Dominique Andreae a commencé par sculpter des petits modèles de vache. Il a récupéré les pièces d’une dizaine de charrues pour réaliser celle dont il caresse l’oreille. PHOTO MARTINE MACHY

De l’agriculture familiale à la démesure sculpturale

Une girafe et un éléphant qui ne dominent pas la savane, mais les champs de Chesalles-sur-Moudon. Aucun mirage à l’horizon. Les créations gigantesques de Dominique Andreae, sculpteur infatigable, peuplent le village depuis plus de vingt ans.

En passant par Chesallessur-Moudon, les voyageurs s’arrêtent souvent au départ de la route de Brenles. «Il y a même des Américains qui sont venus voir ce que je faisais», rigole Dominique Andreae. Une vache...