Les vignes du Vully ont souffert du gel
Le président de l’Association des vignerons du Vully, Claude Besson, l’avoue, les viticulteurs n’ont pas beaucoup dormi ces derniers jours. En cause? Le retour du gel durant plusieurs nuits la semaine dernière, qui a provoqué de nombreux dégâts dans les cultures viticoles. «C’est une situation exceptionnelle, nous n’avons pas vécu ça depuis 1947», se désole-t-il.
Les dégâts sont «relativement conséquents», même si le président se refuse à avancer un pourcentage de perte. «On ne peut pas savoir actuellement si un bourgeon peut repartir ou non, ajoute le vigneron. Mais la pluie fine, comme du grésil, qui est tombée dans la nuit de mercredi à jeudi a été dévastatrice.» Les parcelles situées sur les hauts et les cépages rouges sont les plus touchés.
Si la plupart des vignerons sont assurés contre les pertes liées à la grêle, la majorité ne l’est pas contre le gel. «C’est tellement rare que peu de professionnels paient chaque année pour cette clause supplémentaire», justifie Claude Besson. Le caractère exceptionnel de ce phénomène à cette période de l’année ne permet non plus pas aux professionnels d’avoir le recul nécessaire pour anticiper la manière dont les ceps vont réagir à cette attaque.
«Nous nous sommes rencontrés ce matin de manière informelle pour échanger sur le sujet, mais notre seule solution est d’attendre et d’espérer», explique le président.
A lire dans notre édition de ce jeudi 27 avril.