Le bio pour revaloriser son métier

Pour Yves Gaillet, agriculteur de 41 ans à Mur, la betterave, c’est terminé. L’ancien président des betteraviers fribourgeois et membre du comité du cercle du Seeland a pris la décision de passer à la culture biologique. En reconversion depuis le début de l’année, il nous a confié les raisons de cette décision.
«J’avais besoin de changement et je tenais à remettre en avant la valeur des sols», confie l’agriculteur, qui pourra obtenir le label bourgeon Bio Suisse après deux ans en reconversion officielle. Sur ses 50 hectares, dont 10 étaient consacrés à la culture des célèbres racines sucrées, du blé, du maïs, de l’orge ou encore des pois protéagineux pousseront sans intrants chimiques. «La culture de la betterave bio est trop compliquée, il n’y a donc pas encore de possibilité de la commercialiser», regrette-t-il. (...)

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