jeune Napolitain 
 Angelo monte à Rome pour 
 travailler dans le service et 
 il se souvient avoir vu le fils 
 de son premier patron arriver avec une Ferrari. ...

Orianne Nkezabera, d’un CFC de cuisinier à un CFC de technologue en denrées alimentaires et un travail en usine qui plaît énormément.Photo dap

Des métiers d’homme qui n’en sont plus

Elle a un sourire éclatant et elle aime ce qu’elle fait. Ce boulot, elle l’a d’ailleurs choisi après avoir déjà exercé un premier métier. Elle, c’est Orianne Nkezabera, une...

Dan Poenaru.Photo LDD

Nuits classiques autour du piano

L’initiateur du projet, le pianiste suisse Dan Poenaru, a déjà eu l’occasion de se produire en récital sur le magnifique Steinway du château. La magie du lieu,...

Pierre-Yves Maillard, au centre, était reçu par Sandrine Bosse Buchanan et Christophe Gertsch, tous deux candidats socialistes à l’élection complémentaire à la Municipalité du 5 avril prochain.Photo dap

Une 13e rente AVS pour tous 
en questions et explications

Pierre-Yves Maillard était à Moudon mercredi 26 février. Muni de sa casaque de président de l’Union syndicale suisse (USS), le conseiller national et ancien conseiller d...

Le Comité des masqués un rien dépité sous la pluie, lundi soir. A relever que c’était une première pour les deux dames du comité. Au premier rang, accroupis, Stéphane Wenger, Sébastien Jomini, Cédric Rapin.Derrière, Olivier Ropraz, Vincent Marcuard, Sylvain Hostettler, Quentin Hostettler, Nicolas Juriens, Loris Cornamusaz, Sylvaine Rapin, Patrice Bettex, Laurent Cosendai, Valérie Cavin, Florian Rodesch et Patrick Rapin.

Ce satané virus a fait tousser les Brandons

Alors papa, tu as réparé les Brandons?» a lancé le petit Sacha à son papa, nouveau membre du Comité des masqués (CDM), de retour des démontages de Brandons qui n’ont pas eu lieu. Tout un symbole, ou comment...

Le duo Da Tweekaz. PHOTO DR

Rock Oz’électronise sa programmation

Pour sa prochaine édition, qui doit se tenir du 12 au 15 août prochain dans les arènes, le festival Rock Oz’Arènes avait déjà annoncé la présence des rockeurs allemands Die Toten Hosen (12 août), ainsi que...

Sans Brandons, Payerne a la gueule de bois

Vendredi matin, le Conseil fédéral prenait une décision historique, celle d’interdire immédiatement toute manifestation pouvant accueillir plus de 1000 personnes, en raison de la propagation du coronavirus. Une décision incroyable, une stupeur pour les organisateurs des Brandons. Ils ont pris acte, mais forcément que le jour même où le carnaval devait démarrer, cela a beaucoup plus d’incidences qu'une décision prise quelques jours avant. On ne transige pas avec tout ce qui vient de Berne, mais vendredi matin, tout était prêt à Payerne pour accueillir des dizaines de milliers de personnes. La choucroute pour 990 convives mijotait dans les cuisines de la Halle des fêtes, les chambres froides débordaient de saucisses au foie, de filets mignons… L’orchestre NewZik venu du Sud de la France était là depuis le jeudi soir. Plus de vingt personnes. Les bars étaient montés et en ville, le nouveau village de fête avait une sacrée allure. Autant de frais d’infrastructures très importants engagés que le CDM devra honorer.

Oui, nous avons retrouvé dans le livre dédié quelques années où les Brandons n’ont pas eu lieu. Par exemple, il y a exactement 100 ans, on parlait alors de grippe espagnole et de fièvre aphteuse (bétail). En 1943 et 1944, pas de cortège non plus, mais c’était la guerre. Mais il faut bien se dire que les Brandons n’avaient pas l’envergure d’aujourd’hui et de loin pas un budget de 550’000 francs. Sylvain Hostettler, président du CDM, le dit souvent. «Organiser un carnaval, c’est très sérieux!»

Au siècle passé, ce même CDM a déjà connu de grosses difficultés, c’est le cas en 1943, mais aussi dans les années 1960. Il s’est toujours relevé.

Dans cette catastrophe, il y a une tradition qui a pu être respectée, c’est celle du Journal des Brandons, sorti de presse samedi matin. La parution satirique porte le titre de La Châtelaine, en relation avec un événement heureux, l’élection de la syndique Christelle Luisier Brodard au Conseil d’État. Par contre, facétie des «mours» rédacteurs, la dernière page porte un faux titre «Le jour d’après». Il s’agissait bien entendu d’une allusion à l’après Christelle Luisier à Payerne, mais force est de constater que ce titre, avec une abbatiale décrépie qui pleure, sur un fond nuageux, tombe à point nommé. Un pur hasard, mais quand même.

Ce week-end, l’heure n’était pas à la fête, mais vendredi et samedi de nombreux bistrots ont fait le plein de fêtards. Samedi, la traditionnelle tournée de la guggen Les Rebbiboel’s dans les hameaux s’est faite… sans instruments. Les musiciens ont chanté, devant un public les larmes aux yeux. De l’émotion il y en avait aussi à Trey, où les commissaires, orphelins de leurs guggens ont organisé une petite fête. Une autre guggen, Les Pedz’Ouilles a fait le déplacement, tout comme quelques membres du CDM, très émus.

Un même comité qui a pu compter sur une solidarité sans précédent pour démonter les premières structures du village de fête, vendredi déjà, avec plusieurs constructeurs de chars qui se sont spontanément présentés. Même chose pour la Halle des fêtes, où tout est désormais rangé grâce à l’élan de tous.

Malgré ces gestes de bonne volonté, qui ont touché un CDM reconnaissant et avant de réfléchir sur la prochaine édition des Brandons de Payerne, la première priorité du comité est maintenant d’honorer les factures et frais engagés à la mise en place de cette édition qui s’annonçait mémorable. Samedi soir, le CDM, par voix de communiqué a donné des informations qui espérons-le auront un impact positif sur l’avenir de ce carnaval cher aux Broyards. Nous reproduisons un extrait de leur communication ci-dessous:

«Malheureusement, après plusieurs années de météo mitigée, les Brandons de Payerne avaient besoin d’une belle 125e édition pour reconstituer quelques réserves financières. Cette annulation est émotionnellement et financièrement catastrophique! Tout don de soutien sera en conséquence accueilli avec une infinie reconnaissance et servira exclusivement à la couverture des frais engagés. D’avance MERCI de votre solidarité sur le compte Raiffeisen «125ème» IBAN CH38 8080 8003 5794 7848 2 au nom du Comité des Masqués, 1530 Payerne»

Notre journal s’implique aussi dans cette mésaventure, dans la mesure de ses moyens. Toutes les annonces publiées par le CDM seront acquittées dès lundi. Il nous tient à coeur de soutenir les manifestations de notre région broyarde. Vive les Brandons !

Ne manquez toutefois pas notre édition de ce jeudi 5 mars. Où il sera extrêmement difficile pour le reporter de service de relater une fête qui n’a pas eu lieu.

Texte et photo Rémy Gilliand

Le Comité des Brandons a forcément un genou à terre, mais ne s'avoue pas vaincu face à cette incroyable situation.

Le coronavirus a raison des Brandons de Payerne

"C'est un coup dur, très dur, mais on ne vas pas se laisser abattre", lance Sylvain Hostettler à son équipe, réunie ce midi dans une Halle des fêtes qui attendait près de 1000 personnes ce soir pour la traditionnelle soirée de soutien. Elle est purement est simplement annulée, tout comme les Brandons, 125e du nom. Incroyable, mais il s'agit d'une directive du Conseil fédéral émise le matin même en marge de la propagation du coronavirus.

A la Halle des fêtes, le CDM est en larmes et cela se comprend. Cela fait une année qu'ils travaillent d'arrache-pied pour cette édition qui devait s'inscrire dans l'histoire. Ce sera fait! Mais pas de la façon qu'aurait escomptée les 15 membres du comité et les milliers de participants qui étaient attendus ce week-end. Beaucoup de questions sont forcément ouvertes, avec une fête qui n'aura pas lieu. On évoque par là l'aspect financier de Brandons qui ont un budget de 550'000 francs.

Les enfants n'auront pas droit à leur parade, les chars resteront dans leurs hangars et les guggens à la maison. Quant à Radio Brandons, elle a cessé d'émettre. L'heure est au démontage des infrastructures colossales qui avaient été montées cette semaine à la rue de Lausanne, notamment. L'incroyable maping projeté sur l'abbatiale n'aura plus lieu.

"Nous sommes actuellement dans l'émotion et elle n'est pas bonne conseillère", précise le président au sortir d'une séance de crise avec la Municipalité de Payerne. Ensemble, ils ont émis un communiqué que nous reproduisont ci-dessous in-extenso.

 

COMMUNIQUE COMMUN CDM et MUNICIPALITE DE PAYERNE

"Annulation des Brandons de Payerne due à l'épidémie du coronavirus
Ce matin, vendredi 28 février 2020, le Conseil fédéral a annoncé l'interdiction immédiate de tenue de grandes manifestations privées et publiques réunissant plus de 1000 personnes en raison de la situation actuelle et de la propagation du coronavims.
Les Brandons de Payere prévus du 28 février au 2 mars, réunissant plus de l000 personnes, sont par voie de conséquence annulés, ceci en respect des prescriptions de la Confédération et afin d'endiguer la propagation du coronavirus en Suisse.
De ce fait, il en résulte pour Payeme les conséquences suivantes:
Le Comité des masqués annule l'entier des festivités soit la soirée du vendredi, les cortèges, les différents concerts, le village de fête sur la place Paray-le-Monial et les animations à la Halle des fêtes. A noter que cette interdiction s'applique également aux guggenmusiks payemoises.
Les cafés et restaurants de Payeme sont autorisés à ouvrir leur établissement selon les horaires normaux du règlement communal de police soit : vendredi 28 février jusqu'à 00 h 00 samedi 29 février jusqu'à 00 h 00 dimanche 1er mars jusqu'à 23 h 30 lundi 2 mars jusqu'à 23 h 30
Toute prolongation d'un maximum de 2 heures devra faire l'objet d'une demande insérée dans le carnet ad 'hoc. Toute animation des cafés et restaurants se fera sous leur propre et entière responsabilité. Les mesures particulières de sécurité dues aux Brandons ne seront pas mises en places et la ville sera ouverte à la circulation.
Le CDM et la Municipalité regrettent cette situation mais ne peuvent qu'appliquer les directives de la Confédération. "

 

(Développement suivra si nécessaire)

rg

Lors des répétitions, à gauche, Ysatis Menétrey (Castor) et, à droite, Nina Muñoz (La Grande Sœur). Photo Sara Sousa

Une pièce absurde et profonde à la Corde

Dans un pays étrange, la Grande Sœur règne en maîtresse autoritaire. Un jour, elle apprend qu’elle est atteinte de réduxite, maladie mortelle qui la fera rapetisser jusqu’à...

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