Le crowdfunding, ou comment lever des fonds avant de soulever les foules

Figure connue du 400 m haies, Kariem Hussein serait-il devenu champion d’Europe à Zurich en 2014 s’il n’avait pas eu recours au crowdfunding pour financer ses entraînements deux ans auparavant?
Une question que se posent désormais tous les jeunes sportifs qui voient leurs carrières tuées dans l’œuf, faute de soutien. Des limites financières qui les privent bien souvent d’opportunités de briller sur la scène internationale. Un cas vécu par Mahayan Righetti, jeune karatéka payernoise de 16 ans et unique Romande du cadre national en catégorie kata. «Je dois participer à un maximum de concours à l’étranger pour avoir une chance d’obtenir ma qualification pour les championnats d’Europe et du monde, explique-t-elle. Mais tous ces déplacements ont un coût qui est assuré exclusivement par mes parents.»
Depuis quelques années pourtant, une solution moderne de financement se profile: le crowdfunding, ou littéralement «financement par la foule» en anglais, qui suit ce raisonnement simple: il est plus facile de réunir 1000 fois 10 francs qu’une fois 10 000 francs.
Une problématique empoignée par Diana Crausaz, étudiante de troisième année au GYB (économie et droit) et grande amie de Mahayan, dont la situation l’a interpellée.

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