Le prix du safran, c’est la valeur du travail

Jean-Daniel Cavin, agriculteur à Vulliens, s’est lancé, il y a quelques années, dans la culture du safran. Autodidacte, le paysan a appris dans les livres et en échangeant sur internet. Mais, surtout, il a découvert comment cultiver cette fleur délicate, aux pistils magiques, en faisant ses propres expériences. Aujourd’hui, grâce à toutes ses connaissances, il produit un safran d’exception dont les qualités gustatives sont reconnues par de grands chefs. Mais pas besoin d’en être un, pour en profiter pleinement.

  • Toutes les infos dans notre édition de la semaine, avec une recette exclusive du chef lucensois Pierrick Suter.

Denis Chassot nous a quittés

Le personnage aura marqué de son empreinte la vie politique de son district, mais pas seulement. Denis Chassot a tenu la barre de l'Association pour la sauvegarde des intérêts des communes broyardes touchées par l'aérodrome de Payerne (ASIC) durant vingt et un ans. Il a été conseiller communal de sa commune de Bussy dès 1987, puis vice-syndic. L'année dernière, il avait rejoint le Conseil général de la nouvelle commune d'Estavayer. Denis Chassot était aussi député au Grand Conseil fribourgeois depuis 2016. (...)

  • Hommage dans notre édition de ce jeudi 5 octobre 2017.

La mue du Centre de santé de la Corbière a démarré

Le jeudi 21 septembre est à marquer d'une "pierre blanche" pour pour le Centre de santé de la Corbière. Les grands travaux de transformation ont démarré. Les investissements consentis se montent à plus de 25 millions de francs. 40 à 50 nouvelles places de travail seront créées, en plus des 30 collaborateurs actifs à ce jour. Ces travaux vont de pair avec un changement d'identité. La Centre de santé de la Corbière s'appelera désormais Pierre Blanche, espace de  médecine intégrative.

  • Retrouvez toutes les infos dans notre prochaine édition du 28 septembre 2017.

Forts vents sur la Broye

Rien à voir avec l'ouragan Irma, que l'on se rassure, mais la Suisse a eu sa petite tempête dans la nuit de mercredi à jeudi. Quelques dégâts ont été recensés notamment à Payerne où la protection de la toiture du Café du Marché (suite à l'incendie d'avril dernier) s'est envolée avec quelques tuiles en prime. Des dégâts ont été constatés aussi au bord du lac de Neuchâtel. Sur certaines routes, les conditions de circulation ont été difficiles.

  • Développement suivra.

(réd./photo 2020)

Incendie à Vers-chez-Perrin

Mercredi vers 13 h 30, les sapeurs-pompiers du Détachement de premier secours de Payerne ont été alarmés pour un feu de ferme à la Bretonnière, entre Vers-chez-Perrin et Etrabloz. C'est le four à pain attenant à la ferme qui était la proie des flammes. Le sinistre a été rapidement circonscrit et le feu ne s'est pas propagé au corps de ferme voisin, alors qu'un fort vent soufflait. Ce sont des voisins de passage qui ont alerté les secours, selon la police cantonale vaudoise.

(rg)

Brigandage à Estavayer

Vendredi 8 septembre 2017, vers 20h15, deux hommes cagoulés et coiffés d’un casque se sont présentés à la porte de service d’un centre commercial à Estavayer-le-Lac. Au moment où les quatre employées quittaient le bâtiment, ils les ont menacés au moyen d’un pistolet et les ont faites à nouveau entrer dans les locaux. A cet endroit, ils ont accédé au coffre et se sont emparés de la recette du jour. Ils ont ensuite pris la fuite à pied dans une direction inconnue. Choquées, les victimes ont pu rapidement alerter la Police cantonale fribourgeoise. Malgré un important dispositif de recherches mis en place, en collaboration avec la Police cantonale vaudoise, les auteurs du brigandage n’ont pour l’heure pas été retrouvés. Personne n’a été blessé.La somme d’argent emportée se monte à plusieurs dizaines de milliers de francs. Une instruction a été ouverte et les investigations se poursuivent.

Les auteurs répondent aux signalements suivants:

- Un homme, 20 ans environ, 165 cm, corpulence fine, habillé d’un pantalon de training de marque Adidas avec 3 bandes blanches sur le côté, d’une veste noire, de baskets noires. Il portait un sac à dos foncé avec une bande rouge au centre, avait le visage recouvert d’une cagoule noire et était coiffé d’un casque de moto ouvert de couleur rouge.

- Un homme, 20 ans environ, 170 cm, corpulence fine, habillé d’un pantalon de moto imperméable foncé, d’une veste noire, de baskets bleu marine. Il portait un sac noir avec bandes blanches en bandoulière, avait le visage recouvert par une cagoule noire et était coiffé d’un casque de moto ouvert de couleur gris.

Appel à témoins  

Toutes les personnes pouvant fournir des renseignements utiles à l’enquête sont priées de prendre contact avec la police cantonale au 026 304 17 17.

 

Accident à Payerne

Ce mardi, peu avant 13 h 30, une automobiliste vaudoise a, pour une raison indéterminée, fait une embardée sur la route de la Vignette, à l'entrée de Payerne, depuis le carrefour de Simondan. Prisonnière de sa voiture, la conductrice a été désincarcérée par les sapeurs-pompiers du DPS de Payerne et secourue par les ambulanciers. La route a été fermée durant l'intervention par la police cantonale et une déviation mise en place.

Des ralentisseurs provisoires en matière plastique venaient d'être posés la veille par le personnel communal et ce mardi ils sont en grande partie détruits. La nature des blessures de la conductrice, ainsi que les causes de l'accident ne sont pas connues pour l'instant.

  • Plus d'infos dans notre édition de ce jeudi.

Dans les coulisses du Tattoo avec les marines US

C ’est avec des instruments rutilants, habillés d’un short, d’un T-shirt et de gants blancs pour certains, que la formation musicale The Commandant’s Own s’est approprié les arènes d’Avenches. Mardi après-midi, les musiciens découvraient ces lieux lors d’une toute première répétition. C’est à petits pas serrés, glissés, parfois en demi-pointe, dans une chorégraphie proche de la perfection, que les marines américains ont soulevé la poussière de cet endroit plusieurs fois centenaire, alors que le son de leurs instruments rebondissait entre les gradins. «Le show que nous présentons ici, a été créé exprès pour entrer dans ces dimensions», explique le major Christopher Hall, directeur de l’orchestre. «Nous devons toujours nous adapter aux emplacements qui nous reçoivent. Nous ne présentons pas le même spectacle ici, que lorsque nous nous produisons dans un stade de football américain.» Concerts gratuits, samedi, de 11 h à 12 h à: Avenches Milavy Centre et Camping plage; Estavayer-le-Lac; Moudon; Morat; Payerne, place Général-Guisan.Parade dimanche à Avenches de 15 h à 16 h, suivie des aubades.Plus d’infos sur: www.avenchestattoo.ch

Le Conseil communal d’Estavayer a présenté son programme

Le programme de législature du Conseil communal d'Estavayer a été présenté lundi. Il a pour but de guider les autorités au cours des prochaines années, avec des projets et des défis stratégiques bien précis. «La commune veut être forte et dynamique», relève le syndic. Pas de doute, le ton est donné avec ce menu «ambitieux, mais réaliste» à déguster sans modération ces cinq prochaines années et au-delà. Un programme qui définit l’ambition de la commune pour les années à venir et détermine les moyens d’y parvenir. André Losey et ses huit collègues de l’exécutif ont planché entre mai et juillet, afin de dresser un état des lieux, élaborer des pistes, avec de nombreuses intentions stratégiques et aussi le ressenti de chacun. Le syndic a exposé les défis stratégiques. Tout d’abord, et on y revient, il s’agit de renforcer la position d’Estavayer. «Pour que la commune occupe pleinement la place à laquelle elle peut prétendre.» Le second, c’est de regrouper la ville et les villages dans un ensemble cohérent. Il faudra adapter les prestations et infrastructures communales. L’emploi occupe aussi une place prépondérante, avec le développement de l’activité économique sur le territoire. Un critère de 40 emplois de qualité à l’hectare est visé. Tout en profitant de la dynamique liée à la fusion, les élus veulent une commune agile en termes stratégiques. Le vice-syndic Eric Chassot a indiqué que sur 51 projets annoncés, 28 seront initiés ou finalisés durant la présente législature. Il a énoncé trois dossiers stratégiques transversaux qui concernent la vieille-ville d’Estavayer-le-Lac et l’optimisation des prestations de l’administration. Mais s’il est un projet qui lui tient particulièrement à cœur, c’est bien celui du réaménagement des rives du lac, avec, en corollaire, la reprise du port et la création du port de la Sicel. Les villages ne sont pas oubliés, avec entre autres les dossiers scolaires et parascolaires. 

Une laiterie reconvertie en tea-room social

Maxime, Vincent et Anny Godel reconvertissent la laiterie du village de Léchelles en tea-room social pour mieux intégrer les personnes handicapées. «C’est une entreprise privée à but non seulement économique, mais aussi social. L’idée est de soutenir les personnes handicapées en les incluant dans le monde professionnel.» Vincent Godel résume ainsi le concept du nouveau café qu’il s’apprête à ouvrir, avec son épouse Anny, dans l’ancienne laiterie-fromagerie de Léchelles, juste en face de la future salle communale multi-usage. Un endroit, baptisé «Au fil du temps», que le public est invité à venir inaugurer le samedi 2 septembre. Des portes ouvertes sont prévues de 11 h à 14 h, en présence du conseiller d’Etat Georges Godel. Le tea-room fera aussi épicerie, pâtisserie, boulangerie, et proposera également de la petite restauration. Le couple de Diderains travaille depuis un mois et demi pour rénover cette ancienne bâtisse du centre du village, qu’il a rachetée à la société de laiterie de Léchelles en octobre 2016. «Nous avons voulu conserver son authenticité.» La chaudière à fromage en cuivre orne un coin de la pièce et un pan d’ancien carrelage mural a été conservé. De même que le mobilier qui a été confectionné à partir de planches à fromage. Sur 130 mètres carrés, sans compter la cuisine, l’endroit abritera une trentaine de places. Et des terrasses seront installées des deux côtés du bâtiment.Les coûts d’investissement s’élèvent à presque 1 million de francs, précise Vincent Godel. Une boulangère-pâtissière sera engagée ainsi qu’une personne pour le service. L’idée est que des personnes handicapées puissent venir travailler selon leurs capacités. «Trois ou quatre par jour serait l’idéal», note le Diderain. Particularité de ce projet social: il n’est rattaché à aucune institution. 

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