Fête et retrouvailles au Tirage de Payerne
Alors que le titre de roi d’argent au coup centré semblait sourire à Emmanuel Weber avec sa belle mouche de 100°, celui de roi d’or aurait pu revenir à… son témoin de mariage Lionel Rapin, avec 94 points, samedi dans l’après-midi. Mais alors que le premier a pu conserver son rang jusqu’au terme des festivités, le second a été détrôné par… son papa Jean-Daniel, avec 96. Cette anecdote confirme à elle seule la tradition de fête des familles et des amis de Payerne qu’est le Tirage. Au total, 554 membres ont accompli leur devoir au stand du Vernex, décrochant 39 couronnes, 23 fanions, 6 channes et plusieurs médailles, attribués dimanche matin sur la place du Tribunal. Valentin Bifrare en a profité pour coiffer la toute nouvelle couronne de bronze, destinée au meilleur jeune âgé de 18 à 20 ans, avec 86 points.
La veille, les retrouvailles avaient débuté par le déjeuner chez l’abbé Pascal Maillat, puis 334 sociétaires ont pris part à l’assemblée générale dans une Halle des fêtes fraîchement rénovée. De quoi permettre à seize nouveaux membres de rejoindre les Tireurs à la cible. Dans la foulée, l’ancienne abbesse Christiane Bohnenblust a transmis la bannière à Antoinette Maillat pour l’ouverture de la fête (photo).
Dimanche, outre le grand cortège animé par l’Avenir et la Lyre de Corcelles-près-Payerne, le banquet officiel a vu l’abbé-président remettre la médaille de doyen des tireurs à Marc Rapin, auteur de 68 points, à 81 ans! Une médaille a également été remise à Marcel Méan, doyen de la société, né en 1920, même si la rencontre avec le conseil n’a pas pu être organisée en raison de soucis de santé. Quant au toast à la patrie, il a été porté de main de maître par Jean-Daniel Savary, qui a su captiver son auditoire. Tout en réclamant l’apparition des armoiries de sa commune de Ropraz sur l’armorial du district à la place Paray-le-Monial, il a avoué qu’il est plus facile d’être roi du tir qu’orateur. «Pour être roi, c’est douze minutes de stress au stand, alors que cela fait une année que je gamberge pour savoir que dire à ce banquet.»
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