Réactions aux vols de nuit supplémentaires

Des vols d’entraînement de nuit les mercredis soir en plus des lundis soir, voilà qui fait bondir l’Association pour la sauvegarde des intérêts des communes broyardes touchées par l’aérodrome de Payerne (ASIC). «Nous sommes mis de côté, nous sommes surpris de l’apprendre par communiqué de presse. Nous allons intervenir auprès du DDPS (ndlr: Département fédéral de la défense, de la protection de la population et des sports)», s’énerve Cédric Péclard, syndic de la commune des Montets et président de l’ASIC.
De fait, l’armée a informé, le 27 décembre dernier, d’une nouvelle étape dans le projet de service de police aérienne 24 (PA24). Dès 2019, elle élargit ses horaires de 6 h à 22 h, 365 jours par an, week-ends et jours fériés compris. Depuis 2016, c’était deux avions armés prêts à intervenir en semaine de 8 h à 18 h pendant 50 semaines, puis une disponibilité étendue à 365 jours par an depuis janvier 2017. Fin 2020, l’armée suisse assurera une couverture 24 h sur 24, 365 jours par an.
Pour l’ASIC, ces vols d’entraînement supplémentaires de nuit sortent du règlement d’exploitation de l’aérodrome militaire de Payerne. «Il stipule que les vols de nuit et crépusculaires avec des avions de combat à réaction ont lieu d’octobre à mars le lundi soir, avec réserve pour le mardi, de 18 h à 22 h. Il prévoit des exceptions pour des interventions de la police aérienne ou des vols de démonstration, mais pas pour des vols d’entraînement supplémentaires», relève Cédric Péclard. «Nous ne sommes pas contre l’aérodrome mais le règlement d’exploitation doit être respecté.» (...)

  • Suite et plus d'infos dans notre édition de ce jeudi 10 janvier.