Journal hebdomadaire de la broye et du vully vaudois et fribourgeois
Dans un marché laitier très tendu, les annonces d’exploitants qui abandonnent leur production se multiplient dans les campagnes. Mais certains croient toujours à la production indigène, à l’instar de Nicolas Thévoz et Joël Péter, qui viennent d’investir dans un robot de traite.
Roxanne Meyer Keller a été élue à la présidence du Grand Conseil vaudois le 30 juin dernier. C’est la première fois depuis 1994 qu’un Broyard accède à cette fonction et même la première fois depuis 1921 que cet honneur revient à un Avenchois.
Une réception en l’honneur de la 7e présidente du Grand Conseil vaudois de l’histoire s’est déroulée mardi à l’Institut équestre national d’Avenches. Les invités du monde politique se sont succédé à la tribune autant pour faire les éloges de la nouvelle première citoyenne du canton que pour provoquer les rires de l’assemblée par leurs traits d’humour. De nombreuses animations sont venues égayer les officialités.
Ce mercredi matin, un important incendie s’est déclaré sur le chantier naval Périsset, à la route des Lacustres. Selon les premières informations livrées par la police cantonale fribourgeoise, un premier appel a été reçu à la centrale d’alarme à 8 h 50. Tout de suite, d’importants moyens ont été engagés, notamment par le CSPI d’Estavayer-le-Lac, avec une quarantaine d'hommes. A l'arrivée des premiers intervenants, la totalité de la bâtisse était la proie des flammes. De nombreuses patrouilles de police étaient aussi sur les lieux, tout comme des représentants du Service de l’environnement et les services de la faune, ainsi que le lieutenant de préfet Joël Bourqui. Selon la police, c’est un témoin qui faisait du jogging qui aurait aperçu le foyer. C’est l’ancienne partie du chantier naval qui a pris feu, à savoir la maison d’habitation en grande partie en bois, qui comprenait un appartement inoccupé, le magasin, les bureaux et les ateliers côté lac. Personne n’a été blessé dans l’incendie qui a occasionné des dégâts très importants. Pour l’heure, les causes et le montant des dégâts ne sont pas connus. Des mesures de protection ont été mises en place afin d'éviter une pollution du lac ou des cours d'eau.
«Ce bâtiment a été construit pour les écoles. D’entente avec le Département de l’instruction publique, la Municipalité a donc choisi de privilégier les élèves par rapport aux autres utilisateurs de la piscine quand nous avons été contraints de bloquer son fond.» Municipal en charge des bâtiments de Payerne, Eric Küng sait qu’il n’a pas fait que des heureux en bloquant le fond mobile de la piscine couverte à 90 centimètres. Mais face aux inquiétants signes de fatigue des vérins, l’accent a été mis sur la sécurité quand il a fallu bloquer une hauteur fixe. (...)
«L’ampleur de cette future fête fédérale dépassera tout ce que nous avons vu jusqu’à présent», a prévenu d’emblée le syndic André Losey. Samedi matin, sous un soleil de plomb, il faisait face à une pléiade d’invités et de spectateurs. Les organisateurs d’Estavayer2016 – Fête fédérale de lutte suisse et des jeux alpestres – ont officiellement lancé le compte à rebours. Il reste en effet moins de 365 jours jusqu’à la date fatidique du 26 août 2016.
Le syndic a fait part de la fierté des Staviacois, mais aussi de tout une région qui permettra «la rencontre entre Alémaniques et Welches.»
La Broye fribourgeoise va-t-elle vivre une nouvelle fusion, après le mariage prononcé le 14 juin entre sept communes autour d’Estavayer-le-Lac? Le suspense est à son comble. Lundi soir, les citoyens de Châbles et Cheyres ont été conviés à la présentation officielle de la convention qui pourrait unir ces deux communes, dont l’amitié coule de source. Oui, mais rien n’est joué. Car si à Châbles l’exécutif est unanime et le dit, à Cheyres, le Conseil communal est en grande partie contre. Une situation ubuesque qui a déjà fait couler pas mal d’encre. Les citoyens ont reçu leur matériel de vote avec cinq argumentaires pour ou contre cette fusion. Verdict attendu pour le dimanche 27 septembre.
La Fête fédérale de lutte suisse et des jeux alpestres se tiendra du 26 au 28 août 2016 sur la base aérienne de Payerne. Afin de marquer symboliquement l'entrée dans la dernière année d'organisation, une grande fête populaire a été organisée ce samedi 29 août dans la vieille ville d'Estavayer-le-Lac. Les festivités se sont tenues dans le cadre de la Bénichon staviacoise. Démonstrations sportives, animations folkloriques et présentation des prix vivant de la future fédérale ont rythmé cette belle journée ensoleillée.
La Société de jeunesse de Corcelles-près-Payerne accueille le Tir cantonal de la Fédération vaudoise des jeunesses campagnardes jusqu’au 6 septembre. Au total, quelque 1500 tireurs sont attendus pour se défier à 300 mètres ou se défouler dans les diverses animations mises sur pied, dans une ambiance chinoise.
Le compte à rebours pour la Fête fédérale de lutte suisse et des jeux alpestres est désormais lancé. La plus importante fête populaire et sportive de Suisse, avec quelque 250 000 spectateurs attendus, se déroulera du 26 au 28 août 2016 sur l’aérodrome de Payerne, où les premiers travaux d’infrastructure ont déjà été lancés.
A une année du rendez-vous, le comité d’organisation propose une petite Fédérale avant l’heure, ce samedi 29 août à Estavayer-le-Lac, en marge des festivités de la Bénichon. Découverte du hornuss, essai du lancer de la pierre, initiation à la lutte à la culotte ou présentation des futurs prix de la fête seront notamment à découvrir dans une ambiance folklorique.
Mercredi 19 août, le ruisseau de Coppet, à Domdidier, a été pollué par des produits chimiques utilisés par des gitans pour effectuer des travaux de nettoyage à Domdidier. Environ 400 truites sont mortes. Le responsable de cette pollution, un gitan de 44 ans, domicilié en France, a pu être identifié. Il sera dénoncé au Ministère public.
Chaque année, durant la belle saison, des gens du voyage proposent, en effectuant du porte à porte, leurs services payants pour nettoyer toits, façades ou places pavées de maisons. Ces travaux sont effectués avec des produits toxiques, parfois interdits en Suisse. Les eaux souillées partent dans les eaux claires et finissent dans la nature. La police cantonale met en garde la population contre ce type de démarche et invite les propriétaires à décliner ces offres.