Epilogue heureux pour les Cherpillod

Le nouveau rural destiné en priorité au gros bétail est impressionnant. Une centaine de bovins y sont déjà installés, mais seule une trentaine de vaches laitières l’ont rejointe. «La salle de traite n’est pas terminée et pour le moment nous utilisons une traite mobile. Les bêtes y accèdent par une rampe et quand c’est gelé c’est terrible, elles glissent», explique Eddy, responsable du bétail laitier et de la traite. «Nous avons même licolé les vaches qui n’apprécient pas cette grimpette pour les aider».
Avec la mise en service du nouveau rural, le jeune agriculteur retrouve des conditions de travail presque normales. «Juste après l’incendie, et alors que le bétail laitier était disséminé dans plusieurs écuries libres, donc vieilles et inadaptées, j’ai trait à la main. Puis, à la boille et finalement j’avais à nouveau la traite directe», raconte Eddy. C’est lui le passionné de gros bétail et comme le reste de sa famille il n’imaginait pas poursuivre dans le métier sans couler du lait. (...)

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