Swiss Space Systems a pris l’eau

Après une lente agonie ces derniers mois, la faillite de la société Swiss Space Systems (S3) Holding SA a pris effet le 16 janvier à 16 h 15, selon un communiqué de la Cour des poursuites et faillites du Tribunal cantonal vaudois. Patron de la start-up payernoise, Pascal Jaussi (photo) avait déposé un recours contre la décision rendue par le président du Tribunal d’arrondissement de la Broye et du Nord vaudois, le 14 décembre dernier. Il promettait alors l’arrivée de plusieurs millions de francs dans les caisses s’il pouvait obtenir un huis clos pour respecter ainsi le secret des affaires. Mais apparemment, l’argent promis n’était toujours pas disponible, puisque la société a retiré son recours en début de semaine, entraînant la mise en faillite. Coup de cœur de l’économie régionale, S3 avait été lancée en 2013 avec l’objectif de créer des lanceurs de petits satellites depuis un Airbus. La société imaginait construire un Spaceport à quelque 75 millions de francs sur la zone Aéropôle. Au fil des ans, elle a accumulé plus de 7 millions de francs de poursuites, notamment en salaires et en loyers impayés. Parmi les créanciers, l’Etat de Vaud avait octroyé un prêt de 500 000 francs, pris sur le fonds de lutte contre le chômage, à S3.

Migrants soutenus au quotidien

«Les deux plus grands souhaitaient participer aux sorties scolaires du Yéti Club de Payerne. Etant donné que l’aîné a un camp de ski prévu dans quelques jours, on a pensé que c’était une bonne chose qu’ils puissent se familiariser avec la neige, mais il a donc fallu leur trouver des équipements de ski.» Président de l’association Un village, une famille à Missy, Nicolas Pilet présente le dernier cas concret vécu dans le cadre de son investissement.
Depuis une année, une trentaine de bénévoles œuvre à l’accueil de la famille Hussein-Ali. Grâce à leur engagement, Manal, la maman, a trouvé un foyer pour elle et ses trois enfants Guevara (13 ans), Shiar (11) et Lahang (6) dans le village de quelque 300 âmes. «Des habitants avaient pris part à une séance d’information organisée le printemps dernier à Grandcour (lire encadré). Face à la crise en Syrie, on s’est dit qu’il fallait faire quelque chose.» (...)

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Coordonner pour répondre aux défis de la santé

La semaine dernière, des représentants de Municipalités de la Haute-Broye ont eu l’occasion de découvrir par le menu le Réseau santé Nord-Broye. Ils ont ainsi eu l’occasion de se familiariser avec les défis qui iront de pair avec un vieillissement programmé de la population. Pour y répondre, le canton de Vaud a pris l’option, depuis des années déjà, de miser sur la coordination des services et de la prise en charge. Dans cette organisation, le médecin de famille est devenu le pivot et le Bureau régional d’information et d’orientation (BRIO), la pièce maîtresse du dispositif. Cela permet non seulement de maintenir les personnes à domicile grâce à un encadrement adéquat et de limiter les coûts, même si aujourd’hui les communes versent directement 99 francs par habitant pour la santé.

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Pascal Mancini fonce déjà vers son objectif

Pascal Mancini a toujours un petit contentieux à régler avec les championnats d’Europe indoor. En 2015 à Prague, il n’avait échoué qu’à cinq minuscules centièmes du premier podium continental de sa carrière après avoir égalé au passage le record suisse du 60 mètres (6’’60). L’année dernière, le sprinter avait fait l’impasse sur la compétition pour se concentrer sur la saison sur piste. Autant dire que le Broyard a gardé un petit goût d’inachevé dans la bouche. Cette année, il a décidé de tout miser sur cet événement durant sa préparation hivernale pour atteindre son objectif: gagner une médaille dans une discipline du 60 mètres qui sied parfaitement à ses qualités: sa réactivité au départ et son explosivité.

Améliorer son explosivité
C’est sur ces éléments en particulier que le Staviacois de 27 ans a travaillés ces dernières semaines, à Macolin où il passe la majorité de son temps, entre sa préparation et son stage de psychologie. «Je me suis entraîné intensivement durant les deux premières semaines de l’année, à raison de deux entraînements par jour, 3 à 4 fois par semaine», confirme-t-il. Depuis, le Fribourgeois a réduit les charges pour se concentrer sur la qualité. «J’essaie actuellement d’atteindre la vitesse maximale, en travaillant à l’aide de cellules photoélectriques par exemple», explique Pascal, qui s’est également soumis à plusieurs tests de force et chronométriques à Macolin. «Les résultats sont très positifs, la courbe de puissance est en phase ascendante», se réjouit le sprinter, qui a gardé ses habitudes d’athlète autodidacte. «Je travaille toujours sans entraîneur, mais je vais chercher des conseils à gauche et à droite, par exemple pour améliorer la fréquence de mes foulées afin de gagner en vitesse. Cela fait 14 ans que je fais ça et cette méthode d’entraînement ultra personnalisé a toujours porté ses fruits jusqu’à présent», souffle le Broyard, fort d’un excellent bilan sportif depuis son retour à la compétition début 2014. Il a d’ailleurs réalisé le troisième meilleur chrono de sa carrière sur 100 mètres lors des derniers championnats suisses disputés cet automne à Genève (10’’33), battu seulement par son coéquipier Alex Wilson.

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Contresens et ivresse au volant sur l’A1 à Lully

La police lance un appel à témoins suite un automobiliste en contresens sur l’A1 durant cette nuit. Samedi 14 janvier 2017, à 2 h 20, un automobiliste de 32 ans circulait à contresens, sur l’A1 d’Estavayer-le-Lac en direction du restoroute à Lully. A cet endroit, l’automobiliste a été intercepté par la police. L’homme a été soumis à un éthylotest qui se révéla positif.

  • Appel à témoins

Les personnes qui ont été mise en danger par ce véhicule, sont priées de contacter la police au 026 304 17 17.

Une Broyarde aux portes du Conseil d’Etat

La députée et syndique d’Avenches, Roxanne Meyer Keller a de bonnes chances de faire la course au Conseil d’Etat vaudois, sur la liste socialiste. Il faut néanmoins que son nom sorte du chapeau après le vote des quelque 500 délégués lors de la primaire organisée ce samedi 14 janvier à Montreux. Ils devront en effet désigner leur prétendante pour succéder à Anne-Catherine Lyon, entre Roxanne Meyer Keller, Fabienne Freymond Cantone, municipale à Nyon, et Cesla Amarelle, conseillère nationale d’Yverdon-les-Bains. Interview avec la Broyarde, à quelques jours du congrès. (...)

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Noyée par l'administratif, la défense incendie change

La refonte de la défense incendie qui a porté sur les fonts baptismaux la création de services de défense incendie et de secours regroupant moult corps de sapeurs-pompiers locaux a un effet inattendu.
Les états-majors croulent sous la bureaucratie et très souvent les pompiers de milice qui les composent démissionnent pour retrouver le terrain et leur passion de servir au feu.
Du coup, de nombreux corps font le saut du professionnalisme pour des cadres afin d’assurer la charge administrative et de permettre aux sapeurs-pompiers miliciens de garder la flamme…
Aujourd’hui, c’est le SDIS Haute-Broye qui cherche un commandant, mais d’autres ont déjà franchi le pas. Tour d’horizon broyard.

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Les situations scabreuses, ça le connaît

Le Monte-Carlo, la course de rallye probablement la plus difficile du monde, foi de Cédric Althaus. Le Moudonnois s’y connaît pourtant en situations scabreuses, lui qui ne conduit jamais aussi bien que sur un parcours semé d’embûches et soumis à des conditions extrêmes. Le pilote vaudois sera à nouveau servi cette année dans une épreuve qui a construit sa légende sur des routes piégeuses et exigeantes.

Les acquis. Contraint à l’abandon en 2012, Cédric Althaus avait beaucoup appris en 2015. Il aborde la 85e édition, doté d’une certaine expérience. «J’ai appris que c’est la constance qui prime dans cette épreuve où la moindre erreur peut être fatale.» Sa troisième participation aura pourtant un goût totalement différent, puisqu’il aura le statut de pilote officiel, au bénéfice de sa victoire dans le Clio R3T Alps Trophy en 2016, une première pour un pilote suisse. Un titre qui lui donne droit à quelques privilèges. «Nous serons entourés d’ingénieurs, de deux ouvreurs (Cyril Henny et Nicolas Althaus) et de la même structure et intendance dont bénéficient les pilotes F1 chez Renault, le salaire en moins, rigole Cédric. Et pas besoin de trop se casser la tête à sélectionner ses pneus, le choix sera illimité.»

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